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Critique de moravia


Si quelqu'un venait à me dire que Paul Léautaud avait comme ancêtre Laurence Sterne je serais prêt à le croire sur le champ.
J'ai retrouvé cette jubilation d'écriture dans un style flamboyant d'ironie.
Tout est en subtilité et chaque mot est choisi à dessein. Le lecteur face à de tels écrivains se réjouit, à chaque phrase, d'entrer dans leur intimité et de partager leurs codes.
A ce titre la préface d'Aurélien Digeon (louons aussi son travail de traducteur) est indispensable pour comprendre qu'il faut lire Laurence Sterne bien souvent au second degré, et apprécier tout son cynisme. (les nuances de la langue française font ici merveille).
N'est ce pas un peu vieux ? allez vous me dire. Ancien sans aucun doute ! XVIIIe siècle, forcement ...mais je n'hésiterais pas, demain, à franchir un siècle de plus pour contempler La Joconde...
Pas vous ?
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