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EAN : 9788374801881
(18/11/2010)
4/5   6 notes
Résumé :
"Cryptonomicon" Neala Stephensona, nagrodzony HUGO, to pochwalna piesn wolnosci idei.
Stephenson prowadzi narracje swojej ksiazki dwutorowo - czesc akcji rozgrywa sie w czasie drugiej wojny swiatowej, a czesc wspólczesnie, w czasach komputerowych hakerów walczacych o nieskrepowana swobode internetu.
W roku 1942 Lawrence Pritchard Waterhouse - geniusz matematyczny i mlody kapitan Marynarki Wojennej USA - zostaje przydzielony do Jednostki 2702. Ta formac... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le Cryptonomicon est un roman de l'auteur de science-fiction américain Neal Stephenson, qui y engage une réflexion sur l'impact de la cryptographie sur la société humaine.

Deux histoires principales sont contées en parallèle. L'une porte sur des cryptanalystes qui oeuvrent durant la Seconde Guerre mondiale pour casser les codes secrets de l'Axe; la seconde se déroule à une époque située dans un futur proche, où un groupe d'informaticiens amateurs de cryptographie tentent de mettre en place un paradis informatique virtuel. Ils veulent également utiliser la cryptographie afin de créer une monnaie virtuelle.

Cryptonomicon est à la fois une uchronie, l'auteur prenant quelques libertés quant à certains faits historiques, et une oeuvre de fiction originale, l'intrigue moderne se déroulant dans un monde quasi-similaire au nôtre, mais présentant néanmoins de subtiles différences, par exemple l'état fictif du Kinakuta - équivalent du Brunei - et Nippon - équivalent du Japon - existent dans ce futur imaginaire.

C'est à partir de ce roman, inspiré par l'oeuvre de Georges Perec, que Stephenson a pris l'habitude de mettre en place des univers cohérents qui s'éloignent par certains détails de notre univers. le titre est inspiré du Necronomicon, un ouvrage fictif qui apparaît dans l'oeuvre de Howard Phillips Lovecraft. D'une façon similaire, le Cryptonomicon est un livre fictif, censé être la bible des cryptologues, et apparaissant dans le roman de Stephenson.

Avertissement : Auparavant, seuls Irving et Desproges avaient réussi à me faire autant rire, mais je me dois de vous prévenir que ce livre s'adresse particulièrement à un public de geeks. Si vous n'y connaissez rien en informatique ni en cryptologie, malgré le talent qu'a Stephenson pour expliquer clairement des concepts ardus, je ne puis garantir que vos zygomatiques soient soumis à aussi rude épreuve que les miens !
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Quelques explications :
- l'extrait provient du tome 2 de la version française (la version anglaise ne comporte qu'un unique et épais volume)
– Le narrateur est un des protagonistes de l’histoire, à savoir Randy, spécialiste informatique, option commercial.
– La Grace de Dieu : camionnette type « jeepney », truc roulant bariolé.
– Bong-Bong Gad : conducteur du jeepney.
– DMS : Douglas MacArthur Shaftoe, associé de « Randy », patron d’une société de pose de câbles sous-marin et baroudeur (ex commando au Vietnam).
– Contexte : extrait d’un mail à ses associés narrant un voyage à travers la jungle en camionnette à travers les Philippines.
- Pour expliquer la dernière phrase, Randy fait ce voyage pour le compte de sa société, d’où la référence à la valeur du titre [sous entendu du capital] de cette même société…


L’Incident du Camion à Cochons était une démonstration humoristique d’hydrodynamique appliquée, même si, l’eau n’intervenant pas en la matière, les termes d’ « excrétodynamique », voire de « scatodynamique », seraient peut-être plus appropriés.

La Grace de Dieu suivait un camion à cochons depuis déjà plusieurs kilomètres avec l’espoir de le dépasser. La simple quantité de chaleur corporelle en excès, qu’irradiait la vaste batterie d’antennes interférométriques en phase formée par toutes ces oreilles roses battant en cadence, avait déjà provoqué l’ébullition et l’explosion consécutive de plusieurs de nos bouteilles plastiques d’eau minérale.

Bong-Bong Gad maintenait toutefois une distance respectueuse à cause des risques excrémentiels, ce qui ne simplifiait en rien le problème du dépassement du véhicule incriminé.

La tension avait grimpé jusqu’à un niveau palpable et Bong-Bong Gad se voyait désormais soumis à un flot exponentiel de chahuts bon enfant et de conseils de conduite superflus, en particulier de DMS, qui considérait cette présence inopportune et prolongée d’un camion à cochons sur notre trajectoire planifiée comme un affront personnel, d’où menaces et défi lancés avec tout le cran, la vigueur, l’esprit batailleur et autres qualités frondeuses dont on savait DMS doté en abondance.

Au bout d’un certain temps, Bong-Bong Gad décida d’agir, utilisant une main pour tenir le volant et l’autre pour se partager les responsabilités d’égale importance du maniement du levier de vitesse et de la commande du bouton d’avertisseur.

Lorsqu’il arriva à la hauteur du camion à cochons (qui se trouvait de mon côté du jeepney), le poids lourd slaloma dans notre direction, comme s’il faisait un écart pour éviter quelque obstacle naturel ou imaginaire placé sur la chaussée.

Le coup d’avertisseur primaire de La Grâce de Dieu n’avait apparemment pas été entendu, peut-être parce qu’il entrait en compétition sur la bande audit avec un grand nombre de porcs clamant leur désapprobation sur la même gamme de fréquence.
Avec un aplomb normalement connu chez quelques rares majordomes britanniques sénescents, Bong-Bong tendit alors sa main refermée aux levier de vitesses et klaxon pour empoigner une chaîne d’acier inoxydable resplendissante, accrochée au plafond de la cabine et terminée par un crucifix du même métal, et il tira le tout, mettant en action les systèmes d’avertisseur secondaire, tertiaire et quaternaire : à savoir un trio de cornes en inox grosses comme des tubas montées sur le toit de La Grâce de Dieu et dont la mise en oeuvre simultanée pompait une telle puissance que la vitesse de notre véhicule dégringola (selon mon estimation) de dix bons km/h, correspondant à l’énergie du moteur déviée vers cette production de décibels.

Une bande semi-hyperbolique de cultures, longue de trente kilomètres, fut jetée au sol par le souffle et, des centaines de kilomètres plus au nord, le gouvernement taïwanais, dont les oreilles collectives en carillonnent encore, émit une protestation diplomatique auprès de l’ambassadeur des Philippines.

Durant plusieurs jours, par la suite, on devait voir des cadavres d’orques et de dauphins venir s’embourber sur les plages de Luçon, tandis que les opérateurs sonar a bord des submersibles américains de passage durent être mis à la retraite anticipée, suite à d’abondants saignements d’oreille.

Terrifiés par un tel son, l’ensemble (j’imagine) de la gent porcine embarquée vida aussitôt ses boyaux à l’instant même où le chauffeur du camion à cochons faisait une autre violente embardée pour s’écarter de nous.

Certaines considérations de physique élémentaire – dont en particulier la conservation du moment cinétique – dictèrent que je me retrouvasse tartiné de l’ex-contenu des boyaux porcins afin de préserver et d’accroître la valeur du titre.
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Vidéo de Neal Stephenson
Created by the world's leading paper engineer and art director, Gérard Lo Monaco, 'A Train Journey' is a beautifully layered, pop-up celebration of trains.
The book begins in 1829 with Robert Stephenson's ‘Rocket' locomotive, the most advanced of its day, which operated on the Liverpool and Manchester Railway. The journey then hits the heights with Manhattan's elevated railroad: see the trains buzzing and alive among 1900 New York's distinctive high-rises! Skipping forward to the 1920s, marvel at what was the most powerful locomotive on the London and North Eastern Railway: the ‘Flying Scotsman', which provided a non-stop daily service from London to Edinburgh. Readers will then encounter the glamour of the 1930s and 40s on the celebrated Orient Express as it travels between Paris and Istanbul. Finally, readers are taken on a sprint to the present to see Japan's Shinkansen ‘Bullet' and China's CHR 400 high-speed intercity trains, travelling at an impressive 320 km/hr.
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