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Pef (Illustrateur)
EAN : 9782729600822
27 pages
Interéditions (01/06/1984)
4.49/5   63 notes
Résumé :

Claude Steiner est psychothérapeute et il a un jour imaginé d'expliquer l'Analyse transactionnelle aux enfants. Le résultat est cet adorable conte, joliment illustré des dessins chauds et doux de PEF. Un charmant album que s'arrachent les enfants... et les grands enfants depuis près de 20 ans.Public concerné : Jeunesse - Grand public.
L'histoire des Chaudoudoux est une allégorie des relations humaines, où l'on apprend que la tendresse et la géné... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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On a tous besoin de
"chaudoudou!", un petit bonheur gratuit...
Pour renforcer la cohésion en classe, la confiance en soi et l'empathie, voici une activité, pour les enfants:
Plier une feuille en accordéon, chaque enfant met son prénom, puis la feuille passe d'élève en élève. Chacun va écrire un (ou plusieurs) mot gentil, une qualité, ou un "chaudoudou" sur la feuille, sans regarder ce que le précédent a mis...
Ensuite, quelqu'un lira ce que tous ont écrit...


Le conte parle de l'art du Bonheur et de rendre les autres heureux, du plaisir de donner et de recevoir.


Au début, tous dans le village étaient heureux, car chacun recevait à sa naissance un sac INÉPUISABLE de chaudoudoux.
On pouvait donner un chaudoudou, sans craindre la pénurie. "Celui qui en recevait un se sentait chaud et doux de partout.
Et comme ils étaient gratuits, on pouvait en avoir autant qu'on en voulait."


Mais, la sorcière Belzepha fit croire à Timothée qu'il n'aurait plus de chaudoudoux, s'il les donnait sans compter (afin de vendre philtres et potions de bien-être, ou vaccins).
Timothée devint avare de ses chaudoudoux, il contamina sa femme Marguerite, ses enfants et... tout le village.


Sans chaudoudoux, "les gens se ratatinerènt et vinrent à mourir." Ils préféraient échanger les froids-piquants de la sorcière que les chaudoudoux...


Certains trichèrent en faisant passer les froids-piquants pour des chaudoudoux, personne ne s'y retrouvait.


Jusqu'à ce qu'une jeune femme vienne d'un autre village et distribue ses chaudoudoux, à tout le monde, sans compter...


Que va-t-il se passer ?
On avait promulgué des lois, dans ce village, pour protéger les gens. Des lois comme les interdictions de vendre à tort et à travers des produits non essentiels, des interdictions de déplacement, de s'embrasser ou de se faire des câlins, et même des interdictions de sourire, de rire ou de... faire la fête !
Pour le bien-être des gens... Et les empêcher de tomber malades.


Et les froids-piquants? Merci de voir en commentaires...
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Magnifique petit conte qui dit plus que n'importe quelle analyse philosophique ou sociologique sur nos sociétés d'aujourd'hui !
Distribuer un chaudoudou est un geste inné,gratis,qui nous vient du coeur,sans aucun calcul.Qui a encore ce don, de pouvoir en distribuer sans peur , ni arrière-pensée,possède une richesse et une force inouïes..Mais aujourd'hui donner un chaudoudou susciterait souvent la méfiance de la partie opposée à laquelle il est offert...méme nous peut-être pourrions éprouver cette méfiance dans le cas contraire.
Le monde a changé, Claude Steiner finit son conte sur une note d'optimisme que je veux bien partager.
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Oyez ! oyez ! bonnes gens et gentes babéliotes, l'histoire, dans des temps très anciens, de Timothée et Marguerite qui vivaient heureux, très très heureux et avaient beaucoup d'amis grâce aux chaudoudoux que les habitants du village recevaient à leur naissance. chacun pouvait distribuer des chaudoudoux, et ceux qui en recevaient se sentait tout chauds, tout doux. Et on était heureux.

Mais la sorcière Belzépha n'aimait pas voir les gens heureux, elle ne vendait plus de philtres et de potions, elle sema quelques graines de jalousie dans l'esprit de Timothée et peu à peu dans le village, on se mit à économiser les chaudoudoux, mais Belzépha ne se contenta pas de cette méfiance des habitants, elle distribua des sacs de froid-piquants, et ceux qui en recevaient devenaient froids et hargneux, mais disait-on, faute de chaudoudoux, il vaut mieux recevoir un froid-piquant car sans aucun des deux, on risquait de se ratatiner et même de mourir !

Cet album merveilleux est le fruit du travail de Claude Steiner, psychologue et disciple d'Eric Berne, le fondateur de l'analyse transactionnelle dont l'objectif est d'apprendre à gérer la communication, d'étudier les rapports entre les personnes en fonction de sa personnalité.

Ce conte est chargé d'enseignements pour les grand et les petits, et le plus important des messages qu'il délivre, c'est que l'on se sent bien quand on reçoit une caresse, un compliment, que l'on nommera en AT, un stroke positif et qu'il vaut encore mieux un stroke négatif (froid-piquant) que de l'indifférence.
On comprendra alors aisément pourquoi des enfants voire des adultes peuvent se faire remarquer par le négatif.

Et la morale de cette histoire, c'est qu'il faudrait pouvoir garder une âme d'enfant : ne pas se poser trop de questions, et que nous, adultes, nous avons une grande responsabilité auprès des plus jeunes, nous avons à leur apprendre à distribuer de toute urgence, des chaudoudoux.

Cet album est utilisé lors des formations en Analyse Transactionnelle et il y aurait encore beaucoup à écrire sur cette pépite, mais je laisse le soin aux lecteurs de le découvrir et de lui réserver une belle place dans la collection des albums jeunesse.


Mon île déserte se remplit, j'ai de quoi bâtir une hutte avec les livres que je veux emmener, et cet album fait partie du voyage.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Il était une fois, dans des temps très anciens, un pays où les gens vivaient très heureux. Rien d'étonnant à cela : chacun de ses habitants se voyait offrir, à sa naissance, un sac contenant un nombre inépuisable de chaudoudoux. Ils avaient le pouvoir de donner à ceux qui les possédaient la sensation d'être comme eux : chaud et doux de partout. Dès qu'on en sortait un du sac, dès qu'on en recevait un en cadeau, il se mettait à sourire et à s'épanouir de façon câline et contagieuse. Les chaudoudoux étaient très appréciés et s'offraient sans retenue, répandant le bonheur dans tout le pays. Malheureusement, la sorcière Belzépha, se mit en colère : les gens étaient trop heureux, ses philtres et ses potions ne se vendaient plus. Elle monta alors un plan machiavélique et réussit à faire croire à un des habitants que son épouse, à force de donner ses chaudoudoux à ses enfants, amis et voisins, n'en aurait bientôt plus pour lui. Inquiet, il se mit à surveiller sa femme, à se plaindre ou à tempêter quand elle se montrait trop dispendieuse à son goût. Témoin de tout cela, leurs enfants se mirent aussi à limiter leurs offrandes et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, le malaise se propagea comme traînée de poudre dans tout le pays. Chaque jour, chacun devint plus égoïste, voir même avare, mais aussi, en parallèle, moins heureux parce qu'en manque de la chaleur et de la douceur des chaudoudoux. Les gens s'arrêtèrent de sourire, de se montrer gentils, certains commencèrent à se ratatiner, parfois même ils mourraient. le commerce de Belzépha redevenait prospère… mais elle ne voulait pas que les gens meurent pour augmenter encore ses profits. Alors, elle créa les froids-piquants, qui ressemblaient un peu aux chaudoudoux, mais qui prodiguait le froid et la mauvaise humeur… Qu'est-il donc advenu de ce charmant pays tombé aux mains de la perfide sorcière ???
Mon avis : Cet album est l'adaptation française de « A Warm Fuzzy Tale », un célèbre conte écrit en 1969 par Claude Steiner, psychologue et disciple d'Éric Berne, le fondateur de l'Analyse transactionnelle. Celle-ci est utilisée pour comprendre, gérer, changer et surtout tenter d'améliorer les relations entre des individus, ou au coeur de certaines organisations ou entreprise. « 1969 – 2012, 53 ans !!! » ce conte doit être complètement dépassé, me direz-vous sans doute. Et bien croyez-moi, ce n'est pas du tout le cas, je trouve même qu'il n'a jamais eu autant d'écho qu'aux jours d'aujourd'hui et qu'il reprend plus que jamais toute sa signification. Mais que sont les chaudoudoux ? A mes yeux, ce sont des bonjours, des sourires, des petites attentions, des soutiens et des caresses, toutes ces petites choses qui rendent le quotidien plus aérien, plus léger, qui nous arment un peu plus contre les difficultés de la vie et l'adversité. Toutes ces petites choses qui nous donnent la sensation d'être reconnu par l'autre. A ne pas en recevoir, on se sent solitaire, transparent. A ne pas en offrir, on devient égoïste, centré sur sa seule petite personne. Dans la deuxième phase de son plan démoniaque, la sorcière Belzépha crée les froids-piquants que je comparerais au mépris. Une fois recouverts de plumes un peu douces pour les faire passer pour des chaudoudoux, je les ressens comme étant l'hypocrisie, le mensonge, voire la trahison. Bien sûr, l'histoire contient plusieurs niveaux de lecture, mais cela veut dire aussi qu'elle peut donner lieu à de beaux échanges entre deux personnalités ou sensibilités différentes. Elle me permet en tous cas de remercier tous ceux qui luttent encore contre l'indifférence et l'individualisme par de petits signes ou de petits gestes qui leur coûtent moins que ce qu'ils apportent à ceux à qui ils sont destinés. Je suis sûre qu'ils se reconnaitront. Elle me permet aussi de rappeler aux autres à quel point il serait facile de ramener un peu de douceur et d'humanité dans notre communication avec autrui. Illustré par Pef, bien connu et apprécié par mes jeunes lecteurs, je sors régulièrement cet ouvrage pour le mettre en avant sur le rayonnage des contes. Je sais que son coup de crayon, qui ici sait parfaitement amplifier l'atmosphère des différents tableaux du texte, va les attirer irrémédiablement. Et c'est le coeur empli d'espoir que je le prête aux plus jeunes… un double sourire sur les lèvres…
Public : à partir de sept – huit ans et sans autres limite d'âge. Mais peut faire l'objet d'une lecture accompagnée dès l'âge de cinq – six ans.
Si vous voulez vous rendre sur le site en anglais de l'auteur, Claude Steiner, vous pouvez suivre cette adresse :
http://www.emotional-literacy.com/

Lien : http://noslivresnosemotions...
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Complément de critique : juste un poème qui illustre parfaitement le thème du "conte chaud et doux des chaudoudoux"
Il était une fois, dans des temps très anciens, un pays où les gens vivaient très heureux. Rien d'étonnant à cela : chacun de ses habitants se voyait offrir, à sa naissance, un sac contenant un nombre inépuisable de chaudoudoux. Ils avaient le pouvoir de donner à ceux qui les possédaient la sensation d'être comme eux : chaud et doux de partout. Dès qu'on en sortait un du sac, dès qu'on en recevait un en cadeau, il se mettait à sourire et à s'épanouir de façon câline et contagieuse. Les chaudoudoux étaient très appréciés et s'offraient sans retenue, répandant le bonheur dans tout le pays. Malheureusement, la sorcière Belzépha, se mit en colère : les gens étaient trop heureux, ses philtres et ses potions ne se vendaient plus. Elle monta alors un plan machiavélique et réussit à faire croire à un des habitants que son épouse, à force de donner ses chaudoudoux à ses enfants, amis et voisins, n'en aurait bientôt plus pour lui. Inquiet, il se mit à surveiller sa femme, à se plaindre ou à tempêter quand elle se montrait trop dispendieuse à son goût. Témoin de tout cela, leurs enfants se mirent aussi à limiter leurs offrandes et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, le malaise se propagea comme traînée de poudre dans tout le pays. Chaque jour, chacun devint plus égoïste, voir même avare, mais aussi, en parallèle, moins heureux parce qu'en manque de la chaleur et de la douceur des chaudoudoux. Les gens s'arrêtèrent de sourire, de se montrer gentils, certains commencèrent à se ratatiner, parfois même ils mourraient. le commerce de Belzépha redevenait prospère… mais elle ne voulait pas que les gens meurent pour augmenter encore ses profits. Alors, elle créa les froids-piquants, qui ressemblaient un peu aux chaudoudoux, mais qui prodiguait le froid et la mauvaise humeur… Qu'est-il donc advenu de ce charmant pays tombé aux mains de la perfide sorcière ???

UN SOURIRE
Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup,
Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne,
Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel,
Personne n'est assez riche pour s'en passer,
Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter,
Il crée le bonheur au foyer, il réchauffe les coeurs,
Il est le signe sensible de l'amitié,
Un sourire donne du repos à l'être fatigué,
Donne du courage au plus découragé,
Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler,
Car c'est une chose qui n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne.
Et si toutefois, vous rencontrez quelqu'un qui ne sait plus sourire, soyez généreux, donnez-lui le vôtre,
Car nul n'a autant besoin d'un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres.
"Raoul Follereau" Homme de lettres (1903-1977)
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Dans ces sacs, Belzépha avait mis des froids-piquants. Ces froids piquants ne rendaient pas ceux qui les recevaient chauds et doux, mais plutôt froids et hargneux. Cependant, c'était mieux que rien. Ils empêchaient les gens de se ratatiner. À partir de ce moment-là, lorsque quelqu'un disait : ''Je voudrais un chaudoudoux'' ceux qui craignaient d'épuiser leur réserve de chaudoudoux répondaient : '' Je ne peux pas vous donner un chaudoudoux, mais voulez-vous un froid-piquant ?''
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Les chaudoudoux étaient devenus si rares
que certains prenaient des froids-piquants qui, eux,
étaient innombrables et gratuits. Ils les recouvraient
de plumes un peu douces pour cacher les piquants
et les faisaient passer pour des chaudoudoux.
Mais ces faux chaudoudous compliquaient la
situation. Par exemple, quand deux personnes
se rencontraient et échangeaient des faux
chaudoudoux, elles s'attendaient à ressentir
une douce chaleur et s'en réjouissait à l'avance et,
au lieu de cela, elles se sentaient très mal.
Comme elles croyaient s'être donné de vrais
chaudoudoux, plus personne n'y comprenait rien !
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Pour comprendre à quel point ils étaient heureux,
il faut savoir comment on vivait à cette époque-là.
Chaque enfant, à sa naissance, recevait un sac plein
de chaudoudoux. Je ne peux pas dire combien
il y en avait dans ce sac car on ne pouvait pas
les compter. Ils étaient inépuisables. Lorsqu'une
personne mettait la main dans son sac, elle trouvait
toujours un chaudoudoux.
Les chaudoudoux étaient très appréciés. Chaque fois
que quelqu'un en recevait un, il se sentait chaud et
doux de partout.
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La vie avait bien changé ! Le plan diabolique de la sorcière marchait ! Il avaient beau trouver des chaudoudoux à chaque fois qu'ils plongeaient la main dans leur sac, ils le faisaient de moins en moins et devenaient chaque jour plus avares. Bientôt tout le monde remarqua le manque de chaudoudoux, et tout le monde se sentit moins chaud, moins doux.
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Est ce que les grandes personnes, avec leur loi, vont arrêter l'insouciance des enfants ? Vont elles se décider à suivre l'exemple de la jeune femme et des enfants et prendre le risque en supposant qu'il y aura toujours autant de chaudoudoux que l'on voudra ? Se souviendront-elles des jours heureux que leurs enfants veulent retrouver, du temps où les chaudoudoux existaient en abondance parce qu'on les donnait sans compter ?
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