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sur 6406 notes
Un des tous meilleurs livres que j'ai pu lire jusqu'à maintenant.
Quel livre et quelle histoire !
Les membres d'une famille de métayer sont obligés par les propriétaires terriens de quitter leurs terres. Ils partent comme des milliers d'autres vers la Californie où se trouve un hypothétique avenir.
Une écriture sobre, une histoire tragique qui vous prend aux tripes... Un grand livre.
Un auteur qui est capable sur trois pages de vous raconter la traversée d'une route par une tortue sans qu'un bâillement vienne interrompre votre lecture... Est sûrement un écrivain de talent, c'est le cas de John Steinbeck.
Un livre et un auteur d'un grand humanisme.


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Il y a des livres qui m'intimident. Autour desquels je tourne pendant des années. Des livres qui sont de tels monuments littéraires, que je n'ose me lancer dans l'aventure. Parmi ces livres, il y a ce roman de John Steinbeck, considéré presque unanimement comme un chef d'oeuvre, qui valut à son auteur le prix Pulitzer en 1940 et classé 10ème sur la liste des meilleurs romans de langue anglaise du XXème siècle, établie par la Modern Library. Ce n'est pas rien. Pourtant, John Steinbeck est un auteur particulièrement important pour moi. J'ai toujours aimé lire, mais c'est ma rencontre avec son roman Des souris et des hommes à l'adolescence qui m'a ouvert les portes de la littérature (je ne remercierai jamais assez l'enseignante de 4ème qui avait inscrit ce roman au programme des lectures imposées !).

Les éditions Gallimard ont récemment proposé une réédition du roman dans une nouvelle traduction. J'en ai feuilleté quelques pages à la librairie et après cela, je n'avais qu'une hâte, lire enfin ce roman ! Mais je l'ai lu dans la version poche (et donc dans l'ancienne traduction) qui patientait depuis des années dans ma PAL.

Dans les années 30, les répercussions de la crise économique conjuguées à une série de sécheresses et de tempêtes de poussière provoquées par la mécanisation de l'agriculture, poussent des milliers de métayers pauvres sur les routes. Ils prennent la direction de la Californie, à la recherche d'une vie meilleure.

Alors qu'il sort de prison, Tom Joad trouve sa famille sur le départ. Tous prennent place à bord d'un vieux camion transportant tout ce qu'ils ont pu emporter avec eux. Un long périple les attend, semé d'embuches, avant d'atteindre enfin leur destination finale et de tenter de trouver de quoi subvenir à leurs besoins.

Donc ça y est, je l'ai lu. Mais que dire maintenant ? Que dire qui n'ait pas déjà été dit ? Que dire qui soit à la hauteur de ce chef d'oeuvre ? C'est une oeuvre dramatique, bouleversante d'humanité, un cri de révolte et de désespoir, portée par une énergie universelle. Portée aussi par un personnage sublime. Man, le coeur de la famille, qui porte les siens à bout de bras, mue par une détermination sans faille à sauver ceux qu'elle aime. Un personnage solaire, puissant et profond. Evidemment, l'écriture de John Steinbeck est magnifique. Qu'il décrive les paysages ravagés de l'Oklahoma ou les terres fertiles de Californie, qu'il fasse parler ses personnages dans leur langage familier ou nous partage leurs pensées intimes, qu'il se livre à des réflexions philosophiques ou nous raconte une scène bouleversante. En parlant de scène bouleversante, la scène finale du roman est d'une beauté absolue !

Mais le roman a également une portée documentaire. L'histoire de la famille Joad est celle de milliers de fermiers américains et cet aspect est confirmé par la structure du livre. Les chapitres romanesques sont entrecoupés courts chapitres généraux consacrés aux aspects sociaux, économiques, historiques, …

Bref, je n'ai rien dit qui n'ai déjà été dit sur ce roman et il y a tant de choses que j'aurais pu dire encore... Comme des milliers d'autres lecteurs avant moi, je suis bouleversée par Les raisins de la colère.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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J ai consacré 15 jours de mon temps à la lecture de ce chef-d'oeuvre. Mais comme ça en valait la peine. Quelle claque!!!
L écriture est sublime, c est le récit de la misère,du combat pour la survie, cq chapitre sent la poussière, le vent, le froid.
C est un tableau saisissant d'une époque, la grande dépression, qui débute lors du krach de 1929et se termine au début de la seconde guerre mondiale.
On suit les aventures d'une famille pauvre de metayers, les Joad, leurs cultures étant anéanties par le Dust Bowl, ils n arrivent plus a honorer leurs dettes, ils sont chassés de chez eux et espèrent trouver du travail en Californie.
S en suit une épopée tragique avec son lot de malheurs, de morts, et de misère.


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Les raisins de la colère est un classique de la littérature américaine, écrit par Steinbeck, prix Nobel et classés à la 10ème place des 100 meilleurs livres du XXème siècle selon la Modern Library.

Pour être honnête, j'étais très sceptique de base. le style et l'écriture de certains romans "anciens" peuvent être parfois très compliqué à suivre.

Et, il m'a effectivement fallu une cinquantaine avant de rentrer véritablement dans l'histoire. Mais ensuite quelle découverte ! J'ai été complément happée dans ce roman qui se déroule lors de la Grande Dépression.

L'intrigue débute quand Tom Joad sort de prison. Alors qu'il rentre chez lui, accompagné dun ancien pasteur Jim Casy croisé en route, il découvre que la ferme familiale a été désertée. Déconcerté, Tom suit son oncle John chez lui où ils retrouvent les membres de la famille Joad, prêt à partir pour l'Ouest en quête d'une vie meilleur. Commence alors une longue épopée semée d'embûches afin de rejoindre la Californie.

Les raisins de la colère est un roman documentaire, alternant entre une mise en contexte et les aventures de la famille Joad. Grande fresque historique, il dépeint avec subtilité et émotion, le quotidien de toutes ces familles jetées sur les routes. J'ai été bouleversée et pris au tripe. On se doute dès le début que leur "paradis" va se révéler être un enfer, et pourtant on comprend leur abnégation à avancer. le système, parfaitement rodé pour exploiter jusqu'à la moelle les travailleurs et cela à un prix de plus en plus dérisoire, est machiavélique. Les ouvriers sont pris au piège dans cette toile de financiers véreux et d'employeurs peu scrupuleux, sans réelle échappatoire et sans perspective d'amélioration. Les rares grèves sont matées très vites par une milice bien préparée ( et avec une faible opposition ). Seule éclaircie dans ce tableau bien sombre, qui mérité son prix Nobel par sa justesse d'écriture, l'entraide entre les immigrants. C'est elle, qui finalement va accompagner nos personnages tout au long de ce roman. C'est grâce à elle qu'ils arriveront jusqu'en Californie, y trouveront un travail ( très momentané), un toit (tout aussi momentané), de l'aide, du réconfort... Seule la fin de ce livre qui n'en ai pas vraiment une m'a quelque peu déçu.

Pour conclure, ce roman est une piqûre de rappel (utile) à la fois sur l'histoire des Etats-Unis mais plus généralement sur les drames économiques et humains et sur l'implacable machine qu'est le capitalisme fou, broyant tout sur son page.

Si vous avez aimé ce livre et que vous voulez continuer dans les romans historiques sur des périodes sombres, je vous conseille le merveilleux roman contemporain "Max" de Sarah Cohen Scali, qui évoque la seconde guerre mondiale et les "Lebensborn". Et si au contraire, vous souhaitez plus de gaieté dans vos lectures, je vous conseille "Utopies réalistes" de Rutger Bregman qui ouvre l'esprit sur d'autres manières d'appréhender certains problèmes sociaux, politiques et économiques.

N'hésitez pas à découvrir d'autres pépites sur mon blog : Carnet de bord littéraire
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Oklahoma, années 1930. La famille Joad se voit spoliée de ses terres par la banque qui remplace les petits agriculteurs par des tracteurs. Leur maison est détruite, leur terre confisquée; ne reste que l'exil vers la Californie, paradis des saisonniers, contrée d'abondance si on en croit les prospectus distribués dans tout le pays.

Accompagné de l'ex-pasteur Casy, la famille au complet s'embarque sur un camion, cap vers l'Ouest. Pa, Man, l'oncle John hanté par ses péchés, Grand-père, Grand-Mère, Tom fraichement sorti de prison, Al, Rose de Sharon attendant famille, son fiancé Connie, les deux enfants et le chien sont les protagonistes de ce qui commence comme un road movie; avaries au véhicule, pompistes méfiants, automobilistes en difficulté ayant tout misé sur ce déménagement, visites de la Mort, routes barrées par la police, traversées du désert, des chaînes de montagnes et enfin: la terre promise avec ses vergers à perte de vue. La description des paysages nous laisse entrevoir une Amérique encore quasi sauvage, une nature grandiose. Les rencontres sur la route dessinent une scission de la population entre salariés et migrants, les premiers se méfiant des seconds, les seconds s'unissant face à l'adversité. Et cet exode nous rappelle avec force que les choses n'ont pas tellement changé en presqu'un siècle, les migrants de hier devenus les oppresseurs d'aujourd'hui.

La vie californienne se révèlera rapidement n'être pas celle que les Joad avaient imaginée : le travail est rare pour ces milliers d'exilés, les salaires bien trop bas pour nourrir une famille, les conditions d'hébergement rudes dans les camps de fortune, le racisme "anti-Oakies" présent partout. Alors certains s'organisent : ils dirigent les camps du gouvernement sur les principes anarchistes, se révoltent contre les employeurs en se mettant en grève, vivent en communauté, partageant leur pain. Sera-ce suffisant pour contrer le capitalisme ? Vous connaissez probablement la réponse mais tout au long de ce roman, Steinbeck met en exergue la solidarité, la volonté de vivre de façon juste et décente. Un autre monde reste possible !
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La famille Joad, comme beaucoup d'autres, doit quitter les terres qu'elle occupe en Oklahoma. Faute de pouvoir rembourser leur emprunt bancaire, les familles sont contraintes par les financiers de céder leur bail pour une culture plus rentable, celle du coton. Or l'on sait que le coton ruine les terres et ne peut qu'être planté une fois à un même endroit, on envisage déjà l'idée de profit à court terme que l'utilisation du tracteur, vu comme un Moloch qui dévore le gagne-pain des pauvres, vient renforcer. Voilà donc la famille Joad partie vers la Californie- Eldorado, avec armes et bagages, enfants et grands parents, tous personnages hauts en couleurs, personnalités fortes et humaines à la fois. Ainsi Tom, qui sort juste de prison pour avoir tué un homme au cours d'une rixe, en état de légitime défense, ce grand père « Grampa », figure tutélaire de la terre abandonnée et qui au dernier moment refuse de partir :

This here's my country. I b'long here. An' I don't give a goddamn if they's oranges an' grapes crowdin' a fella outa bed even. I ain't a going. This country ain't good but it's my country. (103)
(Ici, c'est mon pays. C'est d'là que je viens. Et qu'est-ce que j'en ai à foutre s'il y a des oranges et des raisins qui débordent des lits ! Je pars pas. Ce pays est pas bon mais c'est mon pays.)

et bien sûr, au centre de tout ce petit monde, trône Ma, mère courage qui a toutes les qualités de la pionnière et qui secoue ceux qui geignent sur leur sort ou qui se laissent aller un peu.
Car la famille Joad, le moins qu'on puisse dire, n'a guère de chance, et se retrouve même dans une mouise noire. Car bien sûr, la Californie ne se révèle pas être le rêve escompté, les propriétaires de vergers censés les employer ont envoyé plus de tracts qu'ils n'avaient besoin de main d'oeuvre et peuvent ainsi baisser les paies comme bon leur chante, et tous ceux qui trouvent ce procédé révoltant sont soupçonnés d'être des « rouges » et sont vite embarqués par la police. La police justement, qui, les Joad le répètent , est plus source de trouble que de maintien de l'ordre, provoque violemment et embarque les « agitateurs ».
Dans ce contexte de crise économique où les pauvres ne vivent plus mais survivent avec ce qu'il leur reste, une vieille voiture reconvertie en pickup qu'il faut réparer souvent en cours de route, qui mange de l'essence mais qui finalement reste l'ultime rempart contre l'adversité. En ce sens, le scènes de mécanique avec Al, qui rêve d'avoir un garage et son grand frère Tom, sont des passages d'un réalisme grandiose entre la récupération des pîèces dans une casse et le remontage sur place. Ce roman qui traite d'une Amérique des très pauvres, des travailleurs à la merci des financiers est d'une rare actualité. On pense au récents déboires du crédit au USA, aux travailleurs Mexicains, aux chansons de Tom Waits ou de Bruce Springsteen qui intitula un de ses albums, justement, « The Ghost of Tom Joad »(Le fantôme de Tom Joad)(1995). La solidarité est de mise plus que la concurrence, la cupidité étant de l'autre bord comme l'affirme Ma:
“I'm learnin' one thing good,” she said. “Learnin' it all a time, ever' day. If you're in trouble or hurt or need – go to the poor people. They're the only ones that'll help – the only ones.” (345)
(« Je suis entrain d'apprendre une bonne chose, dit-elle, et je l'apprends toujours un peu chaque jour. Si tu es en difficulté, meurtri ou dans le besoin – va vers les pauvres. Ce sont les seuls qui t' aideront – les seuls. » )
En achetant les terrains, les banquiers créent des esclaves pour le profit, qui, comme de nos jours, est destiné à une abstraction, ce qu'on veut être une abstraction. En fait ils achètent des hommes, misent sur leur vie entière ainsi que le précise Tom :

You're buying years of work, toil in the sun ; you're buying a sorrow that can't talk. But watch it, mister.
(Vous achetez des années de travail, de labeur au soleil; vous achetez un chagrin qui ne peut s'exprimer. Mais faites gaffe, monsieur.)

Mais, d'un point de vue plus littéraire, les raisins de la colère raconte une épopée biblique, allégorie du passage vers la mort attestée par le voyage vers l'ouest où les protagonistes, chassés de leur eden d'origine participent à un exode pour finir au déluge. le style se rapproche de la Bible : répétitions des vérités ressassées comme pour s'en convaincre mais mâtinées d'une langue populaire, qui dans la version originale doit être un calvaire pour les débutants. de fond en comble un roman d'une très grande facture (sociale ?)
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Les raisins de la colère. Ce livre que j'ai lu quand j'étais très jeune et que je redécouvre quelque quarante ans plus tard, m'a carrément subjugué par sa puissance émotive, sa force et l'histoire de cette famille jetée sur les routes de l'exode rural. Cette lecture remplie de douleurs, d'injustice, et d'Amour fut pour moi des moments d'émotions intenses où quelques fois, les yeux brumeux je devinais le visage musclé de Man, personnage éblouissant de la famille Joad.
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Des chapitres qui alternent sur la quête d'une famille ruinée qui rêve de refaire sa vie en Californie, et des chapitres plus généraux sur la misère des Ossies, qui ne sont pas des exposés secs mais au contraire sont portés par un souffle épique assez poétiques, presque messianiques - les références bibliques sont nombreuses, dans un livre engagé. Une très belle scène finale en apothéose.
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Tom Joad sort de prison. En route pour chez lui, il rencontre Jim Casy, un ancien prédicateur, avec qui il partage des souvenirs d'enfance. Ils font la route ensemble. Alors qu'ils arrivent à la ferme familiale, ils s'aperçoivent que celle-ci a été désertée. Déconcertés et un peu perdus, Tom et Jim décident d'aller chez l'Oncle John où ils retrouvent les autres membres de la famille Joad. Ces derniers sont en train de charger un camion avec ce qui leur reste de biens pour partir vers la Californie. Bien que ce projet enfreigne les termes de sa liberté conditionnelle, Tom décide de partir avec sa famille. L'ancien pasteur J. Casy se joint également à la famille.

Steinbeck retrace ici le parcours d'une famille lors de la Grande Dépression de 1929, avec un réalisme poignant. En raison des prix extrêmement bas, aucun bénéfice ne peut être engrangé sur les récoltes. Agriculteurs expulsés de chez eux par la mécanisation et l'industrialisation, ils voient les banquiers propriétaires chasser par milliers des familles de fermiers comme eux et les terres reprisent par de gros exploitants. C'est la fin de cette utopie selon laquelle chaque citoyen américain aurait un bout de terre qu'il pourrait cultiver pour se nourrir lui et sa famille. La Route 66 se couvre alors de pauvres éclopés qui s'en vont vers l'Ouest. C'est dans un voyage semé d'embuches qu'ils tentent de rejoindre la Californie, terre perçue comme la terre promise. Au fil des pages, on se laisse facilement pénétré par cet univers. Une vraie descente aux enfers.

A travers ce voyage vers l'Ouest, c'est avant tout la perte de l'humanité d'une société à la dérive, que narre l'écrivain en y jetant un regard lucide et pertinent. La famille va se disloquer, connaître la faim, la soif, l'injustice, la peur, la mort, la colère. Steinbeck ne laisse aucun espoir, aucun avenir à ses personnages. C'est dur, violent, vrai.

Celle qui m'a le plus impressionnée, c'est Man Joad, la mère de famille, aimante et dévouée. Elle s'efforce tout au long du récit de garder sa famille soudée et unie. Malgré les terribles épreuves traversées, elle ne perd pas la foi et la confiance. C'est la « citadelle de la famille ». Un très beau personnage féminin, plein de force.

Publié en 1939, ce roman est considéré par la presse comme un pamphlet communiste qui lui reproche ses prises de positions socialistes et sa vulgarité. le livre sera interdit dans plusieurs villes californiennes mais connaitra quand même le succès. Adapté au cinéma par John Ford, il recevra le prix Pulitzer en 1940 et le film remportera plusieurs Oscar. Steinbeck, lui, recevra le prix Nobel de littérature en 1962 pour l'ensemble de son oeuvre.

Le titre du roman, Les raisins de la colère, Graps of wrath en anglais, est tiré de l'hymne patriotique américain The Battle Hymn of the Republic, chanté par les Unionistes (soldats du Nord des Etats-Unis). Ce chant est à la fois républicain et religieux. Il fait référence au vin de l'indignation divine décrit dans l'Apocalypse de Saint-Jean, avec lequel les anges de Dieu mouilleront la Terre alors dominée par la Bête. (chp 25 du roman)

Ce roman fait partie des classiques de la littérature américaine et mondiale. Je suis contente de l'avoir lu.

Lien : http://argali.eklablog.fr/le..
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Un roman qui retrace l'épopée d'une famille de métayers contraints à l'émigration, expulsés de leur ferme, à l'époque de la grande dépression, aux États-Unis. On suit ainsi leur parcours à travers plusieurs états, avec toutes les difficultés et la misère qu'ils rencontrent. On est plongés au coeur d'une tranche de leur vie, au coeur d'une famille. de temps à autre, l'auteur insère un petit chapitre qui décrit tantôt le climat plus général qui entoure les événements en cours, ou nous glisse dans une scène de vie, un fragment d'autres vies voisines. le récit est puissant, touchant, beau, humain et poétique. Ce livre m'a retourné et figure parmi mes préférés. Fabuleux.
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