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Critique de MenInBooks


Participant aux sp de NetGalley ,c'est assez rare d'y trouver des MM c'est pourquoi je me suis jetée sur Not easy, tome 4: Take me de Pascale Stephens édité par BMR et sorti début mai 2018.
Et je dois avouer que j'aurais mieux fait de me jeter sur le bac de glace au chocolat qui m'attendait dans mon congélo.
Je n'ai pas beaucoup d'excuses , le titre et le résumé auraient du me mettre la puce a l'oreille mais non, étant en général plutôt un public facile je me suis dit ça va le faire!
Et bien non, ça le fait pas du tout!

Une narration au présent qui d'emblée me donne l'impression de lire une fiction d'ado sur une quelconque plateforme d'écriture au service d'un gay for you représenté avec un manque de subtilité total. Un roman ou la vulgarité et la redondance se donnent la main des les premiers chapitres pour enchaîner les questionnements stériles du héros principal qui vont durer quasiment sur tout le récit.
Les "bordel mais pourquoi moi, pourquoi lui, pourquoi pas elle, pourquoi le vent ,pourquoi les oiseaux, pourquoi ...(rajoutes ce que tu veux fais toi plaisir lecteur!!) ca va bien 5 minutes , construire tout un roman la dessus c'est juste bon a te faire tourner a l'aspirine pour éviter la migraine . J' ai même pensé un moment à en faire le compte et ouvrir des paris avec les copines lectrices mais la encore, j'ai perdu le fil .

Pensant être arrivée (péniblement) à la moitié du livre je découvre avec horreur que je n'en suis qu'a 19% et je songe sérieusement à remplacer l'aspirine par la cocaïne pour être sure de tenir le choc. Ecrire un livre de 400 pages quand tu ne fais que répéter les mêmes choses sans jamais le nourrir de contenu qui tienne la route ou qui ressemble à un semblant d'histoire, parait tout de suite moins compliqué.

Des personnages sans saveur, cliches à souhait avec le tatoué, le couple d'ami gay , les femmes des potes qui ont tout "bouleversifié" sur leur passage , l'homme a femme (à chatte devrait on dire ) qui n'est jamais tombé amoureux , des situations faciles et sans attraits, aucune intensité dans le récit et cela même dans les scènes de sexe.
On a quand même deux types qui en guise de boulot passent leur temps dans une maison de luxe avec piscine privée tout frais payés pour ensuite passer leurs journées dans un entrepôt (qui devra être la dernière boite a la mode) à regarder des croquis d'architecte puis sagement retourner (épuisés par ce dur labeur) dans leur villa pour repiquer a nouveau un petit plongeon et mater un match de rugby (il semblerait qu'il y ait un match de rugby tous les soirs en Ecosse). Passionnant!
On a bien sur une période de rupture (après une courte relation parsemée de sexe débridé) qui n'est qu'une lente série de monologues atermoyants et répétitifs et à plus de 50% du livre, ça commence à me piquer le cervelet!
Une fin pliée en dix secondes avec un drama familial dont on n'a que faire tant il y a eu peu d'interactions avec la dite famille qui ne se justifie que pour nous coller sous les yeux le quota respectable d'homophobie et de connerie humaine de tout MM de base.

Un roman pour moi , qui est presque un pastiche du MM , un semblant de romance MF qu'on aurait passé au mixer avec un zeste de piment de mauvais choix qui t'arrache les yeux et ne relève en aucun cas la saveur du truc .Un livre dont on peut aisément se passer quand on est un lecteur averti (ça vaut aussi pour un non averti ) de romance gay (et non je ne dirais pas qu'éventuellement tu peux toujours caler un meuble avec et que ça serait toujours ça de gagné ). Il me semble plus sage que l'auteur reste dans son domaine de prédilection . Yop.
Lien : http://meninbooks.eklablog.c..
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