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EAN : 9782753302563
300 pages
Editions SW Télémaque (18/06/2015)
3.75/5   4 notes
Résumé :
Le 6 mars 1836, le siège tragique du village fortifié d'Alamo prend fin au bout de 13 jours de combats acharnés entre 200 volontaires texans contre des milliers de soldats mexicains appartenant à l'armée du dictateur Santa Anna. Le sacrifice des défenseurs d'Alamo parmi lesquels, David Crockett, Jim Bowie et William Travis est un des évènements fondateurs de la construction des États-Unis.
Le livre de Steve Frazee servira de base à la superproduction initiée,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
L'histoire de Davy Crockett et ses hommes furent souvent adaptés sur le grand et petit écran. La plus célèbre de loin la meilleure cinématographie sur le drame de Alamo est le chef - d'oeuvre de et avec John Wayne. Pourtant, une version de ce drame bien plus réaliste et plus cruel sortie en 2004 n'est pas non plus à négliger le roman de Steve Frazee ne correspond pas à ses deux versions, l'auteur part sur un autre point de vue sur Alamo ceux que nous ne parlons jamais dans les livres histoire — ceux qui appartiennent à des ethniques différentes — les croquants, les va-nu-pieds, les hommes qui sont venus se battre auprès de Davy Crokett, Jim Bowie et le colonel Travis. Les antihéros, ce sont eux, les vrais personnages de ce roman ! Il y a le jeune officier, marié et bras droit de Travis, un Irlandais ; un Ecossais, un Mexicain, un Français, tous se sont battus pour la liberté du Texas…
Je regrette que ce roman, manque un côté tragique, il n'a pas la même puissance que celui du film de John Wayne et celui de 2004, beaucoup plus riche que les événements du livre.
Steve Frazee n'était pas un grand conteur. Par contre ce que j'ai intéressant dans le bouquin, c'est l'amitié de ces hommes venus de région différente mourir dans un ancien monastère pour une terre perdu au Texas pour laquelle cette guerre de 300 hommes contre des milliers de soldats mexicains de Santa-Anna. Cette bataille sera inutile du fait que Sam Houston après le massacre de Alamo par le généralissime Santa-Anna traité dans le roman comme un lâche du, le relâcher pour des raisons Géopolitique. Dommage que l'auteur ne met pas assez le poing sur la glorification de Sam Houston en regroupant des milliers d'hommes après le massacre de Alamo en écrasant durant La Bataille de Jacinto l'armée de Santa-Anna. Bien ce ne soit un chef-d'oeuvre littéraire, le livre de Frazee peut se lire comme un scénario cinématographique — il était scénariste à Hollywood dans les années cinquante-Frazee est plus un scénariste, moins un conteur.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il vit Juan Seguin aller à cheval jusqu'à une petite éminence hors de la ville ; il demeura là un moment, tourné vers le sud, à guetter son neveu. Juan Seguin était du côté des Américains, comme d'autres, à Bexar, qui parlaient de liberté et de justice.
Des imbéciles. Ils allaient aider les Américains à former un état, et les Américains les avaleraient ensuite, tout comme les Espagnols avaient essayé d'avaler les Mexicains, tout comme les Mexicains essayaient maintenant de s'avaler les uns les autres.
La liberté, elle était dans l'herbe, dans le vent, dans les longues randonnées sur un bon cheval, jusqu'en des lieux où personne ne vous donnait d'ordres. C'était cela, la liberté, et non pas les bruyantes palabres des hommes.
Quant ils seraient bien vieux, Juan Seguin et les autres sauraient ces choses – s'ils vivaient assez longtemps pour ça.
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Le jeune Carlos ne pouvait s'empêcher de lancer des coups d'œil sur les pieds nus des morts, des pieds durs et calleux, qui avaient suivi la charrue dans quelque pauvre champ, derrière un "burro", et qu'on recouvrait maintenant de grosses pierres. Carlos avait vu des pieds comme ceux-là toute sa vie. Brusquement, il se sentit saisi d'une terrible colère contre tous les malheurs qui arrivaient sans cesse au Mexique ; mais, comme il ne pouvait les comprendre, sa rage se concentra, s'aiguisa, tel un poignard, contre un seul homme, Santa Anna.
Il rêva de le tuer. Mais il savait que El Presidente ne passerait pas par cette brèche pendant le combat. Si bien que Carlos résolut d'assouvir sa haine sur ceux qu'enverrait Santa Anna, pauvres hommes qu'ils étaient, avec des pieds pareils à ceux que l'on couvrait de pierres.
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Celui qui assassinait un dictateur passait pour un héros jusqu'au jour où, devenu dictateur à son tour, il était assassiné par un autre héros.
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