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Inspecteur Thomas Andreasson tome 3 sur 9
EAN : 9782253111955
432 pages
Le Livre de Poche (04/05/2016)
3.83/5   519 notes
Résumé :
L’angoisse monte à Sandhamn : une jeune fille a disparu au cours de la nuit. Sous une pluie battante, l'inspecteur Thomas Andreasson et ses collègues ratissent l'île, en vain : Lina Rosén reste introuvable et l'enquête conclut à une noyade accidentelle.
Quelques mois plus tard, l’île de Sandhamn est couverte de neige et de glace. L'amie d'enfance de Thomas, Nora Linde, vient prendre quelques jours de vacances avec ses deux petits garçons. Mais en jouant dans... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (88) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 519 notes
Viveca Sten et Camilla Lackberg me sont semblables . Leur monde et leurs histoires se ressemblent je trouve. Personnages, lieux, passé, présent, oui il y a des ressemblances à mon avis.
Il reste que par un après-midi de confinement, cela se lit fort bien et a maintenu mon intérêt éveillé.
Une jeune fille disparaît sur une petite île peuplée de plus ou moins une centaine d'habitants à partir de l'automne. On ne retrouve pas son corps dans l'immédiat. Puis, des jeunes jouant dans la forêt en hiver, retrouvent un bras. Jusqu'ici c'est banal me direz-vous pour un roman policier et vous auriez bien raison. Ce qui est intéressant ce sont les retours en arrière où l'auteur nous raconte la vie d'une famille de cette île du début du vingtième siècle . Cette famille aurait-elle un lien avec les événements qui se passent en 2007? Autre truc intéressant c'est la façon de narrer. Des chapitres très courts, rythmés au fil du temps presque tous en alternance: passé et de nos jours.
Pour ma part, un petit bémol concernant le personnage de Nora. Je la trouve un brin innocente. Je la croyais forte, battante, dégourdie, féministe et je l'ai trouvée geignarde, accablée, victime et côté m'a énervée. Mais bon, ça c'est moi.
Sinon, c'est bien pour nous faire un portrait de la mentalité des insulaires, leur rudesse, le climat qui gère tout, et la religion qui guide.
Un polar qui nous vient du froid (encore) mais dont la lecture est plaisante.
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Dans l'île de Sandham ( archipel de Stockholm), une adolescente disparait au début de l'automne.
Son cadavre est découvert à quelque jours de Noël.
Alternativement, on suit les mésaventures d'une famille dans les années 1920.

Savez vous qu'en hiver, il peut faire froid en Suède?
Savez vous que le meurtre d'une adolescente, c'est très triste?
Savez vous que la fête de la Saint Jean ( 24 juin) est importante dans la culture suédoise?
Avez vous déjà lu un roman avec un père alcolo colérique et maltraitant et sa femme soumise?
Savez vous que divorcer est une épreuve douloureuse?

Si vous ne savez rien de tout cela, précipitez vous sur ce livre!

Si, comme moi, vous avez déjà lu ce genre d'histoire maintes et maintes fois, passez votre chemin car il n'y a rien d'autre à savourer: les héros sont fades et le rythme somnolent

Mais ce n'est que mon humble avis!
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Une petite île touristique suédoise, en 2006. Lina disparaît après avoir passé la soirée chez une copine. Les parents se font un sang d'encre, la police est sur l'affaire : fugue, suicide, accident, enlèvement, meurtre ?

A partir de ce point de départ rebattu en littérature policière, Viveca Sten nous sert une intrigue très banale, reprenant des ingrédients abondamment utilisés par d'autres auteurs du nord (Kallentoft, Jungstedt, Läckberg, Mankell, Peter May*...) ou d'ailleurs, dans des polars ou d'autres types de romans.
En vrac dans les thématiques abordées : Saint-Jean, mythologie nordique, rituels celtiques, île, climat rude, disparition de jeune adulte, maltraitance sur femme et enfant, crise conjugale chez des flics et d'autres braves gens. Alternance dans la narration entre deux périodes distantes de plusieurs décennies, chapitres très courts avec cliffhanger.
On a aussi :
- une bécasse qui ne ferme pas ses rideaux le soir (pas de volets en Suède, à cause du gel) alors qu'un assassin rôde, alors évidemment elle voit des ombres et elle flippe
- de vieux carnets avec leur lot de révélations sur des secrets de famille.
Et puis cette question : l'homme terriblement séduisant croisé dans les cinquante premières pages va-t-il finir dans le lit de Nora, ou en taule ? Ou les deux ? Ou ni dans l'un(e) ni dans l'autre ?

Bref, un polar qui semble fabriqué par un Kitch3naid ou autre robot magique dans lequel y a qu'à jeter les ingrédients n'importe comment et tout se fait tout seul. En sortie : un thriller qui s'avale facilement mais déjà ingurgité sous des formes à peine différentes si on lit plus de dix polars par an.
Donc au mieux insipide, au pire écoeurant pour les habitués du genre.
Mais sûrement distrayant, et peut-être même palpitant, pour d'autres lecteurs.

* j'apprécie certains de ces auteurs
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Avec les nuits de la Saint Jean, Viveca Sten nous ramène à Sandhamn, la perle de la Baltique, en hiver. J'en grelotte, rien que d'y repenser ! Figurez-vous que dans ce coin d'Europe, il fait moins 15 aux vacances de Toussaint et la lumière du jour ne dure pas très longtemps. Dans ce contexte glaciaire, la noirceur dépressive du polar suédois prend toute sa dimension.
En jouant dans la forêt, les enfants de Nora font une macabre découverte dans un sac poubelle, qui emmène l'enquête de Thomas et Margit sur les traces d'un inquiétant dépeceur, dans une île peu peuplée mais assez criminogène pour qui a lu les deux premiers romans.
En parallèle, nous avons l'histoire assez insoutenable, d'un enfant martyr du début du 20 siècle, victime d'un père convaincu que la justice divine doit s'appliquer en châtiment impitoyable sur sa progéniture. Avec le portrait de cet espèce de capitaine Achab de la Baltique et sa petite victime, on découvre aussi la dureté de la vie quotidienne dans ces îles il y a tout juste deux générations. On est très loin de la carte postale balnéaire des précédents épisodes.
On se doute depuis le début qu'il y a un lien avec le précédent cadavre, puisque notre auteure entrelace toujours plusieurs pistes pour les faire se rejoindre.
L'arrivée dans le groupe d'enquêteurs d'un profiler nous indique qu'elle explore autre chose que dans le précédent roman . En effet, il ne s'agit pas de fouiller dans les arrière cours peu reluisantes de la bourgeoisie de Stockholm, mais plutôt d'explorer une espèce de vendetta insulaire suédoise avec la haine en héritage.
Je ne vous en dis pas plus...une jeune fille disparue, un bout de cadavre, un enfant maltraité et un jeune homme séduisant et violent qui tabasse ses copines, ce roman maintient en haleine. On s'intéresse également aux déboires sentimentaux de nos héros qui constituent le fil rouge de la série.
Je crois que je vais me jeter sur le dernier opus, c'est finalement assez addictif .

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Deuxième livre que je lis de cette auteure (pas dans l'ordre…) et j'aime moins que le premier ( Au coeur de l'été).
Impression de déjà-vu , troublante dans la trame de l'histoire: ça ressemble à du Camilla Lackberg à s'y méprendre.
On retrouve la même façon de raconter une histoire avec alternance entre le passé (1911 à 1962) et le présent… Non pas que Camilla Lackberg soit seule détentrice de cette façon d'écrire, mais comme cela se passe dans le même pays avec le froid en ingrédient principal , ça interroge…

Une jeune fille disparue sur l' île de Sandham où Nora l'amie d'enfance de l'inspecteur Thomas Andreasson, possède une maison. Quelques temps plus tard , ses enfants trouvent un bras enfoui sous la neige , dans la forêt où ils jouaient.
Nora qui est déjà en pleine crise maritale , n'avait pas besoin de ça ; partagée entre l'inquiétude que ses garçons soient traumatisés, malheureuse de savoir que son mari la trompe, et qu'elle se dirige tout droit vers un divorce, Nora va malgré tout cela ,tomber sur des écrits qui racontent la vie d'une adolescente , sur l'île en 1911 et cela pourrait bien devenir le début d'une piste pour les policiers , lesquels sont dans le brouillard total.

J'aime qu'un auteur me raconte le froid, j'aime qu'il m' amène vivre sur une île de Suéde qui sert de résidence d'été aux suédois aisés. J'aime être complétement dépaysée. Les personnages récurrents que sont Thomas et Nora, sont bien exploités. On suit leur vie privée avec grand plaisir. L'intrigue est complexe, le tout sympathique.
Sans cet air de déjà-vu , j' aurai davantage aimé. On dirait du Lackberg en plus reposant… Moins pervers, mais aussi moins prenant ...
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
C'était la pire tempête d'automne de mémoire d'homme. Le vent se déchaînait et les vagues battaient contre les pontons goudronnés. Personne ne se risquait en mer, on se blottissait chez soi en écoutant la pluie crépiter contre les carreaux. Les bateaux tiraillaient leurs amarres et leurs propriétaires redoutaient que les câbles ne résistent pas .
La bourrasque soulevait le sable, dont les grains les plus fins pénétraient par les interstices des portes et des fenêtres. On avait beau balayer, impossible de garder le sol propre. Les insulaires trouvaient du sable dans leurs aliments et leurs boissons. Le sable se glissait partout, irritait les yeux et la gorge.
Sandhamn se terrait.
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Elle regarda à nouveau sa montre. Huit heures moins trois. Elle n’y tenait plus. Elle composa le numéro.
« Allô ? » Une voix endormie répondit à la troisième sonnerie. C’était Hanna.
Marianne s’en voulut aussitôt. Elle l’avait réveillée inutilement.
« Bonjour, c’est Marianne. Désolée de te déranger. Je voulais juste savoir si Lina était chez vous. Elle n’est pas rentrée hier soir et n’a bien sûr pas appelé. Je sais que c’est ridicule, mais je voulais juste vérifier que tout allait bien. »
Silence au bout du fil.
Juste une seconde, mais une seconde de trop.
À nouveau, elle respirait difficilement.
« Lina ? Elle n’est pas ici. Elle est partie vers dix heures hier soir. Elle n’est pas rentrée ? » La voix de Hanna trahissait son étonnement. « Ne quitte pas, je vais vérifier.
– Oui, chuchota Marianne. S’il te plaît. »
Hanna reposa le téléphone et disparut. Marianne serra le combiné si fort que ses doigts lui faisaient mal.
Puis Hanna revint.
« Désolée, dit-elle. C’est bien ce que je pensais. Elle n’est pas là. Louise dit qu’elle est rentrée à vélo après le film. Tu es sûre qu’elle n’est pas dans son lit ?
„Marianne n’arriva pas à répondre. Elle essayait de former des mots, mais sa langue ne lui obéissait pas. Sa vue se brouilla.
Où était sa fille ? (p. 11-12)
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C'était digne d'un mauvais roman d'amour, où la noble héroïne supporte tout et se voit récompensée par un amour et un bonheur éternels. Mais il n'y avait que dans les livres qu'il suffisait à une femme de se sacrifier pour résoudre ses problèmes. Dans la vraie vie ne restait que la sensation dévastatrice d'avoir été roulée dans la farine.
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C’était une des plus belles villas de Sandhamn, construite à grands frais à la fin du dix-neuvième siècle. Il y avait même une baignoire à pattes de lion, une nouveauté dont personne n’avait jusqu’alors entendu parler sur l’île.
Thorwald avait entendu son père raconter le jour où le colis avait été déchargé du vapeur. Un gros paquet soigneusement emballé. Arrivé à la fin de son histoire, Gottfrid avait ricané bruyamment. La famille Brand devait se croire trop distinguée pour se décrasser dans une bassine posée sur le sol de la cuisine, comme des gens normaux.
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« Arrête de t’inquiéter, maman. Change de disque. Je ne suis plus un bébé, tu vois ? »
Hanna la comprendrait très bien. Toutes les mères s’inquiétaient. Surtout quand elles avaient des filles. Cela faisait partie du jeu.
Elle pensait en avoir fini avec les veilles et les nuits agitées maintenant que Lina était grande. Quelle erreur ! Aujourd’hui, quand elle n’arrivait pas à s’endormir avant le retour de Lina, elle regrettait l’époque ou elle était petite, ou ce qui pouvait lui arriver de pire, c’était de se réveiller après avoir fait un cauchemar. On y remédiait par un câlin et éventuellement un biberon de bouillie. Si cela ne suffisait pas, restait à la porter dans le grand lit, ou elle ne tardait pas à se rendormir. On y gagnait des petits coups de pied dans le dos toute la nuit, mais ce n’était rien comparé à l’anxiété qui la rongeait ces dernières années.
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Vidéo de Viveca Sten
Extrait du livre audio « Une écharpe dans la neige » de Viveca Sten, traduit par Rémi Cassaigne, lu par Noémie Bianco. Parution CD et numérique le 20 septembre 2023.
En savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/une-echarpe-dans-la-neige-9791035412456/
Commander sa version CD : https://boutique.audiolib.fr/produit/1266/9791035412456/une-echarpe-dans-la-neige
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