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Critique de LambertValerie


Il est des noms intemporels qui traverseront allègrement les siècles.
C'est le cas pour au moins deux héros stendhaliens.
Fabrice del Dongo dans : La chartreuse de Parme et Julien Sorel dans : le rouge et le noir.
J'ai lu ces deux romans dans ma jeunesse estudiantine comme tant d'autres.
Aujourd'hui, en relisant les aventures de Julien Sorel et Mme de Rénal, je retombe sous ce charme d'antan.
Ces deux noms résonnent de manière charmante, cette histoire d'amour, aujourd'hui peut-être un peu désuète, fascine malgré tout.
Et, on se laisse porter au gré des pages, à suivre le parcours de ce fils de charpentier haï et rejeté par les siens.
Peut-on raisonnablement lui reprocher cette ambition sans presque aucune limite pour recevoir du Monde tous les honneurs ?
Julien Sorel nous apparaît comme un jeune homme attachant malgré ses failles.
D'ailleurs, à son procès, Mme Deville qui ne l'aimat point pleure à sa condamnation.
Oui, on peut assurément passer de belles heures avec Julien Sorel et Mme de Rénal sans oublier l'intrépide et fière Mlle de la Mole: Mathilde.
Beaucoup d'autres éclairages sont donnés sur la société de l'époque du roman, sur l'hypocrisie, sur les parvenus,...
Le régal du: le Rouge et le Noir, c'est que presque tout à chacun peut y trouver un centre d'intérêt.
Aussi, serait-il sage et agréable de relire le Rouge et le noir, encore une fois ?
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