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3,78

sur 3782 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sans surprise, c'est une très belle écriture classique que l'on découvre avec ce monument signé Stendhal. Dans la droite lignée du courant romantique, Fabrice del Dongo offre une très belle figure de héros (ou plutôt d'anti-héros) et ses amours contrariées répondent à tous les codes du genre.

Toutefois, je n'ai pas été ensorcelée comme je peux l'être avec d'autres auteurs de la période. Nonobstant un contexte social et historique parfaitement rendu qui nous transporte vraiment dans cette "sublissime" Italie que j'aime passionnément, j'ai souffert des longueurs de la narration et, plus que tout, d'un dénouement abrupte et expédié en trois paragraphes.


Challenge XIXème siècle 2017
Challenge MULTI-DÉFIS 2017
Challenge Petit Bac 2016 - 2017
Challenge PAVES 2016 - 2017
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J'ai voulu relire La chartreuse de Parme, pensant que je m'y intéresserai davantage que quand j'étais plus jeune. Eh bien non ! Fabrice del Dongo et ses états d'âme m'indiffèrent, les personnages féminins aussi. Quant aux passages historiques, qu'ils m'ont paru longs.
Un chef-d'oeuvre à côté duquel je suis passée complètement. Frustrant, mais c'est comme ça.
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Je baisse honteusement la tête, je me flagelle les yeux et me couvre d'opprobe pour l'avouer : j'ai abandonné Fabrice del Dongo à la fin de la première partie.
Ce n'est pas faute pourtant d'aimer nos grands classiques du 19ème et d'avoir à toute force voulu croire le grand Balzac qui tient ce roman pour l'un des plus grands, mais là rien à faire : impossible de m'intéresser au récit, de m'attacher aux personnages, de savourer la plume. le rythme, le propos politique, l"élégance du style sont pourtant bien là, mais après trois cent pages parcourues avec le sentiment au mieux d'être tenue à distance, au pire de ne rien comprendre, j'ai préféré arrêter.
Un classique qui n'est pas pour moi, en tout cas pas maintenant.
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Je serai lapidaire : 50 pages formidables nous faisant vivre (et rire de) l'errance de Fabrice sur le champ de bataille de Waterloo, doutant d'être vraiment au coeur de la bataille alors qu'il suit pendant un moment le Maréchal Ney et qu'il croise Napoléon qu'il ne reconnait pas au milieu de son escorte ! Un grand moment donquichottesque. Et puis 500 pages insipides narrant d'interminables intrigues de cour au milieu desquelles j'ai vainement cherché le talent de l'auteur des 50 premières pages.
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Les puristes De Stendhal vont m'en vouloir mais "La Chartreuse de Parme" est une histoire d'amour à rebondissements à la cour du prince de Parme en Italie dont j'ai trouvé l'intérêt limité. Les histoires d'aristocrates, de comtesses, de duchesses, de princesses et autres majestés ne m'attirent pas particulièrement.
Par contre, j'admets que le style De Stendhal est superbe et j'aime beaucoup la façon dont il raconte, par exemple quand il écrit Notre héros... en s'adressant aux lecteur.trice.s.
Ce roman retrace la vie d'un jeune aristocrate italien au 19ème siècle, Fabrice del Dongo. de retour de Waterloo, il tue un comédien involontairement d'où une série d'aventures où il devient l'instrument de la vengeance ou des intérêts des uns et des autres. C'est sa tante qui est la plus active, la virulente duchesse Gina de Sanseverina parce qu'elle aime son neveu en secret. Elle est déterminée et fait face au prince de Parme pour éviter la condamnation de Fabrice mais ses agissements ne vont pas les rapprocher, au contraire. L'emprisonnement de Fabrice dans la tour Farnèse lui permettra de connaître l'amour de Clélia avant celui de dieu auquel il est destiné.
Je dois dire qu'il y a certains passages réussis notamment quand Fabrice est en prison et que sa vie lui devient précieuse. Malheureusement, Stendhal n'a pas réussi à me passionner malgré quelques propos politico-littéraires bien placés car il y a trop de rebondissements mélodramatiques et une distorsion du temps qui rend le roman parfois confus.



Challenge Solidarité 2021
Challenge Coeur d'artichaut 2021
Challenge XIXème siècle 2021
Challenge Multi-défis 2021
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Je ne conteste pas l'écriture De Stendhal, qui est recherchée et fluide mais quel ennui ...

au début, j'étais vraiment enthousiaste, en appréciant l'histoire, la plume mais au fur et à mesure, tout tournait un peu en rond : les amours d'aristocrates .. ça va 200 pages mais 600 !?

J'apprécie aussi le fait de choisir un anti-héros, prêt à tout pour retrouver le grand Napoléon, puis se laisser porter par sa magnifique tante dans les affres de la politique et des amours.

En conclusion, 2eme livre De Stendhal, j'aurai essayé, découvert l'écriture De Stendhal mais je crois que j'en resterai là, à présent.
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Après plusieurs semaines de lecture qui ont quasiment mis à l'arrêt l'activité du blog, je reviens enfin ! Cette lecture m'a mise à l'agonie, m'a torturée et quel soulagement d'avoir enfin terminé cet ouvrage !
Je l'ai lu pour découvrir ces « classiques dont tout le monde parle mais que personne ne lit jamais réellement ». Il se peut que ce soit un chef-d'oeuvre, un grand roman mais le courant n'est pas passé. Et pourtant tout avait bien commencé : l'arrivée des Français à Milan, la famille del Dongo, la folie de Fabrice d'aller à Waterloo à cause de son admiration pour Napoléon. Jusque là, le récit est plaisant et rythmé. Lorsque l'histoire se concentre enfin sur Parme, sur les intrigues de la cour et les manigances de la duchesse pour favoriser son neveu favori, j'ai lentement décroché.
Pour moi, le principal personnage est la duchesse Sanseverina, une femme passionnée et impétueuse qui ressent trop d'affection pour son neveu. C'est elle la principale chef d'orchestre, celle qui tire les ficelles et Fabrice n'est que son pantin. Sans ces multiples interventions, il aurait eu un avenir moins glorieux. D'ailleurs, ce dernier est peu sympathique : c'est un garçon superficiel et vain, impulsif, naïf et inconscient, gâté par ses relations familiales mais sans l'once d'une réflexion. Son destin n'existe que grâce à l'influence politique de son entourage et lui-même prend pour acquis ce que les autres ont bataillé pour lui. Son histoire d'amour avec Clélia m'a paru fade et ne m'a procuré aucune vive émotion. Entre nous, cette petite dinde m'a tapé sur les nerfs, avec sa mauvaise foi chronique, son hypocrisie religieuse et son attitude ambiguë !
Les scènes du récit sont agencées de manière très inégales et avec une chronologie peu claire : on alterne avec des parties extrêmement détaillées et d'autres qui se résument en une simple ligne. Cette fin expéditive et bâclée m'a presque mis hors de moi !
L'auteur évoque les jeux de pouvoir à la cour, les sentiments exaltés des personnages mais dans un style d'écriture lourd, parfois trop ampoulé et détaillé. Certaines descriptions sont indigestes et c'est avec beaucoup de peine que j'en suis arrivée au bout. J'ai tiré très peu de plaisir lors de cette lecture, ce qui explique cette note passable.
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Je viens de relire cet ouvrage de Stendhal à l'occasion d'un challenge Babelio.
J'avais oublié la fin dans sa totalité et je ne regrette pas cette deuxième relecture.

Cependant, les nombreux personnages m'ont toujours parus aussi nombreux. Je n'ai pas plus apprécié le livre lors de cette deuxième lecture.

Il faut vraiment affectionner Stendhal pour apprécier à sa juste valeur ce livre. A classer dans les livres du romantisme. Les amours malheureux des protagonistes sont captivants.
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Histoire d'un jeune noble Fabrice que l'on suivra de la fin de l'adolescence à l'âge d'homme au travers d'intrigues amoureuses, d'intrigues de cour, de rivalités, d'amour partagées et non partagées.
Les peintures des personnages sont fort interessantes, de nombreux caractères y sont décrits:
L'amoureux transit et méprisé
La protection d'un amant par un mari pour conserver l'amour de sa femme
Un amour éperdu mais non partagé
Un amour partagé mais contrarié par des voeux
Des mariages négociés

Le texte de grande qualité littéraire est un peu entaché par son vieillissement ; les moeurs ont terriblement changées ; les nombreuses références à l'argent ont perdu tout intérêt.
De nombreuses descriptions semblent inutiles.
Mais la langue est si noble !
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Au XXIème siècle, il est important de prendre un certain recul lorsque nous commençons un roman appartenant aux siècles passés.
Encore plus lorsqu'il s'agit d'un classique.

Lire Stendhal aujourd'hui, c'est redécouvrir le Romantisme dans son éclat le plus éblouissant, mais aussi le plus sombre. Après avoir dévoré Armence puis le Rouge et le Noir, j'ai voulu continué ce si grand auteur à travers un troisième roman La Chartreuse de Parme.
Comme toujours, j'avais beaucoup d'anticipation, car ouvrir un "chef-d'oeuvre" et m'y plonger me donne toujours la sensation d'être au dessus d'un grand vide. Un mélange d'un effroi sacré et d'un plaisir coupable.

Rapidement, j'ai été plus qu'enchanté. Stendhal possédait une plume des plus élégantes à mes yeux, et des plus distingués pour décrire les tourments d'une âme à son époque. Certes, cette déclaration si louable des sentiments, cette exclamation outrancière de la condition spirituelle et intime de l'être humain raisonne parfois étrangement à notre époque, et pourtant, certaines vérités y sont gravées dans l'encre de ses pages.
Des vérités que nous avons tous oubliées.

Fabrice est un anti-héros typique De Stendhal, que l'on se plait à découvrir, à aimer et à haïr. Son indécision, sa turbulence intérieure a rapidement raison de notre patience, et, tout comme Julien Sorel, nous finissons par souhaiter le mal pour cet éternel enfant, cet esclave de ses sentiments.
Mais la découverte, le personnage qui m'a vraiment transcendé et qui, dans un sens, est devenu le véritable Nom du roman demeure la Duchesse Sanseverina. Je ne veux pas trop en dire de ce personnage grandiose, de cette embryon de féminisme, de ce sacré féminin qui nous fascine aujourd'hui, mais vraiment, retenez ce conseil:

Ne lisez pas La Chartreuse de Parme pour son héros, oubliable, mais plutôt pour son héroïne, indétrônable.
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