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Inspecteur Thomas Andreasson tome 1 sur 9
EAN : 9782253000495
480 pages
Le Livre de Poche (27/08/2014)
3.63/5   803 notes
Résumé :
Un corps retrouvé sur une plage de l’île de Sandhamn, au large de Stockholm… Suicide ? Noyade ?... L’inspecteur Thomas Andreasson, un habitué de ce petit bout de terre jusqu’alors paradisiaque, est chargé de l’enquête. Nora Linde, une amie d’enfance devenue avocate et dont la perspicacité est redoutable, lui propose son aide. Mais l’été vire au cauchemar quand une femme est assassinée dans sa chambre d’hôtel. Et si, désormais, plus personne n’était à l’abri ? Avec l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (164) Voir plus Ajouter une critique
3,63

sur 803 notes
C'est l'été en Suède, un été ensoleillé mais frisquet, la température de l'air et celle de l'eau sont bien pires que dans les Côtes d'Armor.

Toutefois sur l'île de Sandhamn, la perle de la Baltique, une île qui ressemble un peu à l'île de Ré pour sa sociologie, les passions des hommes débordent largement de la bienséance et du cadre légal et s'échouent en cadavres boursoufflés sur les plages, ou assassinés à la mort au rat, dans leur chambre d'hôtel.

Depuis l'arrivée de Lisbeth Salander comme personnage noir et transgressif dans la littérature policière nordique, on sait que les Vikings sont loin d'être aussi "rationnell" que leur mobilier. De la passion couve sous la glace !

Viveca Sten nous campe un binôme d'enquêteurs originaux en cours de formation, c'est leur première enquête. Thomas, le grand policier blond aux yeux bleus, qui a du mal à surmonter la mort de sa fille et son divorce récent retrouve pour une enquête sur l'île son amie d'enfance Nora, mère de Simon et d'Adam en pleine crise conjugale . Sa belle famille l'insupporte et Henrik, son mari s'intéresse plus à ses régates qu'à son désir d'évolution professionnelle. La tension entre ces trois là est palpable . Nora, la juriste fait preuve d'une grande intuition et d'un sens de la déduction logique pour aider son ami . Il est vrai que les vacances d'été perturbent le fonctionnement des services et ralentissent l'enquête .

On n'a ni le côté sombre de Wallander, ni la transgression assumée de Lisbeth Salander, ce polar suédois est un peu soft et trop politiquement correct à mon goût . Je ne vais pas dire que c'est gentillet, mais presque.

Toutefois la carte postale est réussie. On dirait que l'auteur roule pour l'office de tourisme de Sandhamn, célèbre pour ses rassemblements nautiques, August Strindberg, le dramaturge....et les brioches à la cannelle ( on les trouve aussi à Ikea, si ça vous tente) . Elle regrette la spéculation immobilière qui affole les prix, augmente le nombre de résidences secondaires et dépeuple l'île l'hiver, un peu comme chez nous d'ailleurs.

Voyageurs en quête d'une destination originale pour cet été, préparez vos petites laines, nous vous conseillons donc la Suède , en espérant que la houle n'y pousse pas trop de cadavres sur les plages.






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Une fois n'est pas coutume, c'est ma collègue suédoise ainsi la série télé Meurtres à Sandhamn diffusée, il y a quelques années sur Arte qui m'ont donné envie de découvrir les livres de Viveca Sten. Et tout comme la série, j'ai eu un vrai coup de coeur pour ce premier tome d'une saga qui s'annonce très prometteuse.

Nous faisons la connaissance d'un duo d'enquêteurs très sympathiques : Thomas, un flic qui a perdu sa petite fille et dont le mariage n'a pas survécu et puis son ami Nora qui est mariée et mère de famille et qui vit sur l'île paisible de Sandhamn. Paisible jusqu'au jour où on retrouve un corps sur une plage. Tout porte à croire que cette personne s'est noyée, mais quand sa cousine est retrouvée morte quelques jours plus tard sur la même île, la police commence à avoir des soupçons.
« - de la mort-aux-rats, répéta Nora. Drôle de façon de faire.
- D'un autre côté, ajouta Henrik, il est assez facile de s'en procurer. Pour un empoisonneur amateur qui n'a pas accès aux poisons plus classiques qu'on trouve dans le circuit médical, ça peut sembler efficace. Demandez à M. Tout-le-monde, la grande majorité des gens sont persuadés qu'on peut l'utiliser comme poison. »
Il avait captivé l'attention de Thomas.
« Qu'est-ce que tu veux dire par « poison plus classiques » ? demanda celui-ci en se penchant en avant.
- de l'arsenic, par exemple, ou de la digitale, qui est une fleur très courante. On l'utilise pour soigner les problèmes de coeur, mais c'est mortel à haute dose. Les moines se servaient autrefois de cette fleur pour camoufler des assassinats, car la substance laisse peu de traces. »
Henrik se tut, prit encore quelques chips et continua.
« La morphine fonctionne de la même façon. Un peu de morphine soulage la douleur, trop tue. Beaucoup de médicaments deviennent des poisons mortels s'ils sont mal dosés. »

L'enquête est vraiment bien menée et l'on prend plaisir à la suivre et à enquêter à notre tour. Thomas et Nora sont très attachants et apporte beaucoup au roman. Et puis le dépaysement est total et l'on a qu'une envie, c'est de prendre le premier avion pour Stockholm puis prendre le bateau pour aller se reposer sur l'île. « le petit-déjeuner terminé, Nora avait sorti le sac de plage, les maillots et les draps de bain. Simon des pelles et des seaux en plastique multicolores. Ils avaient pris les vélos, longé les tennis, puis traversé la forêt jusqu'à Trouville.
Adam s'était plaint qu'ils ne roulaient pas assez vite, mais Simon pédalait de toutes les forces de ses petites jambes. Nora n'avait pas le coeur de lui demander d'accélérer.
Au bout de deux Kilomètres, la route obliquait vers la droite. Deux cents mètres plus loin, on était sur la plage.
Les touristes de Stockholm n'étaient pas encore arrivés. Quand ils débarquaient du direct de onze heures, il y avait foule. Mais comme il était à peine plus de dix heures, ils purent choisir leur emplacement.
Nora ne contestait absolument pas aux touristes leur droit de profiter de l'archipel, mais elle ne pouvait s'empêcher de songer combien c'était agréable, quand elle était petite et que les visiteurs arrivaient encore au compte-goutte, comparé aux flots qui se déversaient aujourd'hui.
En voyant les foules qui débarquaient des ferries en juillet, on se demandait si l'île n'allait pas sombrer sous le poids. »

Bref c'est une excellente découverte et je pense vite me plonger dans les tomes suivants !
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Non, ce polar ne m' a pas vraiment inspiré.
Un style presque inexistant, proche de celui d'un atelier d'écriture pour débutants (ce n'est pas péjoratif mais c'est ce qu'il me vient à l'esprit).
Nouvelle voix du polar nordique peut-être mais moi j'en doute.
En tout cas je ne vais pas me précipiter sur le second volet du sang sur la Baltique.
Un point positif, il donne envie d'aller séjourner sur l'île de Standham en plein été (si votre portefeuille est bien rempli).
A lire entre deux vols pour Stockholm.
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Encore le froid scandinave qui souffle depuis un certain temps sur le monde du polar, suédois cette fois. Mais on est loin d'Henning Mankell...

Car pour moi l'auteure n'est sûrement pas la reine de la Baltique! Pourtant , l'ile de Sandhamn a des atouts certains. C'est d'ailleurs le seul point vraiment positif de ce roman policier.

L'inspecteur Thomas Andreasson est dépêché sur l'île , suite à la découverte d'un corps sur la plage. Il y retrouve son amie d'enfance, Nora Linde. Puis, une femme liée à la première mort est assassinée dans un hôtel...

Pourquoi n'ai-je pas adhéré à cette enquête? D'abord, le style est plat, les dialogues assez ennuyeux. Et surtout, il n'y a pas d'ambiance, comme dans tout bon polar qui se respecte. Les personnages sont certes sympathiques, mais leurs démêlés personnels n'apportent rien à l'intrigue, qui se traîne.

Bref, une déception. Mais vu le succès de l'auteure, elle a trouvé son public. Tant mieux pour elle. En ce qui me concerne, je passe mon chemin...
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Pour commencer, je crois qu'il faut laisser tomber la quatrième de couverture même si la description de la trame de l'histoire n'est pas fausse, elle donne un style au roman, thriller, qui n'est pas vraiment le sien et se lance dans une course publicitaire pas vraiment appropriée. Sommes nous devant une grande voix du polar nordique, euh.... La grande rivale de Camilla, euh.... Un roman exceptionnel, euh.... C'est à dire que nous lecteur, on s'en fout.
Nous découvrons, une nouvelle venue dans le monde du polar nordique certes, mais pourquoi en rajouter trois tonnes. Dans une chorale, ce qui fait la force du chant, ce n'est pas la ou le soliste, qui certes nous apporte un brin d'émotion, mais ce soliste ne serait rien, si les autres membres du choeur ne nous permettaient pas d'atteindre l'harmonie de la musique. Heureusement que dans le monde du polar, comme dans la vraie vie, il n'y a pas que la vedette, ni qu'une seule réussite, il y a des hommes et des femmes, qui selon notre humeur, vont nous parler, nous faire ressentir des émotions auxquelles nous n'aurions pas forcément réfléchies.
Nous partons découvrir, la baie de Stockholm, nous allons visualiser l'île de Sandhamn, celle de Harö et bien sûr le phare de Grönskär. Cette localisation géographique est plutôt agréable et donne des envies de visite, plutôt bonne impression !
Le style est un peu simplet, pas trop de recherche, juste descriptif peut être un peu maladroit mais efficace et jamais ennuyeux !
Nous faisons connaissance de personnages qui nous semblent au début un peu caricaturaux, le policier malheureux, replié sur lui et son mal de vivre, l'amie d'enfance débordée par une vie de famille un peu envahissante et qui se pose des questions sur son rôle dans la société et se retrouve mêlée à une enquête policière, et puis la petite secrétaire qui se découvre un attrait pour le beau policier. Alors bien sûr, raconté comme ça, on doute très fort, on se dit encore les mêmes recettes, peut être un peu éculées !
Mais vous verrez, que vous aussi allez finalement vous laissez prendre, et tourner un peu plus vite les pages pour vérifier que votre pressentiment était bien le bon!
Vous verrez que finalement vous allez avoir une vraie sympathie pour Thomas, Nora et Carina, et vous aurez certainement plaisir à les retrouver dans ce tableau charmant de la baie de Stockholm.
Il faut accepter qu'à côté de Camilla Läckberg, Stieg Larsson, Erik Axl Sund et beaucoup d'autres encore peut être inconnus, d'autres voix viennent chanter de nouveaux couplets.
Viveca Sten, une autre voix de la norditude suédoise, oui, je sais ça ne veux rien dire, mais ça me fait sourire !
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critiques presse (2)
Actualitte
18 novembre 2013
Au risque cruel de décevoir le genre policier et la collection « spécial suspense » auxquels le roman appartient, on est quand même assez loin des préoccupations du lecteur-enquêteur mais l'ensemble ne manque pas de charme pour autant et se démarque assez peu, au final des romans de Camilla Läckberg.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Lexpress
19 septembre 2013
Un équipage chaleureux, un scénario bien ficelé, et surtout le portrait ingénieux de ces îliens du Nord. Pas de doute, Viveca Sten devrait se frayer une belle place dans les bibliothèques françaises.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Le petit-déjeuner terminé, Nora avait sorti le sac de plage, les maillots et les draps de bain. Simon des pelles et des seaux en plastique multicolores. Ils avaient pris les vélos, longé les tennis, puis traversé la forêt jusqu’à Trouville.
Adam s’était plaint qu’ils ne roulaient pas assez vite, mais Simon pédalait de toutes les forces de ses petites jambes. Nora n’avait pas le cœur de lui demander d’accélérer.
Au bout de deux Kilomètres, la route obliquait vers la droite. Deux cents mètres plus loin, on était sur la plage.
Les touristes de Stockholm n’étaient pas encore arrivés. Quand ils débarquaient du direct de onze heures, il y avait foule. Mais comme il était à peine plus de dix heures, ils purent choisir leur emplacement.
Nora ne contestait absolument pas aux touristes leur droit de profiter de l’archipel, mais elle ne pouvait s’empêcher de songer combien c’était agréable, quand elle était petite et que les visiteurs arrivaient encore au compte-goutte, comparé aux flots qui se déversaient aujourd’hui.
En voyant les foules qui débarquaient des ferries en juillet, on se demandait si l’île n’allait pas sombrer sous le poids.
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Nora poussa le joli portail à deux battants qui conduisait à la villa Brand. Elle gravit les quelques marches du perron et frappa.
À Sandhamm, on ne connaissait pas les sonnettes. Soit la porte était ouverte et il fallait alors prendre la précaution de s’annoncer en criant : «Il y a quelqu’un ?» avant d’entrer, soit on frappait bien fort à la porte. Les deux façons étaient admises, pourvu qu’on signale clairement son arrivée.
Signe vint ouvrir vêtue de son éternel tablier, que Nora l’avait toujours vue porter. Parfois elle se demandait si elle n’en avait pas toute une panoplie, tous identiques, qu’elle jetait à mesure qu’ils s’usaient.
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Sur les rocher, quelques touches de neige qui n'avait pas encore fondu. Quelques canards ponctuaient le ciel où le soleil était encore bas.
« Aidez-moi ! cria-t-il. Aidez-moi, pour l'amour du ciel ! »
L'amarre qu'on lui lança formait une boucle. Dans l'eau glaciale, il se la passa gauchement autour du corps.
« Remontez-moi ! » haleta-t-il en s'agrippant au bord du bateau de ses doigts déjà gourds.
Quand l'ancre attachée à l'autre bout de la corde fut jetée par-dessus bord, il eut surtout l'air étonné, comme s'il n'avait pas compris que son poids allait bientôt l'entraîner par le fond.
Qu'il n'avait plus que quelques secondes à vivre avant que son corps suive la lourde masse d'acier.
La dernière chose qu'on vit de lui fut sa main qui battit la surface, emmêlée dans le filet. Puis l'eau se referma sur lui avec un imperceptible bruit de succion.
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Thomas aperçut Kicki Berggren avant même d’être descendu à l'accueil du commissariat de Nacka.
Elle portait une veste de jean blanche à rivets brillants. Un jean délavé, un top rose moulant et des sandales à talons complétaient le tableau. De derriere, elle avait une allure juvénile - mince, des hanches de garcon. Quand elle se retourna, il vit qu'elle était pourtant dans la force de l'âge, plus proche de cinquante ans que de quarante. Ses cheveux blonds étaient trop longs pour lui aller. Leurs racines plus sombres trahissaient la fausse blonde. Un fin réseau de rides sur la lèvre supérieure annonçait une grosse fumeuse. Elle était très bronzée, presque tannée.
Il se demanda si elle avait pu bronzer ainsi en Suède. Il remarqua aussi qu'elle tapotait nerveusement un sac à main en toile de jean. On voyait bien qu'elle brûlait d'envie d'allumer une cigarette, mais le panneau au mur était très clair : INTERDIT DE FUMER.
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- De la mort-aux-rats, répéta Nora. Drôle de façon de faire.
- D’un autre côté, ajouta Henrik, il est assez facile de s’en procurer. Pour un empoisonneur amateur qui n’a pas accès aux poisons plus classiques qu’on trouve dans le circuit médical, ça peut sembler efficace. Demandez à M. Tout-le-monde, la grande majorité des gens sont persuadés qu’on peut l’utiliser comme poison. »
Il avait captivé l’attention de Thomas.
« Qu’est-ce que tu veux dire par « poison plus classiques » ? demanda celui-ci en se penchant en avant.
- De l’arsenic, par exemple, ou de la digitale, qui est une fleur très courante. On l’utilise pour soigner les problèmes de cœur, mais c’est mortel à haute dose. Les moines se servaient autrefois de cette fleur pour camoufler des assassinats, car la substance laisse peu de traces. »
Henrik se tut, prit encore quelques chips et continua.
« La morphine fonctionne de la même façon. Un peu de morphine soulage la douleur, trop tue. Beaucoup de médicaments deviennent des poisons mortels s’ils sont mal dosés.
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Videos de Viveca Sten (35) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Viveca Sten
Extrait du livre audio « Une écharpe dans la neige » de Viveca Sten, traduit par Rémi Cassaigne, lu par Noémie Bianco. Parution CD et numérique le 20 septembre 2023.
En savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/une-echarpe-dans-la-neige-9791035412456/
Commander sa version CD : https://boutique.audiolib.fr/produit/1266/9791035412456/une-echarpe-dans-la-neige
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