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3,8

sur 1101 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Bof bof tout ça...Mon libraire et sa boule magique m'avait prédit une histoire glauque, noire, angoissante, étouffante...Et dire qu'il me disait encore la semaine dernière qu'il se trompait jamais. (c'est bien un mec...Euh oui moi aussi, la différence c'est que moi je me trompe jamais,enfin je crois ...)

L'histoire traine en longueur sur 765 pages, malgré un super rebondissement à la 762 ème page ou l'on découvre... Pas grand chose finalement.
Bref je vais pas faire l'analyse complète du bouquin, pour ma part le tueur ne tient pas la route, ni Charismatique, juste fou : faut dire que maman fouettait sec à la maison (ou pas)...enfin je me comprends...

A Plus le copains
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By Reason of Insanity
Traduction : Clément Baude

C'est dans un état d'esprit assez dubitatif que j'ai tourné la dernière page de ce livre. La chute est excellente, voire atroce, même si le lecteur attentif a saisi, dès la moitié du roman, la contradiction qui devait l'amener. L'ensemble est détaillé au maximum, presque autant que dans "L'Etrangleur de Boston", oeuvre non fictionnelle celle-là, qui évoquait le cas d'Albert di Salvo. Les crimes, quant à eux, sont à l'image de l'abîme gisant tout au fond de celui qui les commet. Mais ...

... mais non seulement il y a des longueurs - ce qui, à la rigueur, pourrait se pardonner - mais surtout, la trame est beaucoup trop lâche. Elle s'étire indéfiniment, comme un chewing-gum qui, peu à peu, perd toute saveur. Enfin, contrairement à ce que prédit la quatrième de couverture, on a beau chercher, il n'y a rien ici qui évoque la tension intense, diabolique de "Dragon Rouge" ou encore du "Silence des Agneaux." Rien non plus qui évoque la perfection glacée, quasi racinienne, du "Tueur sur la Route" de James Ellroy.

En d'autres termes, le psychopathe est bien là, il a vécu une enfance vraiment horrible et le lecteur le plaint en conséquence mais c'est tout : en tous cas, personnellement, je n'ai pu aller plus loin dans l'intérêt.

L'ennui, avec le personnage de Thomas Bishop, c'est que l'auteur nous dévoile l'intégralité de ses motivations. Avec une application méthodique, il transforme son inconscient torturé en cette improbabilité absolue qu'est le "Ca" sans ténèbres. Or, le psychopathe sans ténèbres n'est plus un psychopathe mais une espèce d'ersatz, semblable à l'un de ces produits qui imitent l'alcool mais qui, en fait, n'en sont pas. Même si c'est du bout des lèvres, les psychiatres les plus arrogants admettent que toujours, dans ce type de personnalités, quelque chose leur échappe. Face aux experts médicaux, le psychopathe, lui aussi, reconnaît des zones d'ombres qu'il ressent mais ne parvient pas à maîtriser dans leur intégralité.

Hélas ! avec Thomas Bishop, tout, y compris les ténèbres, est lisse. Trop. Beaucoup trop.

Cette absence de relief, alliée au manque de vigueur de la construction, empêche le lecteur de frissonner réellement et encore moins de se passionner. Dès lors qu'on a passé la première moitié du livre, on a hâte d'en voir la fin. A peine reprend-on un peu courage en constatant les ressemblances de caractère entre le journaliste Adam Kenton et l'homme qu'il traque que, à nouveau, l'ennui nous dégringole dessus. Car enfin, ce roman fait sept-cent-soixante pages !

Bref, en lieu et place de "Au-delà du Mal", lisez plutôt Thomas Harris, James Ellroy, ou, si vous recherchez plutôt le documentaire, "L'Affaire Charles Manson" de Vincente Bugliosi. Ceux-là ne vous décevront pas : "Au-delà du Mal" si. ;o)
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J'étais curieuse de découvrir ce roman précurseur du genre thriller avec tueur en série qui aurait inspiré les James Ellroy et Thomas Harris. Je peux comprendre ce qu'il avait d'original à l'époque mais il faut reconnaître qu'aujourd'hui, le genre fait fureur et, entre les romans et les séries TV, il devient difficile de surprendre le lecteur. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai lâché ce type de lecture dont j'étais pourtant très friande il y a dix ans.
Mais bon … là il s'agit du pionnier alors j'ai voulu voir ce que ça donnait.

J'ai beaucoup aimé la première partie, l'enfance de Thomas Bishop, son internement, son évasion. Mais 900 pages mes amis … c'est long, surtout quand il n'y a pas de rebondissements.
Ce roman fonctionne selon le procédé que j'appelle Colombo : c'est-à-dire qu'on connaît déjà l'identité de l'assassin et on regarde les enquêteurs se dépatouiller avec leurs indices, leurs raisonnements etc … Sauf que Colombo, lui, a du nez et s'intéresse toujours en premier au coupable. Ici, ce n'est pas le cas, oh que non. La police ne s'en sort pas au point qu'elle demande à la pègre de l'aider. Même les journalistes s'y mettent. Rien à faire ! Normal, car dès le début ils écartent tous LA piste numéro un. Bah oui, il faut bien faire durer le suspense ! Pourtant si j'ai bien appris un truc avec toutes les séries et tous les polars que l'ai vues/lus, c'est bien qu'il ne faut jamais négliger une seule piste. Bref … ça a eu le don de m'énerver …
Donc voilà notre tueur en série qui se promène à travers les Etats-Unis en toute tranquillité.
Le roman alterne plusieurs points de vue de cette chasse à l'homme, celui des policiers, des journalistes, celui du tueur. Heureusement car ajouté au style rythmé de l'auteur, ça permet de tromper un peu l'ennui.

On a donc des policiers pas très futés, un journaliste plutôt intelligent mais qui met 700 pages à découvrir l'identité du tueur … et le tueur dans tout ça ? Ben … quand on connaît Patrick Bateman, plus rien ne nous impressionne. Parce que oui, il tue notre Thomas Bishop mais on est loin, très loin, de frémir d'horreur et de faire la grimace de dégoût. Les scènes de meurtre sont plutôt fades et vite traitées. Les âmes sensibles apprécieront. Même si l'auteur nous dévoile toutes les pensées secrètes et les névroses de Bishop, je suis restée sur ma faim car c'est finalement très répétitif et pas vraiment original ( enfin … ça l'était sûrement à l'époque mais plus maintenant).

Et parce qu'il faut bien avoir des choses à raconter pendant ces 900 pages, Shane Stevens assaisonne son oeuvre d'intrigues politiques. Et ça, désolée, mais je déteste les thrillers politiques. L'avantage c'est qu'on a, grâce à ça, une assez belle description de l'ambiance des Etats-Unis des années 70, on retrouve la montée en puissance des journalistes d'investigation (bêtes noires de Nixon), on est témoin des « arrangements » entre grands industriels et pouvoir politique. On a des réflexions très intéressantes sur la question de la peine de mort. Finalement, l'atmosphère de l'époque ressort assez bien.

Ce qui ressort assez bien aussi, c'est la misogynie de l'auteur. Ce monsieur a une vision de la femme vraiment ignoble, je pense que son Thomas Bishop a du lui servir d'exutoire à sa haine du sexe opposé. Il l'avoue d'ailleurs lui-même en disant qu'assassiner des femmes est le fantasme classique d'une grande majorité d'hommes. S'il n'avait mis de tels propos que dans la bouche de son tueur en série, j'aurais compris qu'il s'agissait de la mentalité du personnage , sauf que ce genre de propos apparait aussi venant des policiers, des journalistes, bref de tous les protagonistes. D'ailleurs, ils sont exclusivement masculins. Les femmes sont quasi absentes sauf pour servir de victimes ou de prostituées d'occasion.

Donc voilà, je suis plutôt déçue par ce roman. Je pense que je suis trop influencée par American Psycho qui, pour moi, est un chef d'oeuvre du genre dont je n'ai pas trouvé d'équivalent jusqu'à présent.

Lien : http://booksandfruits.over-b..
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Bon triller prêté par une collègue avec qui j'avais parlé de film d'horreur, une autre collègue était présente. On parlait de choses atroces et me dit tu vas voir dans ce livre les atrocités dépassent l'entendement. Et l'autre me conseillait de voir les films SAW, que j'ai beaucoup aimé, l'horreur absolu mais comme le tueur ne tue pas sans raison puisque chacune de ses victimes est elle même coupable d'un crime, on arrive à le pardonner, donc je reviens au livre, malgré l'atrocité de certains passages, mon seul regret est que j'ai trouvé la fin vite expédiée. J'aurai aimé que la fin soit différente que le jeune Bishop soit cuisiné par les policiers et qu'on nous livre la psychologie du personnage.
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Avec « Au delà du mal » les jeunes Éditions Sonatine proposent un voyage dans le temps ainsi qu'une plongée dans la psyché d'un serial killer, Thomas Bishop. Publié aux Etats-Unis en 1979, ce livre, encensé par Stephen King et James Ellroy, est resté inédit chez nous.

Les critiques et les commentaires sont dithyrambiques, mais bof !!!

L'intrigue n'est pas captivante, il y beaucoup de longueurs, bref c'est loin d'être haletant ! Par contre, la satire sociologique de l'Amérique des années soixante-dix est intéressante, mais ça ne suffit pas… à en faire un livre culte.

Malgré certaines qualités de cet ouvrage, je suis restée sur ma faim. J'attendais, je l'avoue, les mêmes émotions que m'avaient suscitées « le silence des agneaux » de Thomas Harris ou « Un tueur sur la Route » de James Ellroy (on se croit vraiment dans la peau du tueur, Plunkett).

Je m'attendais à un livre exceptionnel... c'est raté !


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Le premier quart de ce roman m' a accroché.Passé ce cap,en dépit d'une satire de la société américaine sous la présidence Nixon plutôt réussie,l' ennui s'est installé:trop de longueurs,de redondances,de digressions,de personnages sans consistance. ...Si bien que finir ce pavé de 889 pages a été pour moi un exercice dépourvu de plaisir.Vite!Un bon polar scandinave avec des sentiments humains pour me remonter le moral!
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Lisant beaucoup de polars récents, j'ai trouvé celui-ci désuet; par contre, j'ai apprécié les descriptions des personnages, on sait tout sur le tueur mais également sur ses victimes. J'avoue que j'aurai abandonné le livre si ce n'était pas une collègue fane d'Olsen qui me l'avait prêté, c'est vraiment juste pour en discuter avec elle que je l'ai lu jusqu'à la fin.
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Trop de longueurs. Sur un bouquin de 900 pages, on en passe 700 à lire la même situation qui se répète avant qu'enfin quelque chose se débloque... de plus il y a des choses qui m'ont dérangée concernant la crédibilité du personnage principal, comme par exemple le fait qu'il soit enfermé depuis ses 10 ans dans un institut psychiatrique, mais une fois évadé il se débrouille comme un chef dans des villes qu'il ne connait pas, il se joue des administrations pour se créer de fausses identités. L'auteur explique qu'il a tout appris en regardant la télé mais c'est tout de même peu crédible d'être à ce point à l'aise dans la société alors qu'on y a pour ainsi dire jamais mis les pieds...
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Après tout ce que j'en avais entendu, j'ai été franchement déçue...

Déjà je l'ai trouvé vraiment, mais alors vraiment trop long, pour le dernier tiers j'avoue avoir sauté des pages entières (mais je ne voulais pas abandonner sans savoir la fin).
L'autre problème est le "méchant" qui a, pour moi, un double problème: il n'est ni mystérieux, ni effrayant. Il est fou, clairement, simplement, platement.
On sait exactement et dès le début: pourquoi il fait les choses, qu'est-ce qu'il va faire après, ce qu'il veut, ce qu'il ne veut pas... Bref, je l'ai trouvé franchement insipide et les méticuleuses descriptions des horreurs qu'il a subies et a fait subir m'ont fait penser à un piment bon marché qu'on rajouterait à un plat fade en espérant le relever

Et enfin, le coup de théâtre final m'a paru franchement prévisible, même clairement annoncé par l'auteur. En plus, ça m'a bêtement fait penser à un sketch des Inconnus (je ne dirai pas lequel ici pour ne pas "dévoiler le mystère")
Bref: bof bof bof....
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Je suis quasiment à la fin du livre et quelle déception, je me souviens des critiques très positives lors de la sortie du livre et puis patatra cela reste du déjà lu...

Je n'ai pas trouvé le livre très sanglant, très violent comme les autres lecteurs (cela me questionne d'ailleurs sur moi même ^^) et l'intrigue tourne toujours sur le problème d'identité pendant les 3/4 du livre, ce qui ne rend pas très crédible les enquêteurs au passage...

Au final, j'aurais bien aimé le livre s'il avait tenu sur 250-300 pages car le lien tueur en série - enfance - traitement politico médiatique est intéressant mais pas sur 800-900 pages et encore moins sur une intrigue si tenue.

Dommage, cela reste pour moi un livre facile. Autant lire ou relire American psycho ;)
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