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Citations sur La reine de la Baltique (51)

Comme la vie des gens basculaient vite. Un jour marin sur les mers du vaste monde, le lendemain malade et mourant.
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Il aurait aimé pouvoir appeler des renforts , mais hélas tout le monde était en vacances .Moralité : évitez de tomber malade ou de vous faire assassiner en Juillet , songea-t-il amèrement . C était la triste vérité.
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Aucun d'entre eux n'avait imaginé le peu de temps qu'il lui restait à vivre. Auraient-ils fait d'autres choix, s'ils avaient su ce qui les attendait ? Auraient-ils su apprécier autrement la vie en devinant à quelle vitesse elle allait leur échapper ?
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Nora poussa le joli portail à deux battants qui conduisait à la villa Brand. Elle gravit les quelques marches du perron et frappa.
À Sandhamm, on ne connaissait pas les sonnettes. Soit la porte était ouverte et il fallait alors prendre la précaution de s’annoncer en criant : «Il y a quelqu’un ?» avant d’entrer, soit on frappait bien fort à la porte. Les deux façons étaient admises, pourvu qu’on signale clairement son arrivée.
Signe vint ouvrir vêtue de son éternel tablier, que Nora l’avait toujours vue porter. Parfois elle se demandait si elle n’en avait pas toute une panoplie, tous identiques, qu’elle jetait à mesure qu’ils s’usaient.
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Le petit-déjeuner terminé, Nora avait sorti le sac de plage, les maillots et les draps de bain. Simon des pelles et des seaux en plastique multicolores. Ils avaient pris les vélos, longé les tennis, puis traversé la forêt jusqu’à Trouville.
Adam s’était plaint qu’ils ne roulaient pas assez vite, mais Simon pédalait de toutes les forces de ses petites jambes. Nora n’avait pas le cœur de lui demander d’accélérer.
Au bout de deux Kilomètres, la route obliquait vers la droite. Deux cents mètres plus loin, on était sur la plage.
Les touristes de Stockholm n’étaient pas encore arrivés. Quand ils débarquaient du direct de onze heures, il y avait foule. Mais comme il était à peine plus de dix heures, ils purent choisir leur emplacement.
Nora ne contestait absolument pas aux touristes leur droit de profiter de l’archipel, mais elle ne pouvait s’empêcher de songer combien c’était agréable, quand elle était petite et que les visiteurs arrivaient encore au compte-goutte, comparé aux flots qui se déversaient aujourd’hui.
En voyant les foules qui débarquaient des ferries en juillet, on se demandait si l’île n’allait pas sombrer sous le poids.
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Il indiqua une direction sans cesser de se concentrer sur son cap ni lâcher la barre.
"Si tu regardes par là, tu verras le vieux phare de Grönskär. Tu sais, celui qui date du XVIIe siècle, ou XVIIIe, je ne sais plus.
- Tu veux dire la Reine de la Baltique ?
- C'est ça."
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Kester n'était pas spécialement doué , ni vif , plutôt un caractère inquiet , persuadé d'avoir été injustement traité par la vie .
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Sur les rocher, quelques touches de neige qui n'avait pas encore fondu. Quelques canards ponctuaient le ciel où le soleil était encore bas.
« Aidez-moi ! cria-t-il. Aidez-moi, pour l'amour du ciel ! »
L'amarre qu'on lui lança formait une boucle. Dans l'eau glaciale, il se la passa gauchement autour du corps.
« Remontez-moi ! » haleta-t-il en s'agrippant au bord du bateau de ses doigts déjà gourds.
Quand l'ancre attachée à l'autre bout de la corde fut jetée par-dessus bord, il eut surtout l'air étonné, comme s'il n'avait pas compris que son poids allait bientôt l'entraîner par le fond.
Qu'il n'avait plus que quelques secondes à vivre avant que son corps suive la lourde masse d'acier.
La dernière chose qu'on vit de lui fut sa main qui battit la surface, emmêlée dans le filet. Puis l'eau se referma sur lui avec un imperceptible bruit de succion.
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Il y a beaucoup de choses qu’on regrette amèrement toute sa vie.
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Thomas aperçut Kicki Berggren avant même d’être descendu à l'accueil du commissariat de Nacka.
Elle portait une veste de jean blanche à rivets brillants. Un jean délavé, un top rose moulant et des sandales à talons complétaient le tableau. De derriere, elle avait une allure juvénile - mince, des hanches de garcon. Quand elle se retourna, il vit qu'elle était pourtant dans la force de l'âge, plus proche de cinquante ans que de quarante. Ses cheveux blonds étaient trop longs pour lui aller. Leurs racines plus sombres trahissaient la fausse blonde. Un fin réseau de rides sur la lèvre supérieure annonçait une grosse fumeuse. Elle était très bronzée, presque tannée.
Il se demanda si elle avait pu bronzer ainsi en Suède. Il remarqua aussi qu'elle tapotait nerveusement un sac à main en toile de jean. On voyait bien qu'elle brûlait d'envie d'allumer une cigarette, mais le panneau au mur était très clair : INTERDIT DE FUMER.
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