La philosophie, mystique, juive, est emprunte d'une grande richesse, mais assez complexe si l'on n'a pas certaines clefs en main.
Ce n'est pas en lisant 2 ou 3 livres sur ce thème que l'on peut saisir toutes ses subtilités, son intelligence, sa science.
"La rose aux treize pétales" est une introduction à la Kabbale comme son titre l'indique, mais peut-être aussi une introduction à la compréhension d'un domaine obscur pour les profanes.
Adin Steinsaltz est un grand kabbaliste qui explique de manière concise l'origine, la structure et la nature de cette tradition ésotérique.
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Un "must" pour tous ceux qui souhaitent découvrir la sagesse et la mystique hébraïque : Une présentation des notions fondamentales comme un pas à pas si éclairant , à la fois simple et si profond permettant d'accéder à la compréhension de la conception du monde invisible dans la cabbale qui en devient claire comme eau de roche.(.le rabbin Adin Steinsalz est aussi celui qui a traduit tout le talmud en hebreu)
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Waouh! Religion très contraignante. Mais une structuration de pensée évolutive très intéressante. Livre un peu austère mais enrichissant.
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Car manger dans la pensée juive, c'est davantage qu'une nécessité vitale ou la manifestation de l'instinct de conservation ; c'est un processus qui consiste à élever les manifestations primaires de la vie -minérale, végétale et animale- jusqu'au niveau de l'homme ; et un tel processus doit obéir à de multiples exigences pour réussir.
Les respecter permet de réaliser un Tikkoun correct avec la matière ; alors qu'en consommant des aliments impurs ou improprement mélangés , non seulement on manque le Tikkoun des choses mais en les abaissant, l'homme, lui aussi, tombe plus bas.
p.177
Ici se situe le second paradoxe de la quête de soi : c'est seulement en cessant de se considérer comme le centre des choses, en acceptant d'être la projection d'une essence suprême et infinie que l'on peut dire en toute sincérité : "C'est là que je suis".
p. 161
C'est seulement lorsque l'homme est capable de relier son intériorité à Dieu comme réalité première, unique et primordiale que son Moi, perdant sa relativité aux choses, découvre son contenu authentique.