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3,83

sur 520 notes
Viveca Sten et Camilla Lackberg me sont semblables . Leur monde et leurs histoires se ressemblent je trouve. Personnages, lieux, passé, présent, oui il y a des ressemblances à mon avis.
Il reste que par un après-midi de confinement, cela se lit fort bien et a maintenu mon intérêt éveillé.
Une jeune fille disparaît sur une petite île peuplée de plus ou moins une centaine d'habitants à partir de l'automne. On ne retrouve pas son corps dans l'immédiat. Puis, des jeunes jouant dans la forêt en hiver, retrouvent un bras. Jusqu'ici c'est banal me direz-vous pour un roman policier et vous auriez bien raison. Ce qui est intéressant ce sont les retours en arrière où l'auteur nous raconte la vie d'une famille de cette île du début du vingtième siècle . Cette famille aurait-elle un lien avec les événements qui se passent en 2007? Autre truc intéressant c'est la façon de narrer. Des chapitres très courts, rythmés au fil du temps presque tous en alternance: passé et de nos jours.
Pour ma part, un petit bémol concernant le personnage de Nora. Je la trouve un brin innocente. Je la croyais forte, battante, dégourdie, féministe et je l'ai trouvée geignarde, accablée, victime et côté m'a énervée. Mais bon, ça c'est moi.
Sinon, c'est bien pour nous faire un portrait de la mentalité des insulaires, leur rudesse, le climat qui gère tout, et la religion qui guide.
Un polar qui nous vient du froid (encore) mais dont la lecture est plaisante.
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Dans l'île de Sandham ( archipel de Stockholm), une adolescente disparait au début de l'automne.
Son cadavre est découvert à quelque jours de Noël.
Alternativement, on suit les mésaventures d'une famille dans les années 1920.

Savez vous qu'en hiver, il peut faire froid en Suède?
Savez vous que le meurtre d'une adolescente, c'est très triste?
Savez vous que la fête de la Saint Jean ( 24 juin) est importante dans la culture suédoise?
Avez vous déjà lu un roman avec un père alcolo colérique et maltraitant et sa femme soumise?
Savez vous que divorcer est une épreuve douloureuse?

Si vous ne savez rien de tout cela, précipitez vous sur ce livre!

Si, comme moi, vous avez déjà lu ce genre d'histoire maintes et maintes fois, passez votre chemin car il n'y a rien d'autre à savourer: les héros sont fades et le rythme somnolent

Mais ce n'est que mon humble avis!
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Une petite île touristique suédoise, en 2006. Lina disparaît après avoir passé la soirée chez une copine. Les parents se font un sang d'encre, la police est sur l'affaire : fugue, suicide, accident, enlèvement, meurtre ?

A partir de ce point de départ rebattu en littérature policière, Viveca Sten nous sert une intrigue très banale, reprenant des ingrédients abondamment utilisés par d'autres auteurs du nord (Kallentoft, Jungstedt, Läckberg, Mankell, Peter May*...) ou d'ailleurs, dans des polars ou d'autres types de romans.
En vrac dans les thématiques abordées : Saint-Jean, mythologie nordique, rituels celtiques, île, climat rude, disparition de jeune adulte, maltraitance sur femme et enfant, crise conjugale chez des flics et d'autres braves gens. Alternance dans la narration entre deux périodes distantes de plusieurs décennies, chapitres très courts avec cliffhanger.
On a aussi :
- une bécasse qui ne ferme pas ses rideaux le soir (pas de volets en Suède, à cause du gel) alors qu'un assassin rôde, alors évidemment elle voit des ombres et elle flippe
- de vieux carnets avec leur lot de révélations sur des secrets de famille.
Et puis cette question : l'homme terriblement séduisant croisé dans les cinquante premières pages va-t-il finir dans le lit de Nora, ou en taule ? Ou les deux ? Ou ni dans l'un(e) ni dans l'autre ?

Bref, un polar qui semble fabriqué par un Kitch3naid ou autre robot magique dans lequel y a qu'à jeter les ingrédients n'importe comment et tout se fait tout seul. En sortie : un thriller qui s'avale facilement mais déjà ingurgité sous des formes à peine différentes si on lit plus de dix polars par an.
Donc au mieux insipide, au pire écoeurant pour les habitués du genre.
Mais sûrement distrayant, et peut-être même palpitant, pour d'autres lecteurs.

* j'apprécie certains de ces auteurs
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Avec les nuits de la Saint Jean, Viveca Sten nous ramène à Sandhamn, la perle de la Baltique, en hiver. J'en grelotte, rien que d'y repenser ! Figurez-vous que dans ce coin d'Europe, il fait moins 15 aux vacances de Toussaint et la lumière du jour ne dure pas très longtemps. Dans ce contexte glaciaire, la noirceur dépressive du polar suédois prend toute sa dimension.
En jouant dans la forêt, les enfants de Nora font une macabre découverte dans un sac poubelle, qui emmène l'enquête de Thomas et Margit sur les traces d'un inquiétant dépeceur, dans une île peu peuplée mais assez criminogène pour qui a lu les deux premiers romans.
En parallèle, nous avons l'histoire assez insoutenable, d'un enfant martyr du début du 20 siècle, victime d'un père convaincu que la justice divine doit s'appliquer en châtiment impitoyable sur sa progéniture. Avec le portrait de cet espèce de capitaine Achab de la Baltique et sa petite victime, on découvre aussi la dureté de la vie quotidienne dans ces îles il y a tout juste deux générations. On est très loin de la carte postale balnéaire des précédents épisodes.
On se doute depuis le début qu'il y a un lien avec le précédent cadavre, puisque notre auteure entrelace toujours plusieurs pistes pour les faire se rejoindre.
L'arrivée dans le groupe d'enquêteurs d'un profiler nous indique qu'elle explore autre chose que dans le précédent roman . En effet, il ne s'agit pas de fouiller dans les arrière cours peu reluisantes de la bourgeoisie de Stockholm, mais plutôt d'explorer une espèce de vendetta insulaire suédoise avec la haine en héritage.
Je ne vous en dis pas plus...une jeune fille disparue, un bout de cadavre, un enfant maltraité et un jeune homme séduisant et violent qui tabasse ses copines, ce roman maintient en haleine. On s'intéresse également aux déboires sentimentaux de nos héros qui constituent le fil rouge de la série.
Je crois que je vais me jeter sur le dernier opus, c'est finalement assez addictif .

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Deuxième livre que je lis de cette auteure (pas dans l'ordre…) et j'aime moins que le premier ( Au coeur de l'été).
Impression de déjà-vu , troublante dans la trame de l'histoire: ça ressemble à du Camilla Lackberg à s'y méprendre.
On retrouve la même façon de raconter une histoire avec alternance entre le passé (1911 à 1962) et le présent… Non pas que Camilla Lackberg soit seule détentrice de cette façon d'écrire, mais comme cela se passe dans le même pays avec le froid en ingrédient principal , ça interroge…

Une jeune fille disparue sur l' île de Sandham où Nora l'amie d'enfance de l'inspecteur Thomas Andreasson, possède une maison. Quelques temps plus tard , ses enfants trouvent un bras enfoui sous la neige , dans la forêt où ils jouaient.
Nora qui est déjà en pleine crise maritale , n'avait pas besoin de ça ; partagée entre l'inquiétude que ses garçons soient traumatisés, malheureuse de savoir que son mari la trompe, et qu'elle se dirige tout droit vers un divorce, Nora va malgré tout cela ,tomber sur des écrits qui racontent la vie d'une adolescente , sur l'île en 1911 et cela pourrait bien devenir le début d'une piste pour les policiers , lesquels sont dans le brouillard total.

J'aime qu'un auteur me raconte le froid, j'aime qu'il m' amène vivre sur une île de Suéde qui sert de résidence d'été aux suédois aisés. J'aime être complétement dépaysée. Les personnages récurrents que sont Thomas et Nora, sont bien exploités. On suit leur vie privée avec grand plaisir. L'intrigue est complexe, le tout sympathique.
Sans cet air de déjà-vu , j' aurai davantage aimé. On dirait du Lackberg en plus reposant… Moins pervers, mais aussi moins prenant ...
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Troisième tome de la saga Sandhamn et à nouveau un coup de coeur pour ce roman. J'ai retrouvé Nora et Thomas avec beaucoup de plaisir dans une enquête qui mêle présent et vieilles rancunes du passé.

Avec cette nouvelle enquête, j'ai reposé mes valises sur l'île de Sandhamn dans l'archipel de Stockholm. Dans mon souvenir, les deux précédents tomes se déroulaient à la pleine saison, sous le soleil, sur une île pleine de vacanciers dans leur résidence secondaire et avec tous pleins de touristes. Ici, on découvre une autre facette de l'île en plein hiver où une petite centaine d'habitants y résident. La neige et les températures négatives rendent l'endroit un peu hostile mais cela n'a pas réussi à me décourager et je continue à rêver d'y mettre les pieds pour de vrai, un jour.

L'enquête est prenante et les flashbacks dans le passé ajoutent un plus à l'histoire. Il est parfois difficile de voir, au fil de la lecture, comment les deux histoires vont se rejoindre et dans les dernières pages toutes les pièces du puzzle s'emboitent et donne une belle résolution à l'enquête.

On suit en parallèle les vies de Nora et Thomas, Nora en plein divorce (enfin ! Je n'ai jamais aimé son futur ex-mari !) et Thomas qui tente une réconciliation avec Pernilla. Ce sont deux personnages qui j'adore vraiment suivre et il me tarde de continuer la lecture de la saga pour les suivre dans de nouvelles aventures.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Challenge plumes féminines 2022 – n°13

Ça fait un petit moment que ce roman traîne dans ma pal à tel point que je ne sais plus comment je l'ai eu, il y a été un peu oublié comme tant d'autres. Il aura fallu cet item du challenge pour l'en sortir enfin. Je connais cette auteure de nom mais ça sera ma première lecture d'elle, j'espère passer un bon moment en sa compagnie.

Le début est intrigant mais le changement incessant de narrateurs déroute d'autant plus avec des chapitres se passant au début du 20ème siècle. Où veut nous entraîner l'auteure ? Je ne le saurais pas car malgré toute ma patience, je n'accroche pas aux différents personnages et je ne supporte pas les chapitres avec Gottfrid. Malgré une 100aine de pages lues, l'auteure continue d'incruster de nouveaux narrateurs sans qu'on connaisse leurs liens avec les précédents. Bien que les chapitres soient relativement courts, je trouve que l'histoire n'avance pas et comme d'habitude, la 4ème de couverture en dit trop ou est trop alléchante. J'ai essayé de lire un peu en diagonale la fin mais ça n'a servi qu'à m'embrouiller un peu plus et ça ne m'a pas donné l'envie de poursuivre plus loin dans cette lecture. L'accroche en 4ème de couverture parle d'un sens aigu du détail mais pour ma part, j'ai surtout trouvé que l'auteure se perdait dans la vie de ses différents personnages plutôt que d'avancer dans l'enquête.

Comme vous l'aurez compris, ce roman aura été une déception pour ma part, j'en attendais peut-être trop car on n'est même pas dépaysé par les beaux paysages enneigés de la Suède. Comme je dis souvent, trop de détails tuent l'histoire dans l'oeuf et c'est bien dommage pour un thriller soit-disant harponneur. Pour ma part, j'avais surtout du mal à me remettre dans ma lecture tant j'accrochais de moins en moins. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Je passe donc mon chemin pour la bibliographie de cette auteure.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Nora la juriste et Thomas le policier sont amis depuis l'enfance et se retrouvent encore une fois à démêler une intrigue policière et des secrets de famille qui remontent très loin dans le temps. L'histoire se passe sur une petite île suédoise sur laquelle Nora et Thomas possèdent chacun une maison de vacances et où tout le monde se connaît ou presque, le village n'étant constitué que d'une centaine d'habitants en hiver. C'est justement en plein hiver que disparaît Lina, une jeune fille de 18 ans, un soir en rentrant à vélo de chez une amie.
Nora traverse une crise conjugale et c'est donc seule avec ses enfants qu'elle passe quelques jours sur l'île au moment où ses fils font une découverte macabre.
Ce roman se lit vit et bien, le suspense étant bien entretenu du début à la fin.
L'ambiance glacée et venteuse de l'île est bien décrite, tout comme les tourments que vivent Nora d'une côté et diverses personnes sur l'île, à croire que cet automne est désolant voire désespérant pour tout un tas d'habitants. Ce troisième volume des aventures de Nora et Thomas peut se lire tout seul, même s'il est bien agréable de retrouver des personnages attachants qu'on a vu évoluer au fil des enquêtes précédentes. Une enquête honnête mais pas inoubliable non plus.
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Viveca STEN avec son troisième titre des enquêtes de Thomas Andreansson, Nora et les autres est, selon la quatrième de couverture, la numéro 1 des ventes en Suède... Vous m'en direz tant!

Moi, je la découvre avec ce double récit de la tragique histoire de Thorwald, gamin du début du 20e siècle, désaimé, violenté et torturé par son père au nom de la Bible et celle de Lina, jeune fille îlienne de Sandhamn, mystérieusement disparue durant une nuit de Saint-Jean. On vit ce récit sur l'île, dans le froid, le vent, la glace et toutes les meurtrissures de la vie des petits, des sans-grades, des cabossés de la vie. Sur l'île, tout se sait, rien ne se dit! Les rancunes sont tenaces, les regards sont lourds, les peurs immenses et la tristesse désespérante!
Viveca STEN appartient à cette littérature scandinave qui s'est fait connaître par quelques illustres auteurs tels Andersen, bien sûr mais aussi MANKELL, JONASSON, INDRIDASON ou encore STEFANSSON, RAGDE et quelques autres. J'avoue que je n'avais jamais entendu le nom de Viveca STEN! ... Et pour cause, à mes yeux, elle ne joue pas sur le même terrain. Ses personnages ne sont guère taillés dans une unicité adroitement typée qui leur donnerait davantage de corps. L'histoire se déroule à un rythme lent, proche du sur-place et les rebondissements sont prévisibles tant, s'ils ne devaient survenir, apparaîtrait l'inutilité totale de poursuivre les deux récits en parallèle.

Bref, il m'a fallu quelques 170 pages pour croire pouvoir dire que j'étais rentré dans le récit, il ne m'en a fallu qu'une petite cinquantaine pour savoir que j'en étais déjà ressorti.

Pourtant, tout n'est pas à renier dans ce roman. Manifestement, son écriture a nécessité de nombreuses recherches et l'aspect documentaire de la vie insulaire à Sandhamn, aujourd'hui comme au siècle passé, est une richesse en soi à découvrir. La réflexion sur la perversion d'un père martyrisant son fils au prétexte même que c'est la bible qui le guide, l'inquiétant silence de la mère et le narcissisme égocentrique de la soeur ne me laissent pas indifférent non plus. Mon Dieu, que d'atrocités en ton nom ... depuis si longtemps déjà!

Vous l'aurez compris, ma note de cinq reflète une moyenne entre mon envie de me laisser toucher par les conditions de vie subies par certains des personnages et mon envie d'arrêter ma lecture tant la densité d'écriture ne s'impose pas!

Allez, il me faudra lire un second ouvrage de cet auteure avant que de me prononcer sur une place à lui laisser dans ma bibliothèque ou pas...
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Je viens de passer un bon moment avec ce roman de Viveca Sten, et pourtant je ne suis pas amatrice des romans suédois mais celui ci m'a bien plu.
Le fait que ce soit le troisième roman de l'auteur et donc la troisième aventure de l'inspecteur Thomas Andreasson ne m'a pas dérangé car on comprend bien qui sont les différents personnages. On peut très bien lire Les nuits de la Saint Jean sans avoir lu les deux précédents tomes, cela ne gène en rien la compréhension :)
L'histoire est simple, c'est bien écrit, et pour une fois je n'ai pas trouvé que les prénoms ou noms de villes étaient trop compliqués !
J'ai bien aimé les personnages, l'ambiance du roman.
Tout m'a plu, mais je ne suis pas sure d'en garder un grand souvenir, car c'est dans le genre vite lu, vite oublié !
Ce roman est assez prévisible pour un thriller, ça manque un peu (beaucoup ?) d'originalité.
Même si je l'ai apprécié je mets seulement trois étoiles et demie car il faut avouer que ce n'est pas un grand roman. Quand on a l'habitude de ce genre de livre, on s'est rapidement en gros ce qui va se passer !
Mais pour les vacances ou quelques jours de repos, je le recommande :)
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