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3,8

sur 584 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une fois n'est pas coutume, je commence par un extrait (que j'espère, vous apprécierez à sa juste valeur).

Extrait : « Question : Qu'est-ce qui voyage plus vite que la lumière ?
Réponse : le temps lui-même.
Il nous traverse comme une flèche. Sa pointe acérée fend la chair, les organes et les os, c'est la vie, l'instant d'après, cette pointe ressort en empruntant le même chemin, c'est la mort.
Plus vite que la lumière. Il suffit qu'il pleuve pour que passent dix années. Un battement de paupières et vous vieillissez, la nuit de la mort surplombe les montagnes. Le temps va si vite, mais parfois si lentement que, presque, nous suffoquons. Nous sommes à la fois la tortue et le lièvre, arrivons à la fois premier et bon dernier, c'est à n'y rien comprendre. Alors nous disons simplement : Elle a ôté sa robe. »

Comme vous pouvez le constater, c'est du charabia.

Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres. Tout est comme ça, la lecture de ce livre, qui n'a ni queue ni tête, a été pour moi un vrai calvaire.
Déjà, avec ce titre en queue de poisson, j'aurais dû me méfier...
Alors, comme ça, le temps voyage plus vite que la lumière ? Parce que le temps voyage ?
Et la flèche du temps, elle, vous traverse et fait demi-tour pour emprunter le même chemin après avoir mis le bordel dans vos organes internes, et peut-être aussi dans votre cerveau tant qu'à faire ? (Un peu comme la balle de Lee Harvey Oswald et son trajet tortueux dans le cerveau de JFK).
Alors il pleut et paf ! Dix années de passées ! La vache ! Mieux vaut ne pas passer ses prochaines vacances en Bretagne ! Mais c'est sans compter la nuit de la mort qui surplombe les montagnes (montagnes qui à d'autres moments, poussent des cris...) Quant aux poissons, eux, ils n'ont donc pas de pieds… Mais oui, mais oui… Existe-t-il une explication à tout cela ? Oui : elle a ôté sa robe ! Et ça provoque des hallucinations graves et des malaises vagaux, n'en doutons pas un seul instant. Nous suffoquons, dit le narrateur. Mais le lecteur, lui, est déjà noyé. Car c'est à n'y rien comprendre (sic).
Et sinon, l'hôpital psychiatrique de Reykjavik, c'est de quel côté ?

Tout cela a mal commencé. Un livre non reçu dans les temps (reçu le jour même de la rencontre avec l'auteur, donc impossible à lire avant les échanges qui devaient avoir lieu). Un rendez-vous prévu le lundi suivant les attentats du 13 novembre, dans le quartier même des fusillades, que j'ai dû décommander au dernier moment. Un rendez-vous manqué avec l'auteur… et avec le livre.

Car il m'est arrivé un truc bizarre… Après avoir lu un peu plus d'une centaine de pages, par petits bouts, je me suis rendu compte à un moment donné que je n'avais aucun souvenir de ce que j'avais déjà lu... Quelle impression étrange... Esprit ailleurs ? Fatigue ? Manque d'attention après les attentats de Paris ? L'histoire en elle-même ne semblait pourtant pas si compliquée, puisqu'il ne s'y passait pas grand-chose, enfin, pas grand-chose pouvant retenir mon attention… Mais comment ai-je pu zapper autant de contenu ? N'y avait-il aucune anecdote, aucun personnage, aucun fait digne d'intérêt dans ce récit ? Plus aucun souvenir… Tout était donc oublié, parti en fumée, rien ne s'était imprimé dans ma mémoire, je me suis surpris à me demander qui étaient ces personnages, quels étaient leurs liens de parenté, qu'avaient-ils fait depuis le début du récit ? Au bout de plus de cent pages de lecture, je ne comprends toujours pas ce que veulent les protagonistes du roman, je n'arrive toujours pas à me représenter les paysages islandais malgré les nombreuses descriptions, je ne sais toujours pas qui est le narrateur ou si son identité a été révélée puis oubliée en route, je ne comprends toujours pas où l'auteur veut nous emmener...

Aux grands maux, les grands remèdes, n'écoutant que mon courage, j'ai alors entrepris de tout relire depuis le début, pour identifier les potentiels éléments qui m'auraient échappé lors de la première et laborieuse lecture... Il fallait bien pouvoir raconter deux-trois trucs dans ma future critique…

Première confirmation, le style de l'auteur est (pour moi) insupportable de prétention et de digressions inutiles, c'était donc bien pour cette raison que j'ai dû somnoler puis m'endormir en route, sans doute bercé par son baragouin amphigourique.

Au bout de cent-quatre-vingts pages (je suis parvenu à aller un peu plus loin à la deuxième lecture), je dois me résoudre à ce cruel constat : il va falloir encore s'accrocher davantage si je veux arriver au bout… Masse critique oblige, je m'accroche.

Au bout de deux-cents pages, je comprends qu'il s'agit d'un grand roman d'aventures sur la vie, la mort, tout ça, et je parviens - enfin - à mémoriser au moins deux choses importantes : 1) un type, le narrateur, dont on ne connaît toujours pas l'identité, ni les étranges motivations, parvient à tromper sa faim et son ennui en commandant un burger et une barquette de frites servis au cul d'un camion stationné sur un parking désert, il attend l'arrivée de Ari (son pote ? son frère ? son cousin ? mystère), a-t-il pris du ketchup ou de la mayonnaise ? Nous n'en saurons pas davantage ; 2) un autre gars, le dénommé Ari justement, débarque d'un avion, passe la douane et, contre toute attente, un méchant douanier l'oblige à se déshabiller entièrement et lui fait subir une fouille rectale bien profonde. Le douanier pervers s'avère être son cousin, ils se reconnaissent au cours de cette touchante scène intime et poursuivent leur conversation comme si de rien n'était, mais arrivé là, à ce stade, le lecteur s'en fout un peu. Quand Ari rencontre Salo, on bascule sur les 120 journées de Sodome and go more… On apprend que l'ex de Ari l'a dénoncé, par pure vengeance. Moralité : méfiez-vous de vos ex et de vos cousins douaniers.

J'en suis là… Pas plus convaincu que ça (je vous l'accorde) qu'il faille poursuivre cette laborieuse lecture jusqu'au bout. En tout cas, pressé de publier car l'heure du gong signalant la fin du délai de publication de cette Masse-Critique-Rencontre-Ratée approche, j'arrête ma critique ici, je pose le stylo et je rends ma copie.

Peut-être provisoirement, sait-on jamais, je reviendrai à l'antenne si besoin pour vous signaler tous faits nouveaux susceptibles de modifier mon présent avis et survenant dans les 240 pages qu'il me reste encore à lire.

A condition, bien sûr, de trouver des trucs suffisamment croustillants et dignes d'intérêt. Je lis comme du scepticisme dans vos regards et j'entends d'ici vos ricanements sous cape. On peut, en effet, douter de la chose. Mais si ça tombe, avec un auteur pareil, disposant d'autant d'imagination et de ressources poétiques imprévisibles, je vais peut-être apprendre d'autres trucs dingues sur les douaniers et sur l'Islande, à la faveur d'un renversement de situation remettant en cause les certitudes jusqu'ici chèrement acquises, comme par exemple, tenez, peut-être que le temps, finalement, voyage moins vite que la lumière et que les poissons, finalement, ont des pieds. Je trouve d'ailleurs l'auteur bien affirmatif et bien sûr de lui dans le choix de son titre…
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Ca commence comme ça :
« le soleil lui-même eût été impuissant à l'éviter, tout autant d'ailleurs que les mots sublimes tels amour ou arc-en-ciel, devenus désormais parfaitement inutiles, et qu'on pouvait sans dommage mettre au rebut – tout cela avait commencé par une mort. »
« Les montagnes colériques hébergent la mort en leur sein »
« le ciel était si loin que nos prières ne l'atteignaient jamais et s'arrêtaient à mi-chemin avant de s'arrêter comme des oiseaux défunts »

Trois citations prises dans les trois premières pages.
Trois citations poétiques, inspirantes. J'adore la poésie.
Trois citations désespérantes. Et en ce mois de janvier, ce n'est pas ce qu'il me faut. Pas du tout.
Décidément, j'avais débuté l'année 2019 par « le grand marin » de Catherine Poulain, qui m'avait jetée dans une mer inhospitalière du grand Nord. Et cette année, même choix ! Suis-je donc masochiste ?

Je ne vais pas vous raconter l'histoire, puisque je me suis arrêtée au tiers. J'ai jeté l'éponge, lassée de ce vent, de ce froid, de ces regrets, de cette nostalgie poignante, de la mort omniprésente. Les personnages sont nombreux, se superposent, se détaillent d'une époque à l'autre. La famille d'Ari se décortique à travers les années. Les amis, aussi. Les connaissances. Les collègues. Et ainsi de suite.

Le style est somptueux, et vraiment, je l'adore. Poétique à souhait.
Mais je n'arrive pas à m'attacher à aucun personnage, et même j'oublie ce que j'ai lu d'une page à l'autre !

Et pourtant, j'avais lu « Asta », écrit de la même façon. Mais alors que j'avais encensé ce roman que j'avais qualifié de « chaleureux et intimiste », autant ici j'affirme tout le contraire.

Pourquoi donc l'abandon ?
Parce que les poissons n'ont pas de pieds ?
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Je remercie Babelio de m'avoir fait découvrir cet auteur islandais et ce livre "D'ailleurs les poissons n'ont pas de pied" dont la traduction est très proche du titre initial "Fiskarnir hafa enga faetur".
L'auteur, Jón Kalman Stefánsson, s'inspire de son expérience personnelle pour nous tracer un tableau captivant de l'Islande sur trois générations, tout au long du XX ème siècle et début du XXIème siècle.
L'auteur a en effet étudié pour devenir astronome et il a travaillé dans des conserveries de poisson pendant trois ans.
De même le héros de l'histoire, Ari, va travailler dans ce secteur dans sa jeunesse des années 80, avant de partir au Danemark pour y exercer le métier d'éditeur.
Il avait déjà quitté femme et enfants et le voici revenir en Islande, à l'aube de la cinquantaine, suite au décès de son père qui lui fait parvenir peu de temps auparavant un colis contenant des souvenirs de la famille et de la terre natale.
Ari ne s'est jamais trop senti proche de son père mais le retour au pays va le plonger dans le souvenir de trois générations: le grand-père, Oddur, capitaine et armateur du début du XXème siècle, et son épouse Margrét, une femme de tête, haute en couleur, et ensuite la vie du père et celle d'Ari et son cousin narrateur.
Stefansson nous restitue la beauté sauvage d'un pays âpre et dur, où "la vie y est souvent proche de la mort" à cause des éléments naturels.
L'évocation de l'Islande confrontée à la mondialisation y est poignante, comme ces conserveries de poisson qui ont disparu. Les tensions liées à la présence de la base américaine de Keflavik sont bien rendues.
Tout cela pourrait donner un très beau tableau digne d'une grande saga ayant pour cadre justement le pays où sont nées les sagas.
Oui mais.. j'ai trouvé l'écriture "rebutante" et cela m'a empêchée de rentrer vraiment dans l'histoire et d'éprouver de l'empathie pour les personnages.
On se fatigue dans le dédale des questions existentielles que se pose le héros, on se fatigue de la présentation "compacte" qui fait que les dialogues ne sont pas séparés du corps du texte.
Certaines scènes semblent longues ou incongrues comme la scène de la fouille poussée du héros à l'aéroport à l'arrivée en Islande.
D'autres points auraient gagné à être plus développés, comme les raisons poussant le héros à quitter sa famille aussi brutalement.
Bref une grande déception à la lecture de ce livre, malgré la beauté du pays, dont l'auteur arrive quand même à nous faire partager cet amour pour son pays natal.
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Colère ! Déception ! Frustration ! Les semaines passent et mon sentiment sur ce livre n’évolue pas beaucoup… J’en deviens à peine un peu plus blasée chaque jour. J’avais adoré la trilogie de l’auteur Entre ciel et terre, La tristesse des anges et Le cœur de l’homme, et j’attendais avec impatience la publication de ce nouvel opus. De nombreux libraires ont fait le choix de le mettre en avant sur leurs tables ou dans leurs vitrines, la blogosphère n’a pas non plus été en reste pour encensé le dernier Stefánsson. J’en suis d’autant plus énervée !

D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds – certains sont mêmes allés jusqu’à qualifier ce titre ridicule de poétique – entrecroise trois générations des habitants du village de pêcheurs islandais de Kefkavik : les ancêtres du narrateur vivant au début du XXème siècle à l’époque de la seconde guerre mondiale, l’enfance du narrateur sous occupation américaine et sa vie actuelle. Soit un tiers sublime : j’ai retrouvé dans les récits des pêcheurs d’antan la magie d’Entre terre et ciel ; un tiers traînant en longueur : l’enfance du narrateur servant de prétexte à l’écrivain pour replacer ces énièmes magnifiques phrases philosophiques au goût de déjà trop vu ; un dernier tiers carrément mauvais : l’époque contemporaine avec des tentatives érotiques caricaturales et salaces – après la finesse littéraire d’Anaïs Nin en la matière, il aurait été prodigieux qu’un quelconque écrit du genre m’impressionne. De cet ensemble déséquilibré, il me reste une farouche impression que l’auteur s’est reposé sur ses acquis, et que l’éditeur était trop pressé de publier un best-seller. Bref, j’ai terminé le livre par une lecture en diagonale, perdant le fil de l’histoire d’Ari et du pourquoi du roman. A trop espérer, on en devient aigrie – et peut-être un peu de mauvaise foi. Cela dit, il faudra argumenter longtemps et précisément avant que je ne choisisse d’ouvrir à nouveau un livre de Jón Kalman Stefánsson !

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J'aurais tellement voulu aimer ce livre qui me faisait envie mais ce ne fut pas le cas. J'ai failli abandonner cette lecture mais ma curiosité et mon envie première de lire cette histoire ont prévalu.


Plusieurs éléments se sont accumulés pour que je sois déçue et que je ne sois pas enjouée :
- Les longues phrases (10 à 16 lignes)
- Les dialogues inclus dans les phrases à savoir pas de ponctuation, le tout écrit en enfilade ; juste une suite de mots : "Nous restons immobiles de peur qu'on ne nous remarque, terrifiés à l'idée qu'elle repousse Ari en feulant, méprisante, fiche-moi la paix, tu t'imagines peut-être que j'ai envie de voir un gamin rouquin et bégayant de ton espèce, ne va pas croire que tu m'intéresses, atterris et sors de tes rêves, allez, du vent et va te pendre, non mais, tu ressembles à une chanson boiteuse, tu n'entrerais même pas au Top 100 du Pôle nord !"

- Un aller-retour incessant entre plusieurs époques. Je n'aime pas ce format chronologique dans l'écriture. Si l'auteur passe d'une époque à une autre cela ne me dérange pas. Mais là, on passe de 1976, à jadis, à nos jours à 1980 et ça repart de plus belle.
- Une ambiance froide, aseptisée, grise.
- Je n'ai même pas réussi à être touchée par les malheurs personnels, économiques, politiques qui les affectent.


Je n'ai aimé qu'une seule chose : la rencontre de Margret et d'Oddur et surtout leurs retrouvailles, magistrales, lorsqu'ils se donnent l'un à l'autre, lorsqu'elle l'aide à construire la maison et lorsqu'un triste évément les touche. Ces passages narratifs sont si puissants, si émouvants que j'aurais voulu plus de lignes de cette trempe-là.
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L'Islande est un pays qui me fait rêver et ma première (et unique) lecture d'un auteur islandais sur son pays, m'avait fait voyager, tant par les mots que par les images qui s'étaient immédiatement imprimées dans mon esprit à chaque page tournée. Cette fois, j'ai voyagé de nouveau. Je me suis laissée porter par les fjords, par la rudesse du climat et par un paysage que j'imagine déchiré, torturé mais terriblement authentique, même si Jón Kalman Stefánsson a tenté à plus d'une reprise de me couper l'herbe sous le pied par sa vision très réaliste mais assez pessimiste de la région de Keflavik, dans laquelle se déroule une grande partie du roman. Il en fallait plus pour me décourager, ai-je pensé. Mais… Mais, cela n'a pas duré.
L'histoire se déroule sur 3 périodes. A l'époque actuelle, dans laquelle Ari fait son retour en Islande. A la fin des années 70, alors qu'Ari est adolescent. Et jadis (ce n'est pas moi qui le dit), alors que le jeune couple formé par les grands-parents paternels d'Ari se forme et vit ses premières années de famille. 3 périodes, 3 générations et également une bonne partie de l'Histoire de l'île qui se déroule au fil de la vie d'Ari et de sa famille. J'ai découvert ce pays, finalement très méconnu, à travers sa vie économique fort malmenée d'une part par la présence d'une base américaine, jusqu'à son départ, d'autre part par la mise en place de quotas de pêche qui affaiblira le petit port de Keflavik. Une bonne leçon d'histoire contemporaine, un éclairage nouveau pour moi sur l'Islande mais finalement une seule période a réellement retenu mon attention. A peine un tiers du livre.
Beaucoup de points sont venus me perdre au cours de cette lecture.
La narration pour commencer. On passe d'une narration à la première personne puis à la troisième, sans comprendre qui est ce « Je » qui semble tout connaître d'Ari, même les histoires auxquelles il n'a vraisemblablement pas assisté, pour découvrir un semblant d'identité à la moitié du livre. Pfiou!
L'écriture dans un second temps. Trop d'envolées lyriques pour une histoire qui, au final, manque de punch et d'intérêt, qui est morne et triste.
Et le manque d'empathie pour les personnages. A part pour la grand-mère d'Ari, dont on ressent véritablement le mal-être et pour auquel j'ai eu un réel attachement, je ne me suis intéressée à aucun d'eux. Leur vie, leurs questions existentielles ne m'ont pas passionnée et je me suis très vite détournée d'eux, me détachant par-là même de l'histoire.
D'ailleurs des Poissons n'ont pas de Pieds me laisse au final un sentiment extrêmement mitigé. Une infime partie de ce roman a su éveiller mon attention, stimuler mon imaginaire mais tout cela était tellement perdu dans ce qui représente, pour moi, un long fouillis sans nom que je n'ai pu y trouver mon chemin. Dommage.
Lien : http://lalydo.com/2016/01/da..
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La navigation dans ce roman m'a semblé aussi difficile que la navigation aux abords des rochers islandais en période de tempête. Mélange des temps, des personnages ( qui sont finalement nombreux), difficulté parfois à savoir qui parle, qui écrit.... Et puis il y a cette tristesse qui se veut le reflet des paysages islandais... L'Islande est une terre dure mais je préfère y voir son aspect fantastique du bout du monde que cette tristesse de paysages et d'hommes affrontant en permanence les éléments. Roman sombre, complexe, immobile qui m'a procuré plus d'ennui que de plaisir.
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Stefansson est un auteur de talent sans aucun doute. Il nous emmène ici dans un tout petit village sur la côte islandaise et nous fait parcourir l'histoire de ce village et d'une famille sur trois générations. L'écriture est parfaite et pourtant… Pourtant je n'ai pas réussi à prendre du plaisir à sa lecture… pourtant j'ai même peiné à le finir… pourtant j'avais adoré le roman du même auteur « entre ciel et terre », pourtant je reconnais que le livre est rempli de réflexions sur le sens de la vie, sur l'amour et sur la mort…. L'auteur passe d'une génération à l'autre parfois d'un paragraphe à l'autre pour raconter une anecdote ou un fait qui semble anodin d'un premier abord mais qui participe à l'ensemble du puzzle. Alors oui il s'agit sans doute d'un très bon livre… Disons seulement que celui-ci ne me convenait pas….
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