Quand on travaille à la CIA, il faut savoir soigner sa couverture. Pour Jack Wolfgang, celle de critique gastronomique lui permet d'aller enquêter incognito à Milan où encore, grâce à sa recette de cannellonis, d'obtenir des informations de la pègre locale. C'est que sévi dans la nature un pigeon qui assassine des prix Nobel...
Une nouvelle enquête donc pour notre loup à la fois critique gastronomique et agent de la CIA.
Une série légère et agréable qui louvoie entre enquête policière et anthropomorphisme. Pas de quoi se relever la nuit mais cela nous fait passer un bon moment quand même.
L'auteur tente de jouer la carte de l'humour sur certaines relation homme/animaux pas toujours réussi d'ailleurs. Je n'ai pas trop accroché au personnage du pigeon mégalomane, et je n'ai pas compris la fin de cet oiseau... On dirait un de ces méchants un peu crétin des dessins animés pour enfants...
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Un deuxième tome distrayant, sympathique. Mais pas transcendant.
L'intrigue est pas mal pensée, dans les hautes sphères avec de la corruption. Cependant la narration ne nous laisse aucun mystère, aucun suspense. La lecture est un peu facile, un peu trop linéaire puisque ça manque de rebondissements, de retournements de situation. Même l'action est assez entendue. Et c'est dommage que l'univers ne soit pas plus utilisé car pourtant il y a de quoi faire. Au moins une critique sur les discriminations, ce qui aurait donné un peu de profondeur.
Les personnages ne sont pas très approfondis, un peu stéréotypés mais ils restent agréables. Notre loup a des airs de James Bond sans zone d'ombre mais a qui la gloire ne revient pas. Et puis bon les méchants ont un air de méchant de Totaly Spies.
Pour les dessins je ne suis qu'à moitié convaincue. le trait est sympathique et l'anthropomorphisme est très bien géré, crédible. Mais ça manque de détails, dans les décors notamment et la colorisation manque de nuance, ça manque de relief, c'est un peu plat. Par contre j'ai aimé découvrir dans les pages certains personnages célèbres anthropomorphes pour la plupart comme le fameux duo de Zootopie, Ernest et Célestine, Kermit et Peggy... Mais aussi le professeur Tournesol et d'autres.
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beau dessin classique, histoire tout aussi classique.
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La multiplication des vignettes et des formats, tout comme celle des angles et des plans, sans oublier la construction des planches, assurent le dynamisme de l’entreprise. L’artiste n’atteint toutefois pas le niveau de Juanjo Guarnido ; Blacksad demeurant la référence dans l’univers de la bande dessinée animalière.
Lire la critique sur le site : BDGest
Desberg semble beaucoup s'amuser à jouer avec les codes du genre, les stéréotypes qui pourraient pourtant faire redondant, mais qui ici font merveille et fonctionnent très bien !
Un scénario très efficace et captivant, avec tout ce qu'il faut pour nous accrocher, même un héros au charisme redoutable !
Lire la critique sur le site : Sceneario
En optant pour un scénario linéaire, le lecteur découvre l’enquête de Wolfgang et son avancée minutieuse – et souvent musclée – avec toujours un temps d’avance. Mais c’est la finesse, autant que l’humour du personnage qui nous emballent.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Le premier album de la série était prometteur. Des promesses tenues et, mieux, dépassées dans Le Nobel du pigeon ! Fun et rafraîchissant !
Lire la critique sur le site : Auracan
A côté de mon travail à la CIA, je suis critique gastronomique, adepte de grande cuisine. Autant dire que pour moi, mitraillette est un mot presque vulgaire... En tout cas, un plat plutôt indigeste.
*mitraillette : plat culinaire belge populaire composé d'une demi-baguette contenant une viande cuite, des frites et de la sauce.
- Ces idiots de chiens de garde ne réalisent pas que fumer nuit gravement à l'odorat.