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Quelle idée originale !
48 personnes vivent en plein désert texan dans la ville de Caesura, surnommée Blind Town. Cette ville est coupée du monde et grillagée : personne n'entre, personne n'en sort. Depuis 8 ans, ces anciens et dangereux criminels ou témoins sous protection sont coupés du monde et n'ont aucune idée sur les faits passés, les mémoires ayant été modifiées. La vie continue pour eux dans un semblant de normalité jusqu'à la découverte d'un meurtre d'un des habitants. Pourtant, aucune arme n'est accessible. le shérif de Blind Town va mener l'enquête et le semblant d'équilibre qui avait été instauré se retrouve boulversé.
Ce livre est un formidable ovni, impossible de le lâcher avant le dénouement.
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Toujours en deuil des éditions Super 8, j'ai laissé traîner (trop) longtemps Population : 48 dans ma PAL !

Caesura, alias « Blind Town », est une petite ville perdue au fin fond des États-Unis. Un endroit qui ne mérite même pas le nom de ville, en fait, c'est plutôt une bourgade. Avec seulement 48 habitants. Et ces habitants sont tous des criminels, ou des témoins un peu encombrant. Et personne ne sait qui est qui, même pas eux. Car leur mémoire a été effacée, plus ou moins lourdement. Mais ils ont une nouvelle identité, une nouvelle histoire... Un nouveau départ, en somme. Et cette ville est régie par des règles simples : aucun contact avec l'extérieur ; aucun visiteur ; tout départ est définitif et dangereux.

La vie était simple. Sans (trop) de soucis. Jusqu'au jour où un homme se suicide. Avec une arme qu'il n'est pas supposé avoir. Puis un autre homme est assassiné. Calvin Cooper, le « shérif », qui est chargé de maintenir un semblant d'ordre, se met à enquêter, aidé par ses deux adjoints. Mais on estime que cette affaire est trop grosse pour lui, et c'est pourquoi l'institut chargé de cette expérience décide d'envoyer des hommes pour régler cette affaire au plus vite.

Le monde extérieur et la vie à Caesura entrent en collision, pour le meilleur mais SURTOUT pour le pire ! Ce suicide et ce meurtre vont être la traînée de poudre qui vont provoquer une explosion de violence dans la ville, secouant la vie de tout les habitants.


Population : 48 est un roman que je n'ai pas pu lâcher avant la fin. La plume de Adam Sternbergh est très cinématographique, on va de rebondissements en révélations, le tout servi par un rythme excellent. L'intrigue se passe dans un huit-clos étouffant, aggravé par la présence de la chaleur et de la poussière du Texas. Et l'intrigue est excellemment menée, on va découvrir petit à petit le but de Caesura, mais surtout pourquoi cette ville a été créée, tout comme la véritable identité des occupants de la ville. On va plonger dans leur passé, souvent très sombre et violent... Et, grâce à cette histoire, Adam Sternbergh pose une question primordiale : l'importance de la mémoire dans la construction d'une personne. Peut-on vraiment avoir une nouvelle vie et une seconde chance si on efface les atrocités que l'on a commis précédemment ? Peut-on devenir quelqu'un de meilleur si on peut faire effacer notre mémoire et tout recommencer ? La rédemption existe-t-elle, que ce soit en pardonnant à soi-même ou aux autres ? Au-delà de son intrigue policière, Population : 48 pose des questions très importantes et actuelles, que ce soit sur le pardon, la mémoire et l'identité. L'être humain n'a pas une vie ou une voie tracée au millimètres près, il y a toujours la possibilité de devenir « bon » ou « mauvais », et avec toutes les nuances de gris au milieu.

Population : 48 est un roman souvent très sombre et violent, mais qui apporte aussi de belles émotions. Nous savons dès le départ que les habitants de « Blind Town » ont (tous ?) commis des actes atroces, mais cela ne nous empêche pas de nous attacher à certains d'entre eux...

Bref, je vous conseille plus que vivement Population : 48, une histoire qui ne peut pas laisser indifférent !

(Voir mon avis sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Quelque part dans le désert texan, se trouve Caesura, alias « Blind Town », une toute petite ville close et entourée de barbelés. Y séjournent une quarantaine d'anciens détenus pour toutes sortes de crimes. Une fondation leur a proposé un étrange programme de réhabilitation en circuit fermé. On a effacé de leur mémoire tout souvenir de leurs forfaits passés. À leur arrivée, ils ont dû changer de nom et se voir attribuer un bungalow. Parmi eux, se trouvent peut-être quelques témoins innocents qu'il serait nécessaire de protéger de vengeances du monde extérieur. L'expérience a déjà huit années d'une existence relativement satisfaisante. La petite communauté vit sous la houlette bienveillante du shérif Cooper, ancien maton, seul homme armé et avec la caution médicale de la doctoresse Holliday. L'ennui, c'est qu'un des résidents vient de se suicider, puis qu'un autre a été froidement abattu d'une balle dans la tête dans le petit débit de boissons de l'endroit.
« Population : 48 » est un roman difficilement classable vu qu'il se situe aux limites du roman policier, du thriller, du roman noir et du roman d'anticipation. le lire ou plutôt le dévorer (c'est un véritable « page-turner » presque impossible à lâcher tant le rythme narratif est haletant !) représente une sacrée expérience. le volet policier maintient l'intérêt jusqu'aux trois quarts du livre. Il est relayé par l'aspect thriller quand les cadavres s'accumulent de façon apparemment incohérente. La fin totalement dantesque relève vraiment du roman noir quand le passé des uns et des autres ressurgit dans toute son horreur. Mais le plus frappant et le plus troublant est sans doute toute la manipulation psychologique et sociale induite par cette expérience étrange et inquiétante qui s'achève d'une façon à la fois surprenante et réconfortante. Une sorte de verset biblique revient comme un refrain sibyllin (« Il se peut que Dieu pardonne, mais Il exonère rarement »). En fait le pire n'est jamais certain, dira-t-on pour ne rien déflorer. Ouvrage majeur, distrayant et invitant à la réflexion sur la condition humaine. À ne surtout pas rater !!!
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Dans un village perdu du Texas, vivent 48 personnes coupés du monde. Volontairement. Ces habitants (anciens criminels? Témoins?) ont décidé de se faire enlever leurs mémoires, pour mieux recommencer. Mais alors qu'un meurtre est commis, tout ce beau petit monde est suspect.
On pense à du Tarantino avec ces personnages hauts en couleurs, cette pointe d'humour entre deux accès de violence. Mais suite à un postulat grandiose (mémoire effacée) et une belle entrée en matière avec le village et ses règles, le bat blesse. Pourtant, les personnages sont ce qu'il faut de mystérieux, l'ambiance est bien travaillée. La dernière partie du livre perd son lecteur en cours de route. La faute à quoi? Trop de personnages secondaires, trop de ramifications, trop trop trop. Un western moderne qui tombe à plat.
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La plume de l'auteur est très captivante, l'idée est incontestablement inventive mais certaines facilités scénaristiques ont un peu gâché mon plaisir. L'intrigue avance par bonds, propulsée par d'énormes ressorts qui décrédibilisent sérieusement l'édifice et mettent à mal la capacité de l'auteur à maîtriser l'originalité de son concept. Pour autant, j'ai lu ce roman d'une traite ou presque, entraîné par la narration immersive, son ambiance mystérieuse ainsi que par un rapide attachement au personnage du shérif.
L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Je n'avais jamais lu cet auteur auparavant, mais maintenant, il faut que je mette la main sur ses autres livres.
Au départ, je trouvais que ce roman censé être "comiquement féroce et férocement comique" ne l'était pas du tout, mais le côté non conventionnel de la situation et des personnages m'a rapidement plu. C'était un peu lent, certes, mais inattendu et les retournements de situation (ou de personnage) saupoudrés ici et là étaient savamment distillés.
A partir du moment où un certain groupe entre en ville, la situation escalade rapidement et j'ai commencé à comprendre le parallèle avec Tarantino. La balle qui traversait "gaiement" le cerveau d'un type m'a bien fait rire ! Personne n'est ce dont il a l'air à Blind Town, n'hésitez pas à l'emprunter en bibliothèque ou à l'acheter pour le découvrir :)
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OUAIS !!!! Après un long désert polardeux, j'ai enfin lu un chouette super polar !! Ça s'appelle : Population 48. C'est publié chez Super 8 édition. C'est sorti en octobre dernier. C'est un polar atypique, mâtiné de SF tendance anticipation, avec un style très western. le pitch en qqs mots : un Institut a créé une bourgade au fin fond du Texas, à des fins scientifiques, peuplée d'hommes et de femmes (et un enfant), à majorité anciens serial killers ou tueurs tout court. Ils sont tous volontaires. L'Institut leur a occulté la partie de leurs mémoires liées à ces horribles crimes. Certains sont aussi des grands traumatisés ou des témoins à protéger. À leur arrivée, ils choisissent un pseudo. Personne ne peut aller les voir, et ils ne peuvent avoir aucun contact à l'extérieur. Ils ont la possibilité d'en partir, mais à la condition de ne plus y revenir. Ils sont neufs et vierges. Un shérif, avec deux assistants, est là pour faire régner l'ordre, et il a pas grand chose à faire parce que la population est douce comme un troupeau d'agneaux. Sauf que. Sauf qu'au moment où débute l'histoire, un crime vient d'être commis. Sauf qu' il y a quelques semaines, un des « pensionnaires » s'est suicidé. On va vite apprendre qui est l'auteur du crime. L'essentiel n'est pas pour ce polar atypique de connaître le coupable et ses motivations. On va en fait découvrir petit à petit le passé de cette assemblée d'amnésiques, et leur destinée.
C'est un polar absolument neuf et gé-nial ! Il y a beaucoup de psychologique sans prise de tête. L'écriture est superbe : en peu de mots, en quelques phrases, les situations se retournent.

C'est pour qui ? Pour les gens comme moi qui lisent autant du polar que de la SF, donc familiers avec les deux styles d'écriture. Ceux qui veulent bien tenter des aventures littéraires mais sans non plus se prendre la tête.

Ce polar je l'ai acheté et lu sur ma liseuse, et je suis bien contente, parce que je le relirai avec plaisir (je suis allée un peu trop vite).
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Victimes ou coupables, ils ont tous choisi d'oublier leur passé. Après l'effacement d'une partie de leur mémoire, ils sont partis vivre à Caesura, une ville loin de tout au milieu du désert. Coupés du monde, ils n'obéissent qu'à trois règles immuables : aucun visiteur, aucun contact avec l'extérieur et possibilité de quitter la ville mais aucun retour possible. Après huit ans de vie paisible, le suicide de l'un des résidents va bouleverser le quotidien de la petite communauté...

Bien que l'idée initiale soit intéressante, son traitement laisse perplexe. le huis-clos, pesant, angoissant, prend forme assez rapidement et il est facile de se laisser entraîner dans la paranoïa ambiante. C'est un page-turner efficace pour peu qu'on ne s'accroche ni au détail, ni au manque d'explications. Et je ne parle pas des coïncidences et des facilités narratives. Un exemple parmi tant d'autres. L'une des résidentes a un tatouage sur le poignet, une série de chiffres dont elle ne connaît pas la signification. Pourtant elle va réussir à le déchiffrer (je spoile un tout petit peu mais on s'en doute dès que l'auteur en parle) et c'est juste improbable ! Plus le récit avance, plus la situation devient ubuesque, pas de grandes surprises, tout est assez téléphoné...

Les personnages quant à eux sont plutôt bien croqués, un patchwork de portraits plus tourmentés les uns que les autres, tous à la recherche de leurs souvenirs ou au moyen de leur échapper. Un vrai numéro de funambulisme entre le bien et le mal. Adam Sternbergh ne tombe pas ici dans les clichés. Il propose même une réflexion sur la mémoire et le souvenir. Peut-on être un homme meilleur quand on a oublié les atrocités que l'on a faites ?

Pour conclure, Population : 48 est un thriller tout ce qu'il y a de plus classique. Efficace, sans fioritures, il va à l'essentiel laissant le lecteur avide d'explications sur le bord du chemin. Original dans l'idée, surprenant dans ses personnages, ce roman est décevant dans son intrigue.


Lien : https://les-lectures-du-maki..
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4ème de couv' : "Caesura Texas – une minuscule bourgade clôturée, au fin fond du désert. Population ? 48 habitants. Des criminels, a priori. Ou des témoins. Comment savoir ? Tous ces gens ont changé d'identité, et leur mémoire a été effacée. Pour leur bien. Dans l'optique d'un nouveau départ.
En échange de l'amnistie, les résidents doivent accepter trois règles simples : aucun contact avec l'extérieur, aucun visiteur, et aucun retour possible en cas de départ. Une expérience unique, menée par un mystérieux institut. Pendant huit ans, tout ce petit monde est resté à peu près en place. Jusqu'à aujourd'hui. Errol Colfax, en effet, s'est suicidé… avec une arme qu'il n'aurait jamais dû posséder. Puis Hubert Humphrey Gable est assassiné. Calvin Cooper, le shérif local, est contraint de mener l'enquête. Ce faisant, il risque de déterrer des secrets que l'essentiel des habitants – y compris lui-même – auraient préféré voir rester enfouis. Trop tard pour faire marche arrière. Bientôt, un irrépressible déferlement de violence va s'abattre sur les rues poussiéreuses de Caesura…

MON AVIS: Quelle intrigante petite bourgade que Caesura. Elle fait plutôt penser à un camp de prisonniers , mais des prisonniers qui peuvent pourtant partir quand ils le veulent . Alors pourquoi ils restent ? Tout ce petit monde vit sa vie sans vraiment s'occuper de son voisin et on ne peut pas dire que les réunions joyeuses avec barbecue à la clé sont légions.
Et s'il y avait un but caché derrière ce microcosme pour le moins hétéroclite ?
Ce qui est intéressant c'est de voir peu à peu ce qui se cache chez ces gens. Tout au fond d'eux, sans qu'ils s'en souviennent. Qui sommes nous si on ne se souvient pas de ce que nous sommes ? Pouvons nous vraiment éfface notre nature profonde ? N'enreste -t-il pas toujours quelque chose?
Façon western moderne , ça sera règlement de compte à Caesura et comme dirait l'autre, ça va saigner !
Trés bon moment de lecture , que je recommande .
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Alors que je regardais les différents livres sur Audible j'ai vu celui-ci et je dois dire que le titre m'a intrigué et le résumé aussi. Bien que le titre et le résumé, avaient l'air intriguant et intéressant, l'écoute a été fastidieuse, car je trouvais l'histoire assez longue et en plus le narrateur à une voix qui endort.
Le narrateur savait faire quelques intonations pour qu'on sache qui parlait et si c'était des pensées ou non, bien que des fois je me perdais un peu, et si c'était une phrase affirmative ou interrogative ou ce genre de chose. Donc ce n'est pas l'intonation le problème et il n'a pas une voix monotone mais le narrateur à un timbre de voix qui m'endormait donc j'avais un peu de mal à rester concentrer.
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