L'histoire de
Davy Crockett et ses hommes furent souvent adaptés sur le grand et petit écran. La plus célèbre de loin la meilleure cinématographie sur le drame de
Alamo est le chef - d'oeuvre de et avec John Wayne. Pourtant, une version de ce drame bien plus réaliste et plus cruel sortie en 2004 n'est pas non plus à négliger le roman de
Steve Frazee ne correspond pas à ses deux versions, l'auteur part sur un autre point de vue sur
Alamo ceux que nous ne parlons jamais dans les livres histoire — ceux qui appartiennent à des ethniques différentes — les croquants, les va-nu-pieds, les hommes qui sont venus se battre auprès de Davy Crokett, Jim Bowie et le colonel Travis. Les antihéros, ce sont eux, les vrais personnages de ce roman ! Il y a le jeune officier, marié et bras droit de Travis, un Irlandais ; un Ecossais, un Mexicain, un Français, tous se sont battus pour la liberté du Texas…
Je regrette que ce roman, manque un côté tragique, il n'a pas la même puissance que celui du film de John Wayne et celui de 2004, beaucoup plus riche que les événements du livre.
Steve Frazee n'était pas un grand conteur. Par contre ce que j'ai intéressant dans le bouquin, c'est l'amitié de ces hommes venus de région différente mourir dans un ancien monastère pour une terre perdu au Texas pour laquelle cette guerre de 300 hommes contre des milliers de soldats mexicains de Santa-Anna. Cette bataille sera inutile du fait que Sam Houston après le massacre de
Alamo par le généralissime Santa-Anna traité dans le roman comme un lâche du, le relâcher pour des raisons Géopolitique. Dommage que l'auteur ne met pas assez le poing sur la glorification de Sam Houston en regroupant des milliers d'hommes après le massacre de
Alamo en écrasant durant La Bataille de Jacinto l'armée de Santa-Anna. Bien ce ne soit un chef-d'oeuvre littéraire, le livre de Frazee peut se lire comme un scénario cinématographique — il était scénariste à Hollywood dans les années cinquante-Frazee est plus un scénariste, moins un conteur.