Il est des poètes dont l'on connait des poèmes entiers,
il est des poètes dont l'on ne connait que quelques vers,
Il est des poètes que l'on ne connait que par des traductions -
si possibles quelques traductions dans notre langue maternelle,
et quelques traductions dans des langues qui nous sont familières,
de manière à ce que le chant du poète puisse exister en nous(1),
et que brille en nous la gloire solaire de leur pays inconnu(2) '
ou les jours unijambistes ont des rêves démesurés.(3)
Quand le poète,
tel un disciple de
Tchouang Tseu
ne sait plus si la mer est lui,
ou si lui est la mer... (4)
Lisez les beaux poèmes de Steinarr dans la très belle traduction de
Régis Boyer – il est délicat de commenter une traduction d'une langue que l'on ne connait pas – mais ici le résultat me séduit complètement
1 'Je n'ai existé que dans mon chant' (
Steinn Steinarr)
2 (
Christophe Colomb) 'la gloire solaire de pays inconnus brillait sur tes cheveux poissés'
3 (Le chemin et le temps) 'Les jours unijambistes des rêves démesurés'
4 La mer
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