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Critique de Allantvers


Ah Steinbeck et sa chère vallée de la Salinas! Un monde en soi dont,d'oeuvre en oeuvre, on ne finit jamais de faire le tour car chacune en révèle de nouveaux aspects.
Loin de l'humanité rieuse et chaude des Paturages du ciel ou de Tortilla Flat ce recueil détonne pourtant par sa noirceur, plutôt rare chez l'auteur. Dans cette quinzaine de nouvelles, que d'amertume, de violence, de regrets et de frustration! que l'auteur distille sur un large étal de tons, du plus dramatique au plus cocasse.
Je retiens particulièrement de ces pièces qui m'ont toutes plu les angoissantes Johnny l'ours, le ventriloque délateur et le serpent dont un biologiste va découvrir avec effroi le potentiel sexuel.
Un petit déjeuner, souvenir d'un moment de grâce est lumineuse; La caille blanche, symbole des phantasmes morbides dune femme, est dérangeante. Enfin je me suis surprise à frémir avec le petit Jody dans la nouvelle initiatique pour enfants le poney rouge, petite merveille de naturalisme champêtre.
Et toujours, à chaque ligne, la nature plantureuse et la lumière dorée de cette vallée qu'à force on a l'impression de bien connaître, partageant avec Steinbeck son amour des lieux et des pauvres humains qui l'habitent.
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