Je me faisais une joie de retrouver
Stephen Laws, d'autant plus que les critiques postées sur ce livre en faisaient l'éloge.
J'ai eu beaucoup de mal à commencer ma lecture. Il faut dire que ce roman mélange plusieurs histoires. Nous avons un chauffeur de taxi (Tony) qui se voit obliger de prendre une jeune femme et son enfant sous la menace. Puis, nous suivons un étrange camion où un homme et une femme sèment la terreur parmi les vagabonds. Pour continuer dans l'invraisemblance, nous suivons une autre histoire en parallèle – celle d'une jeune femme d'origine orientale qui fuit un mariage arrangé.
Et ce n'est pas fini. Nous avons une créature étrange – sorte de monstre issu de série B, comme on en trouve dans les téléfilms « petit budget. »
C'est déjà compliquer de se retrouver avec autant d'histoires différentes,
Stephen Laws nous peint Tony comme un ancien combattant. J'avoue qu'il m'a fallut du temps pour comprendre qu'on suivait ses cauchemars. Je me demandais ce que pouvaient bien faire des soldats argentins.
Tous les événements que j'ai cités – hormis le monstre – se déroulent sur les soixante premières pages. J'ai commencé à me poser des questions sur ma motivation à poursuivre ce livre.
La suite n'est guère meilleure. On suit des personnages aux dialogues blafards. Je me suis à aucun moment intéressé à ces protagonistes. Les pages se tournent et les chapitres courts aux textes sans réel rapport avec l'une des histoires sont légions. Je m'endors et commence à me lasser de plus en plus. le coup de grâce vient du nourrisson capable de télépathie. Trop intelligent pour son âge, j'ai du mal à le concevoir. Je regarde les pages qui me restent à lire, j'en suis même pas à la moitié du livre. C'en est trop pour moi. Je le jette loin de moi cette chose incompréhensible.
Je n'ai pas parlé de l'écriture de
Stephen Laws. Autant ses autres livres se lisaient très facilement, autant là, j'ai trouvé beaucoup de maladresse. Que c'est mal écrit. de plus, j'ai trouvé qu'il radotait. On retrouve quelques phrases ou paragraphes plus ou moins identiques.
Le voilà mon premier abandon de cette année. J'en suis pas fier, mais franchement, j'ai du mal à croire que les autres lecteurs de Babelio ont pris autant plaisir à lire ça. Trop de personnages, qui n'ont aucun rapport entre eux, trop de chapitres inutiles m'ont donné l'impression d'un livre raté.