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La première chose qui m'a attirée dans ce livre c'est le côté "on ne sait pas qui est qui". La condition pour venir vivre à Caesura Texas, alias Blind Town, c'est un oubli total de qui vous étiez. Vous vous souvenez de ce qui n'est pas primordial comme votre ami d'enfance mais pas des raisons qui vous ont mené ici. Êtes-vous un dangereux tueur à gages sans scrupule ou alors la simple témoin d'un acte horrible? Personne ne le sait. Pas même le shérif Cooper. Et avec une simple question, l'auteur réussit à nous tenir en haleine. Tout le monde est soupçonnable et en même temps personne ne l'est. Les habitants eux-mêmes ne savent pas trop où ils en sont.

Au fur et à mesure des années qui passent, on finit forcément par se poser la question : est-ce que je fais partie des coupables ou des innocents? Mais peu importe de quel côté on se situe. le seul vrai innocent dans cette histoire c'est le petit garçon. Car comme les premières lignes du roman vous le montrent, notre héroïne (l'est-elle vraiment?) est enceinte et a accouché à Blind Town. Tant de variable, tant de raisons de soupçonner untel ou untel. On n'ose plus s'attacher à un personnage de peur qu'il fasse partie des criminels.

Les pages volent et défilent sans qu'on s'en rende compte. L'écriture est très addictive. On tourne les pages à toute allure volant sur les mots pour découvrir le noeud du problème. Qui est le meurtrier dans cette ville de meurtriers ou d'innocents aux souvenirs perdus?

La première partie de l'histoire est assez facile à deviner. Cela m'a frustrée. C'est pénible de lire un thriller en devinant le fin mot de l'histoire. Mais l'auteur s'est bien rattrapé pour la suite. Il nous offre une écriture très addictive et bien faite. Je lirais son autre roman avec plaisir.
Lien : http://l-entre-deux-mondes.e..
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Une lecture qui change , c'est évident !Ça fais du bien ! Quelques défauts selon moi mais la démarche est intéressante et fais réfléchir .Je n'ai pas apprécié la fin mais je sais que beaucoup l'ont appréciés
Lien : https://livressurtable.wordp..
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Une ville minuscule dans le désert texan, éloignée de tout, de tous : Caesura, surnommée également Blind Town.
Caesura accueille 48 habitants particuliers, puisqu'ils ont en commun d'avoir une partie de leur passé qui a été effacé. Parmi ces hommes et ses femmes, un enfant, Isaac, né à Caesura, il y a 8 ans, au tout début de l'arrivée de ces drôles de colons.
La vie s'écoule lentement, sous les yeux et le contrôle du shérif, Calvin Cooper et est soumise à des règles très précises : aucun contact avec l'extérieur, aucun visiteur et en cas de départ, aucune possibilité de revenir à Caesura.
A leur arrivée à Caesura, tous doivent choisir un nouveau nom et un nouveau prénom, obligatoirement parmi ceux des anciennes stars de cinéma et d'anciens vice-présidents.
Après 8 années de calme absolu, Caesura va faire face à ses premiers meurtres et la paisible bourgade va devenir un terrain particulièrement dangereux pour ses habitants.

Inutile d'en dire plus, au risque de trahir l'intérêt de ce roman que j'ai fini par beaucoup aimé.
Des personnages vraiment attachants, qui vont se révéler au fur et à mesure des chapitres, un rythme qui va croissant et en filigrane un propos plutôt intelligent
Mention spéciale pour Calvin Cooper,le shérif de Caesura, Sidney Dawes, sa nouvelle acolyte et Bette Burr, parmi les derniers arrivés.
“Férocement drôle” n'est pas ce que je dirais à propos de ce roman, contrairement à ce que nous vante la 4ème de couverture. Toutefois, il offre une réflexion très intéressante sur le droit à l'oubli, sur certains de nos fantasmes. En effet, qui n'a pas rêvé un jour d'effacer tout ce qu'il y a eu de terrible dans sa vie, de redémarrer en quelque sorte à zéro, d'avoir oublié toutes ses fautes ?
Population : 48 n'est pas passé loin du coup de coeur pour moi, sans doute parce que les premiers chapitres ont été un peu laborieux mais Adam Sternbergh a réussi à m'emmener dans son univers, avec ce thriller vraiment original. Alors si vous souhaitez une lecture dépaysante, invitez-vous pour quelques heures à Caesura !
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Je pensais avoir fait le tour du genre thriller-policier, la mécanique est à mes yeux toujours la même : 1 crime/des crimes, 1 victime/des victimes, 1 tueur/des tueurs, 1 piste/des pistes et hop hop emballé c'est pesé... Je m'ennuie... Je m'ennuie au mieux au milieu du roman, au pire dès les premières pages. Moi, j'ai besoin d'être surprise, secouée, d'être malmenée, j'ai besoin en lisant de me dire "Mais merde jamais je n'aurais imaginé...Non..Non il ne va pas oser ? Siii , il ose... waouh je suis on my cucul." J'ai besoin de Wiiiiz...



A la quatrième de couverture j'ai su que je tenais un wiiiiz potentiel : attendez, un huis clos au milieu du désert , un grillage coupant la ville du reste du monde, des baraques en tôles, une chaleur écrasante... Un enfer quoi ! Et cet enfer est peuplé par 48 personnes, des criminels mélangés à des innocents qui ne savent pas qui ils sont, qui ne savent pas ce qu'ils ont fait dans le passé pour mériter ça (et je pèse bien le verbe mériter) et surtout qui ne savent pas qui est leur voisin. Ajoutez à cela un parfum d'anticipation avec à la base une expérience (gouvernementale ? privée ?) d'effacement de la mémoire et vous tenez un vrai piège à lecteur.



Ce roman aborde des sujets palpitants : effacer la mémoire d'un criminel peut-il le soulager ou soulager sa conscience ? La rédemption peut-elle passer par l'oubli de soi, de son crime ou de sa perversion ? Peut-on contrer une perversion par l'amnésie ? Imaginez : vous ne savez pas qui vous êtes, vous ne savez pas ce que vous avez fait, si vous avez commis le pire ou si vous vous cachez du pire et vous voilà enfermé sans aucun moyen de le savoir dans un endroit où il n'y a aucune distraction pouvant vous soustraire à la réflexion sur votre condition. "L'enfer, c'est les autres" disait Sartre dans Huis clos, mais quand l'autre c'est vous ? Quelle échappatoire trouver ? Adam Sternbergh ne répond pas directement à ces questions dans son récit qui reste un sacré nom de nom de polar époustouflant mais à sa lecture nous ne pouvons pas ignorer ces interrogations sous-jacentes.



Pas une seconde de répit dans ce roman, pas une seconde d'ennui, chaque chapitre amène son nouveau lot d'intrigues et de retournements de situations ; on croit savoir et finalement non, on ne sait pas ; on croit qu'on ne pourra s'attacher à personne et finalement si on s'attache, et puis on le regrette ; on croit avoir débusqué les salauds et on se trompe ; on croit celui-ci innocent et on se retrouve face à une autre sorte de monstre. Et même... même si celui-ci ou celle-ci a eu raison de commettre son crime, peut-on exercer soi-même la justice et et et et... les questions fourmillent les coups de feu finissent par pleuvoir, le sang gicle et on se retrouve presque dans un pulp.

Je viens de tourner la dernière page et déjà il me manque... Ce roman est un OLNI pur et dur et je viens de découvrir Mon polar de la décennie... je suis in love de cette plume franche et sans détour et de cette imagination foisonnante. Ce jeune auteur en est à son troisième roman et il promet des merveilles..
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Un grand merci à Netgalley et aux Editions Super 8 pour ce partenariat très apprécié.

Ce thriller est très original et très efficace, il sort des chemins battus. Calvin Cooper est shérif de la petite ville de Caesura, surnommée par ses 48 habitants Blind Town. Sa particularité est d'abriter des criminels ou des témoins dont la mémoire a été effacée pour leur offrir un nouveau départ. Elle existe depuis huit ans. Il y a de nombreuses règles dans cette ville coupée du monde extérieur, en particulier l'interdiction de tout contact avec l'extérieur. Les habitants peuvent partir, mais dans ce cas il n'y a plus de retour possible. Très peu le font, car on leur rappelle souvent que le monde leur est hostile et qu'ils pourraient très bien être rattrapés par un passé qu'eux ont oublié, mais pas les autres. D'ailleurs tous ceux qui sont partis n'ont pas tardé à se faire tuer.

Parmi les pionniers arrivé lors de la fondation de la ville, il y Fran Adams qui était alors enceinte. Isaac est le seul enfant de la ville, il y a bien eu une autre mère célibataire, mais elle partie avec son enfant et tous deux sont morts rapidement. Cette histoire hante Fran, elle sait qu'Isaac n'a pas d'avenir dans cette communauté fermée, mais elle a trop peur de partir. Elle a eu un temps une liaison avec le shérif et ils sont resté amis. Cal aimerait les aider et leur permettre de quitter la ville.

Cal a deux adjoints, Robinson et Sid Dawes, arrivée depuis six semaines et très curieuse de tout. Elle agace prodigieusement son chef qui la compare à Sherlock Holmes. Un meurtre vient d'être commis dans le bar le soir avant l'arrivée de quatre nouveaux habitants, trois mois après un suicide. Aucune arme n'est censée se trouver en ville, hormis celle déchargée de Cal. Dawes se lance dans l'enquête et découvre des liens entre les deux victimes, un de leur voisin pourrait être en cause. Elle demande l'autorisation de se rendre en ville pour interroger son prédécesseur qui a démissionné. Cal accepte car il a l'intention d'aller se renseigner sur Fran, pour savoir si elle est coupable ou innocente afin de l'aider à partir. Il se rend chez le Dr Hollyday qui supervise le projet Caesura à travers sa fondation. Elle refuse de lui donner le dossier de Fran mais l'assure qu'il n'y a aucun témoin innocent caché dans la ville, que tous les habitants sont des criminels, même s'ils ont oublié leur passé.

De son côté Sid Dawes découvre des faits accablants sur certains résidents dont elle connaît l'identité grâce à du courrier clandestin qu'elle a saisi, ainsi que sur le shérif dont elle a découvert le vrai nom. Ses recherches confirment sa piste concernant le meurtre du bar. Elle a d'ailleurs déjà informé le shérif de son idée. Les révélations arrivent peu à peu et on apprend que c'est Cal qui a tué les deux hommes. Un fax anonyme lui explique quels ont été leurs crimes et lui propose une forte somme pour les abattre selon un scénario joint.

Cal commet un troisième meurtre. Il a besoin de cet argent pour sauver Fran et Isaac, de plus ces trois hommes étaient vraiment d'horribles criminels, même si eux ne s'en souviennent plus. L'un des nouveaux résidents se montre violent et le lendemain six agents de l'Institut débarquent pour enquêter officiellement sur les meurtres, mais en fait pour une toute autre raison. C'est le début de la fin pour la ville et les habitants devront s'unir pour la sauver.

Ce livre raconte surtout la solidarité des habitants, qui sauront dépasser leur intérêt propre pour l'intérêt général. Ces habitants sont au final juste des rats de laboratoire dans une expérience qui les dépasse, mais ils arriveront à déjouer le plan, sauver la ville et prendre un vrai nouveau départ. Finalement tous ont un passé chargé, mais ils ont aussi un avenir, ils retrouveront leur humanité.

J'ai beaucoup apprécié ce livre à la croisée de la science fiction et du thriller, je le recommande chaleureusement.
#Population48 #NetGalleyFrance
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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'ai aimé l'ensemble particulièrement riche (il y a un vrai développent autour du projet qui rendent l'affaire encore plus intéressante) et le fait que les informations ne soient que tout doucement distillées dans ce climat de violence latente. Hyper intéressant à tous les niveaux, Population 48 fait réfléchir sur la possibilité de rédemption et sur l'identité liée à la mémoire, tout en entrainant le lecteur dans une folle lecture survoltée totalement addictive..................................
Lien : https://libre-r-et-associes-..
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Étant une (grande) fan des séries à la sauce américaine, je ne pouvais qu'adhérer à cette lecture.
Elle en ferait d'ailleurs une excellente, de série !
Résumons : vous prenez un petit groupe de personnes à la mémoire effacée, une petite « ville » cachée au fin fond du désert du Texas, coupée de tout contact extérieur et menée par un shérif énigmatique, un mystérieux Institut qui dirige tout ça de loin, un jeune enfant, et des agents de liaison froids et tatillons.
Vous mélangez bien tous les ingrédients, vous saupoudrez d'une série de meurtres logiquement inexplicables, vous ajouter une grosse pincée de personnages hauts en couleurs et aux réparties bien senties, une cuillère à soupe de gros secrets, et une franche rasade de mensonges encore plus gros. Portez à ébullition et...
Bienvenue à Caesura (surnommée Blind Town) !
Parmi les habitants, pas moyens de savoir qui est qui, même eux ne le savent pas. Mais la nature humaine est bien plus tenace que de simples souvenirs oubliés.
C'est pour cela que Blind Town se plie à 3 règles :
- Aucune visite. - Aucun contact. - Aucun retour.
Sauf que, tout le monde le sait, les règles sont faites pour être contournées.
Et la charmante petite bourgade va rapidement se transformer en village du Far-West nouvelle génération.
Là où les méchants sont très méchants, et les gentils pas réellement gentils.
Alors ici, quand l'ennui menace, ça complote, ça carbure au whisky et à la clope, et, accessoirement, ça dézingue à l'occasion.
Bref, vous l'aurez compris, pour nous pas moyen de s'ennuyer une seule minute avec ce roman !
L'écriture d'Adam Sternbetgh est dynamique, terriblement drôle, et diablement addictive.
Il adore de toute évidence faire tourner son lecteur en bourrique, et il le fait tellement bien que l'on en redemande !
Vous ferez des dizaines de suppositions qui s'avéreront fausses dès le chapitre suivant, et quand vous penserez ENFIN avoir tout compris, vous serez encore loin du compte !
En conclusion, en commençant ce livre, preparez-vous à être surpris, à être amusé et à ne plus savoir à qui vous fier.
Un roman prenant, original, drôle et plein de suspens.
Un livre à ne pas manquer. Donc foncez !
Je remercie Super 8 Editions pour cette lecture, que je recommande vivement à tous les lecteurs qui aiment l'adrénaline et l'humoir noir.
Lien : https://annesophiebooks.word..
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"Si tu veux garder un secret, tu dois aussi le cacher à toi-même" écrit Sternbergh.
J'aurais tendance à dire que son écriture possède un humour tranchant et une violence dévastatrice qui montre peu de respect pour les lecteurs aux sensibilités délicates. Mais son thriller est addictif, passionnant et, même s'il peut être dérangeant, il y a une puissance narrative crescendo.
Il façonne des personnages intrigants à partir d'amnésiques volontaires qui ont peur de se souvenir des méfaits du passé. Par exemple, même maladroite, on note une véritable emphase dans les efforts de Cooper pour protéger ses habitants, peu importe leur identité passée possible ou la sienne d'ailleurs !
Population 48 est un roman policier intelligent qui critique nos sentiments les mieux (ou mal) intentionnés.
L'habileté de Sternbergh à éclairer les actions et les pires pensées de l'humanité est manifeste. L'auteur soulève la question du rachat d'un individu même s'il ne se souvient pas de ses crimes. Un présent bien intentionné peut-il être séparé d'un passé impardonnable ? le réparer ?
Malgré les questionnements, les malaises et ces mercenaires s'incrustant en ville, le roman accélère. Pourtant, il reste quelques histoires semées, çà et là non résolues et qui auraient mérité, peut-être, d'être explorées en profondeur, comme les implications de ce concept de Blind Town.
A la lecture de la dernière page, on pourrait espérer une suite mais cette histoire semble vouloir, avant tout, nous faire méditer sur la nature du crime, du mal et de la rédemption.
Caesura résonne alors comme un message d'avertissement qui fait réfléchir !

Lien : https://lisagiraudtaylor.blo..
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Dans un village perdu du Texas, 48 personnes vivent coupés du monde volontairement. Ces habitants (soit criminels, soit témoins) se sont volontairement fait effacer la mémoire pour repartir à zéro.
Seulement, un suicide puis un meurtre surviennent, tous deux par balle, alors que les armes ne sont pas autorisées à Caesura.

Même si le synopsis était prometteur, j'ai été perdue dès le départ par les (trop) nombreuses intrigues parallèles mises en place et pas forcément toutes résolues. le nombre de personnages secondaires est également beaucoup trop importants pour qu'on puisse s'attacher à eux et en obtenir une back story intéressante. L'écriture n'est pas non plus très fluide, ce qui n'arrange rien. C'est très brouillon et j'ai peiné à le finir.

Bref, une grosse déception pour ma part !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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48...c'est le nombre d'âmes qui peuplent un bled perdu...
48....c'est le nombre de pages qui suffisent pour se forger une idée sur ce livre...
48...c'est le nombre de secondes pour le refermer...
48...c'est le nombre d'heures que vous disposez pour le restituer à la bibliothèque de prêt, de le rapporter à votre libraire préféré ou tout simplement pour le lire..
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