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sur 16384 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Salinas, Californie. George Milton et Lennie Small - ce dernier est une force de la nature dépourvu d'intelligence - se font engager dans le ranch pour y travailler. Ils ont un rêve : posséder leur lopin de terre et, pour Lennie, avoir des lapins pour s'en occuper. Rien n'ira comme prévu : Lennie tue la bru du propriétaire, sans le vouloir réellement. S'en suit une chasse à l'homme à laquelle George est obligé de participer. Lequel, ayant trouvé Lennie avant les autres, préfère le tuer plutôt que de le laisser à la cruauté des propriétaires.
D'une beauté simple, Des souris et des hommes célèbre l'amitié indéfectible entre deux âmes.
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Deux types courent après leur rêve: posséder un petit lopin de terre et vivre ensemble, heureux et sans contraintes de travail.
L'un des deux, Lenny, est fragile mentalement, mais George, son pilier depuis toujours, l'épaule à chaque difficulté.
Sera-t-il toujours là pour lui?
Ils fuient tous les deux vers un nouveau ranch, un nouveau lieu de travail. Ils fuient car Lenny "a fait quelque chose de mal", mais qu'a-t-il fait? Ne recommencera-t-il pas?
Ce roman, dans lequel l'amitié tient une place essentielle, nous prouve que par amitié, on est capable de tout pour "protéger" l'autre.
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Oui, je sais, nombre de lecteurs considèrent ce récit comme un chef-l'oeuvre. L' écriture, le style direct et la justesse des dialogues en font une oeuvre maitresse de la littérature américaine, sans doute. Je porte un autre regard, dans le contexte de l'époque, les années soixantes, le style cow-boy est de mise, l'histoire est tout à fait banale, prévisible même, Lennie avec sa force herculienne écrase invonlontairement les petits animaux, il ne fait rien avec intention, mais ce qu'il fait, il le fait jusqu'au bout, avant de réaliser qu'il est encore une fois allé trop loin, Alors ce qui arrive avec la femme du patron n'est qu'une répétition ? Étiez-vous vraiment surpris ? Puis le dénouement tragique, encore surpris ? Pas vraiment. C'est une question de goût, mais l'histoire, n'a rien l'exceptionnelle, ni de franchement émouvant. George est le pilier, le tuteur de Lennie, le tout enrobé de rêves, d'espoir dans un monde où ces aventures ne font pas exception. Je ne vais pas dans le sens du courant des critiques de ce livre, j'aime beaucoup le dialogue, mais l'histoire me laisse tiède, et c'est l'histoire qui compte, la sémantique, les critiques littéraires peuvent bien s'amuser avec, mais c'est secondaire, l'histoire avant tout.
J'étais curieux de lire ce récit si connu, c'est fait, je ne ferai pas de fièvre ce soir, donc trois étoiles.
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Un livre unanimement reconnu comme un chef-d'oeuvre par les thèmes qu'il aborde en très peu de pages: l'amitié, la fidélité, le racisme, les distinctions de classes sociales, la violence sourde, l'innocence, le rêve fracassé. Une histoire très simple de deux journaliers très différents, pourtant tellement semblables, et de l'environnement d'un ranch qu'ils vont brièvement côtoyer. Une montée palpable d'une tension jusqu'au paroxysme; pourtant les mots sont simples et la violence jamais exprimée en tant que telle. Une courte histoire, celle de la poursuite d'un bonheur simple qu'un destin implacable vient empêcher. La finale est éblouissante et laisse au lecteur la liberté de son imagination.
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Il y a fort longtemps, j'avais entendu François Mitterrand, qui à l'occasion d'une émission télévisée, avait cité John Steinbeck en des termes élogieux. J'ai donc voulu faire connaissance avec cet écrivain et j'ai tout de suite aimé son écriture fluide, sans fioritures que j'ai découverte dans les "raisins de la colère", "à l'est d'Eden", "le poney rouge" ou encore dans "en un combat douteux" mais je n'avais pas encore lu "des souris et des hommes".
Ce récit sobre, d'une grande simplicité trace le chemin de la fatalité humaine au travers de personnages simples et inoubliables. Il est construit comme une parodie et dès le début le drame est annoncé. La cruauté de l'humanité se révèle.
Les projets des souris et des hommes souvent ne se réalisent pas. Ils ne savent pas ce qui les attend et personne n'échappe à son destin
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J'ai voulu lire ce classique américain parce que dans la série Lost, le personnage Sawyer y fait référence plusieurs fois. Si, si... Véridique...
Le problème avec les classiques c'est que tout le monde en parle comme si tout le monde l'avait lu, ce qui enlève l'effet de surprise à la lecture pour les retardataires (incultes) comme moi. Dans mon cas je me souvenais carrément de la dernière scène du livre que Sawyer avait décrite en détail...
Bref, pour la trame de fond, vous l'avez compris, j'ai malheureusement été spoliée. Je dis malheureusement parce que j'ai tout de même été émue; du coup, je me demande si je n'aurais pas attribué plus d'étoiles en découvrant cette histoire entièrement par moi-même.
Pour la forme, je dois dire que John Steinbeck a une écriture très accessible et pourtant très profonde. Comme J. Kessel le dit en préface, sans utiliser moult descriptions, il réussit à nous faire ressentir la personnalité de chaque personnage sans équivoque. Et ça ne doit pas être un exercice donné à tout le monde.
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8/10
Un livre rare et court. Une histoire forte de sens. Des souris et des hommes traite de l'handicap. le récit se veut moralisateur mais le lecteur ne s'en rend pas vraiment compte tellement l'histoire est profondément humaine. le décor de l'histoire se situe aux Etats-Unis au début du siècle. Georges et Lennie sont ouvriers. Les deux hommes rêvent de liberté, ils aiment les plaisirs simples, ils souhaitent une maison, ils parlent ensemble de leurs projets d'autosuffisance. Lennie est un géant il peut tout le meilleur, le pire. Lennie est tactile, il est docile avec Georges. Lennie attardé aime t-il trop ?
Un extrait de fnac.com :
"Les deux hommes levèrent les yeux car le rectangle de soleil de la porte s'était masqué. Debout, une jeune femme regardait dans la chambre. Elle avait de grosses lèvres enduites de rouge, et des yeux très écartés fortement maquillés. Ses ongles étaient rouges. Ses cheveux pendaient en grappes bouclées, comme des petites saucisses. Elle portait une robe de maison en coton, et des mules rouges, ornées de petits bouquets de plumes d'autruche rouges."
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C'est un roman court, qui se lit très rapidement. D'autant plus rapidement qu'il ne présente pratiquement que des dialogues (en tout cas, beaucoup).
C'est une histoire sur une belle amitié et elle nous montre les sacrifices que nous sommes parfois obligés de faire pour ceux que l'on aime. Car oui, c'est de l'amour (fraternel) qui existe entre Georges et Lennie.
Malgré tout, je ne vois pas pourquoi tout le monde cri au chef d'oeuvre. Oui il est bien, mais je le trouve un peu court pour le placer parmi "mes" chefs d'oeuvre. Cela m'a malgré tout donné envie de mieux connaître l'auteur, dont d'autres romans sont célèbres (tel Les raisins de la colère).

[... Plus de détails sur le blog]
Lien : http://le-fataliste.fr/justi..
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Dès les premières lignes, j'ai eu une impression de déjà-vu. Un grand benêt avec un petit gars lui faisant la morale et lui permettant de vivre une vie normale en faisant le tour des fermes. La suite a confirmé ma première impression.
Il y a fort longtemps, dans une salle obscure tenue par un professeur d'anglais, j'avais vu ce film réalisé par Gary Sinise.

C'est toujours plus difficile ensuite de lire un roman en sachant déjà tout ce qui va se passer, et surtout la fin. Mais le style d'écriture est agréable et nous garde en haleine. une lecture qui me donne envie de découvrir plus intensément cet auteur.
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Encore une fois, le dieu du random a tranché pour une lecture en attente, prenant la poussière. Un classique, un monument pas si suranné qui m'a pourtant laissé de marbre malgré les descriptions d'une nature indolente, et de personnages bien campés dans une Amérique profonde des années 30. Période post-krach de 1929 bien entendu, amenant de pauvres hères à trouver des emplois précaires de fermes en ranchs selon les saisons, des rêves pleins la tête d'avoir un jour un lopin de terre pour juste vivre normalement au lieu de vagabonder d'états en états.

Nous retrouvons donc un duo. Un futé, et un “simplet”. le premier accompagne et protège le second qui ne maîtrise pas sa force et fait bien des bêtises… Évidemment, nous croisons d'autres hommes. Pour beaucoup à l'éclat terni. Bien des désillusions aussi, et sans surprise, on se doute de l'implacable et prévisible tragédie quand surgit la femme, elle aussi pleine de vieux rêves évanouis...

Le texte est court et sobre. La condition des travailleurs renvoie à celle, plus contemporaine, des ouvriers agricoles sans papier exploités et vivant dans des conditions insalubres; ainsi qu'aux cueillettes saisonnières généralement mal rémunérées avec pas mal d'abus, puisque les choses n'ont pas tant changé qu'on soit aux Etats-Unis ou ici.
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