Largement moins convaincant que le premier volet qui m'avait interpellé. Là, ils reprennent la même recette, mais cela ne prend pas. L'approche est moins objective selon moi et presque manichéenne. le livre de trop, un peu comme une suite ratée au cinéma américain (comme dans 99% des cas d'ailleurs).
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J'ai bien moins accroché sur celui-ci que sur le premier volet !
Sujets moins intéressant hormis le passage sur l'écologie à mon sens et je n'ai pas retrouvé les traits d'humour du premier !
On apprend néanmoins des choses...
On passe du vih à de la prostitution , du terrorisme ou encore l'écologie ...
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Certains seront peut-être choqués de voir les caprices du comportement humain réduits à de froids calculs de probabilités. Nous les comprenons : qui pourrait se réjouir d'être traité en individu type ou moyen ? Si l'on additionnait les caractéristiques de tous les hommes et de toutes les femmes de la planète, on aboutirait probablement à la conclusion que l'humain adulte type est doté, en moyenne, d'un sein et d'un testicule, mais combien y a-t-il de personnes répondant à cette description ?
Les économistes ont beaucoup de mal à expliquer le passé, mais cela ne les retient pas de prédire l'avenir. (Songez qu'ils en sont encore à se quereller pour savoir si la politique de Roosevelt a triomphé de la Grande Dépression ou si elle l'a exacerbée !). Ils ne sont naturellement pas les seuls de leur espèce ; le propre de l'homme pourrait bien être de croire à ses propres prédictions - et d'oublier combien elles sont souvent démenties par les faits.
A New York, un très grand nombre de policiers ont été affectés à la lutte contre le terrorisme, au détriment d'autres activités - comme le service des affaires classées ou la lutte contre la mafia. Le même phénomène s'est produit au niveau national : les moyens humains et financiers qui auraient pu servir à combattre la délinquance en col blanc ont été détournés vers la chasse aux terroristes - ce qui a peut-être, sinon provoqué la crise financière, du moins contribué à son aggravation.
Pour autant, toutes les conséquences imprévues du 11-septembre n'ont pas été négatives. Du fait de la baisse du trafic aérien, la grippe - qui voyage très confortablement par avion - a été plus lente à se propager, donc moins dangereuse.
Ce qui rend le terrorisme particulièrement insupportable, c'est que son but premier n'est même pas de tuer. Il s'agit avant tout de semer l'effroi chez les vivants et de désorganiser leur vie quotidienne.
Dans notre monde d'abondance, les solutions simples et bon marché ont parfois mauvaise réputation ; nous sommes là pour les défendre.
Conférence de Steven D. Levitt au TEDx ou pourquoi les ceintures de sécurité ne sont pas efficaces pour réduire les accidents de voiture.