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Inspecteur Thomas Andreasson tome 9 sur 9

Rémi Cassaigne (Traducteur)
EAN : 9782226438256
503 pages
Albin Michel (02/06/2021)
4/5   241 notes
Résumé :
Andreis Kovač est un homme puissant. Enfant réfugié de la guerre de Bosnie, il est devenu baron de la drogue à Stockholm. À défaut de pouvoir le faire tomber pour trafics de stupéfiants, la justice tente de le coincer pour fraude fiscale. Mais Kovač peut s’offrir les meilleurs avocats : il sait qu’il s’en sortira, une fois de plus.

Une femme fait pourtant le pari contraire : la procureure Nora Linde. Pour l’atteindre, elle compte sur la jeun... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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Neuvième aventure de Thomas et Nora, amis d'enfance, ( lui étant devenu policier à la criminelle et elle, procureure, chargée des affaires financières ). Forcément, au bout du neuvième tome, on s'est attaché à eux, et l' on suit avec intérêt leurs déboires. Thomas est en froid avec sa compagne , les deux bossant beaucoup trop, cette dernière a pris un appartement, et leur fille vit à mi-temps chez l'un ou l'autre. Nora , elle, dans cet épisode, étant parfaitement heureuse...
Et toutes leurs petites histoires sont entrecoupées par l'enquête en cours, qui forcément va les voir collaborer. Il s'agit ici , d'une femme battue qu'il faut protéger pour mieux faire tomber son mari, mafieux d'origine bosniaque, vendeur de drogue.
Parallèlement , on remonte le temps,en 1992, jusqu'à vivre une partie de l'enfance de ce homme, obligé de fuir la Bosnie, son peuple étant massacré par les Serbes.
Il y aura un avant et un après dans la vie d'Andreis. Ce qu'il aura vu, les tortures, les viols, les meurtres le marqueront à jamais . Mais peut-on justifier un comportement violent par les violences vues enfant ? Telle est la question que pose en filigrane, Viveca Sten,.
Le thème principal est celui des femmes battues, il est traité avec respect , mais aussi , avec un grand réalisme et un dernier petit SMS vers la fin fait froid dans le dos.
Ce qui fait le succès de cette série, c'est ces dizaines de détails et idées à peine esquissées : la Suède fait face à une vague de violence comme elle n'en a jamais vue, de nouveaux mafieux aux méthodes toujours plus violentes, et des hommes politiques qui toujours décident de baisser les budgets réservés au maintien de l'ordre. Toujours moins d'hommes, pour accomplir deux fois plus de travail. Eclatement des antennes de police, suppression de postes, précarisation des contrats...
Et Thomas et Nora qui se plongent toujours plus dans le travail au détriment de leurs familles respectives, de leurs enfants, de leur sommeil, de leur sécurité...
Une série attachante et efficace; vivement le dixième tome...
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Andreis est allé trop loin ; son épouse Mina est hospitalisée et sera placée dans un foyer pour femmes battues dont le lieu doit rester secret. En tant que baron de la drogue sur Stockholm et sa région, Andreis Kovac, réfugié de la guerre de Bosnie, s'y connaît en matière de violences.
Nora et Leila vont tout faire pour convaincre Mina de témoigner contre son mari pour l'envoyer derrière les barreaux. En effet, ce dernier a les moyens de se payer une avocate qui pourra l'acquitter car les preuves en matière de drogue et blanchiment contre Andreis ne sont pas solides. Mina est donc la seule qui puisse faire basculer son destin. L'ami flic de Nora, Thomas, bien que moins présent dans ce tome, l'aidera dans cette mission.

Cette dernière intrigue mettant en scène Thomas et Nora montre que le temps a passé depuis le 1er tome car la vie personnelle des deux protagonistes a bien changé. Viveca Sten a choisi ici une histoire simple à comprendre avec assez peu de personnages mais qui met l'accent sur les conséquences de la guerre dans la construction de l'individu et les difficultés de reconstruction des femmes battues, toujours plus ou moins menacées, qui ne peuvent pas toujours rester au même endroit trop longtemps. Ce n'est pas un coup de coeur mais une histoire qui plaira aux amateurs du genre.
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J'aime beaucoup les polars nordiques et celui-ci n'y déroge pas. Un voyage en Suède dans l'archipel de Sandhamn le temps de la lecture, c'est toujours un très bon moment d'évasion dont je suis preneuse.

Dans ce roman, le sujet essentiellement traité est la violence faite aux femmes. Comment Mina, cette jeune femme battue par son mari, réfugié bosniaque qui a fui son pays et la guerre en 1992 pour trouver refuge en Suède avec sa famille, devenu maintenant trafiquant de drogue, comment va-t-elle trouver le courage et la force de s'opposer à lui.

On retrouve avec plaisir Nora et Thomas, les héros récurrents de cette série. Ici, rien d'original, par contre c'est bien traité, complètement réaliste, ça fait froid dans le dos. C'est très bien rythmé, il n'y a pas de temps mort. Un vrai page turner et une excellente pause lecture.
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Un neuvième tome a la hauteur des huit précédents et encore une fois je suis conquise par l'écriture de Viveca Sten.

Tout d'abord, j'ai vraiment adoré l'intrigue, le suspense est incroyable et l'auteure m'a privé de quelques heures de sommeil car j'ai veillé pour le finir. J'ai tremblé pour Mina et son fils, j'ai été épouvanté par Andreis et sa violence mais qui en parti s'explique par ce qu'il a vécu dans son enfance en Bosnie.

J'ai été ravie de retrouver Nora et Thomas qui comme toujours forme un incroyable duo. Je suis heureuse de voir Nora épanouie dans ses activités professionnelles mais aussi au coté de Jonas. Pour Thomas, j'espère que son couple va survivre car j'aime beaucoup Pernilla.

J'espère que le dixième tome « I hemlighet begravd » paru en 2019 en Suède sera traduit en français rapidement.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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En lisant ce roman, je découvre qu'il n'y a pas de suite dans les aventures de Nora et Thomas. Je suis un peu déçue.

Dans ce roman Viveca Sten rompt avec les histoires précédentes. Pas de description style carte postale sur la Baltique, pas de vie privée pour les personnages principaux. le récit alterne entre printemps 2016 en Suède et 1992/1993 la guerre en Bosnie. Pas de cadavre retrouvé dès le début de l'histoire, mais un bandit violent, baron de la drogue, accusé par Nora, procureure, de fraude fiscale.
Mina violentée et terrorisée se cache mais refuse de parler et d'accuser son mari. Ce thème est surprenant mais bien mené. Comme pour le tome précédent l'autrice nous confronte à des sujets d'actualité.
Nora se retrouve dans une position professionnelle qui dépasse ses prérogatives de procureure d'affaires financières. Mais elle va faire appel à son meilleur ami Thomas, policier à Nacka, pour la seconder dans son enquête et protéger au mieux Mina et son bébé.
Le tissage entre la vie passée et ce que Andreis est devenu est quelque peu stéréotypé et déjà lu. Mais Viveca Sten mène bien l'intrigue et ménage le suspense. Dommage que la saison et l'environnement ne sont pas autant exploités que dans les tomes précédents.
J'espère qu'après cette pause l'autrice trouvera d'autres histoires pour Nora et Thomas.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Il semblait incompréhensible qu'elle continue à couvrir son mari, mais Nora savait qu'elle n'était pas la seule. Elle réagissait exactement comme beaucoup d'autres femmes dans la même situation. Probablement demanderait-elle bientôt à rentrer à la maison, et en route se persuaderait elle-même que ce qui s'est passé n'était pas si grave. Que c'était la dernière fois que son mari la battait. Que désormais, tout irait bien.
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Mina Kovač examina le plan de travail. Il avait beau briller, elle passa encore quelques coups de torchon, pour être sûre. Elle avait récuré tous les sols et passé l’aspirateur de fond en comble, en utilisant tous les embouts pour accéder aux moindres recoins et qu’il ne reste plus un grain de poussière. La salle de bain sentait le citron.
Le petit avait dormi tard, Dieu merci, ce qui lui avait permis de faire le ménage bien tranquillement. Elle jeta un coup d’œil par la fenêtre. Dino ne ramenait jamais Andreis avant dix-neuf heures, mais elle voulait en avoir le cœur net.
Le repas devait être prêt quand il ouvrait la porte. Elle avait préparé l’essentiel, deux beaux biftecks et de grosses pommes de terre au four. De la sauce béarnaise, une salade verte.
Son menu préféré.
Ces derniers temps, Andreis avait été plus imprévisible qu’à l’ordinaire. Elle s’efforçait de ne pas l’énerver, parfois elle ne savait même pas pourquoi il se fâchait. Elle restait en retrait, essayant de prendre le moins de place possible. Quand Lukas se réveillait, elle le prenait dans ses bras pour que ses cris ne dérangent pas son père.
Il y avait beaucoup de réunions et de coups de téléphone tard le soir, parfois Andreis filait en pleine nuit avec Dino, sans donner d’explication.
Elle n’osait pas demander ce qui se passait.
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Mina gagna le séjour et se pencha sur le vieux berceau que son père avait descendu du grenier et rafraîchi. Lukas ronronnait sur le dos comme elle avait dû le faire elle-même jadis. Ses mains incroyablement petites reposaient sur le drap, les doigts écartés, avec leurs ongles translucides. Son nouveau doudou, un lapin en peluche bleu clair, attendait dans un coin.
Elle aurait aimé avoir le temps de prendre son fils, de poser ses lèvres sur sa tête duveteuse et de s’installer à l’aise dans le fauteuil pour le nourrir. Mais il valait mieux le laisser dormir, pour avoir le temps de s’occuper des toilettes des invités avant le retour d’Andreis.
Un bruit à la porte d’entrée fit sursauter Mina. Déjà ? Il n’était que dix-huit heures. Elle se dépêcha d’aller ouvrir. Soulagement : c’était son père.
« Qu’est-ce que tu fais là ?
– J’avais une course dans le coin. Je peux entrer ? »
Mina hésita.
« Il est à la maison ? »
Elle n’avait pas besoin de s’expliquer, pas avec lui. Mais elle avait honte que ce soit si évident.
« Il sera là d’ici une heure, répondit-elle sans le regarder dans les yeux.
– Je voulais juste voir Lukas, ça fait longtemps. Je ne reste que quelques minutes, je serai reparti avant le retour d’Andreis. »
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...........elle était morte de peur, et c'était compréhensible, mais la seule façon de la protéger de son mari était d'envoyer Andreis en prison.
La logique avait beau être évidente, la peur n'obéissait pas à la logique.
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" Sais- tu que, tous les ans, douze mille femmes sont battues par leur mari ? dit Nora. Au point de devoir aller aux urgences."
(...)
" En Suède, la plupart des meurtres de femmes sont commis par des proches", poursuivit-elle.
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Videos de Viveca Sten (35) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Viveca Sten
Extrait du livre audio « Une écharpe dans la neige » de Viveca Sten, traduit par Rémi Cassaigne, lu par Noémie Bianco. Parution CD et numérique le 20 septembre 2023.
En savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/une-echarpe-dans-la-neige-9791035412456/
Commander sa version CD : https://boutique.audiolib.fr/produit/1266/9791035412456/une-echarpe-dans-la-neige
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