Chroniques du marais qui pue, tome 5 : Le vampire suceur de pouces

Horreur ! La coupe de Soupe a été dérobée lors du tournoi de Quiquiche et tous les témoignages concordent pour accuser Edouard Lebeau et sa complice Ella Chanourdi, la soeur de Jean-Michel. Mais le jeune garçon ne croit pas à cette théorie et va tenter de prouver l'innocence de sa grande soeur. Pour cela, encore faudrait-il la retrouver, car elle s'est enfuie avec son ténébreux amour en direction des terres barbares… alors, montez tous à bord et préparez-vous pour *a magic carpet ride* !

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Un second tome bien plus agréable que le précédent !
Exit la compétition sportive.
Exit l'académie, les profs et les élèves.
Bye bye Harry Potter.
Et bienvenue, mille fois bienvenue, au Roi Arthur et à Excalibur, l'épée dans La Brioche !
Oui, car ici le roi s'appellera Marthur et ne sera pas qu'un preux chevalier mais avant tout un maître pâtissier ayant laissé le royaume barbare crouler sous… la vaisselle sale ! La légende raconte d'ailleurs que celui qui réussira à ôter l'épée magique de la Brioche dans laquelle elle fut “coincée” par le Roi gagnera le trône et le devoir de... faire la vaisselle !… pas étonnant que personne n'arrive à la retirer ;)

Dans ce cinquième tome, deuxième du second cycle, on en revient à une formule plus classique avec la reformation d'un petit groupe qui part à l'aventure et multiplie les rencontres et autres péripéties. Je ne compte plus les petits passages drôles ou bourrés de références dans cette série, mais j'en retiendrai une ambiance générale très agréable, des créatures bizarres, des quiproquo sucrés, des barbares aux moeurs délicieuses, un tapis volant susceptible, et un complot de grande envergure fomenté par des fées végétales qui ne manquent pas de piquant.
Bon, on en apprend clairement pas assez concernant la trame de fond et le pourquoi de la disparition de la “coupe de soupe” (qui n'est finalement pas ce qu'elle paraît), et on ne peut qu'espérer que le tome 6 viendra conclure cet arc avec brio... et terreau.

Second tome de cette nouvelle trilogie, j'étais contente de retrouver Randalf et Veronica dans un contexte "habituel" de quête.
Les références sont encore une fois légion dans ce tome : Twilight, Narnia, Pratchett, la légende arthurienne, encore un peu de Harry Potter mais les touches sont beaucoup plus subtiles et donc l'humour est moins lourd. le récit est plus fluide. Les personnages sont toujours aussi attach(i)ants.
Ca se lit extrêmement vite et facilement et ravira les jeunes lecteurs avides d'aventure pâtissière.
On retrouve certaines têtes connues de la précédente trilogie et c'est assez bienvenu car ça permet de relancer un peu l'intrigue et la quête de la Coupe de Soupe.
Avec le petit teasing de fin de tome, ça donne envie d'aller voir comme se termine la trilogie.

Catastrophe ! Alors que Jean-Michel pensait pouvoir se consacrer à la recherche du lampadaire magique après avoir gagné la Coupe de Soupe, voilà que le précieux trophée est subtilisé par quatre fées de la nature ! Pour couronne le tout, Édouard Lebeau et Ella ont pris la fuite pour gagner les territoires barbares, devenant de ce fait les coupables idéaux.

Sur l'ordre de Roger le Plissé, Randalf, Jean-Michel, Norbert et Véronica sont de nouveau en chasse, accompagnés de l'inquiétante Edwina Jolie, qui semble connaître Édouard de longue date... Au cours de leurs pérégrinations, les héros croisent l'ex-Baron Cornu, remarié à Fifi (alias Karine Kanaille), ce qui n'est pas de tout repos.

C'est finalement à l'occasion d'un grand concours de pâtisserie barbare (présidé par Quentin) que Jean-Michel retrouvera sa soeur, tandis que le complot des petites fées ira bon train et que la Table Cuisine se trouvera un roi !

Encore une fois, je ris aux éclats et applaudis l'intrigue qui est plus complexe qu'on pourrait s'y attendre dans un livre de ce type.

Et c'est parti pour la recherche de la coupe de soupe avec Jean Michel et ses amis.

Moins désagréable que le premier avec son quiquiche, ce tome reste tout de même en deça des tomes 2 et 3 par son manque d'entrainement.
J'ai trouvé que les personnages n'étaient jamais en danger ( enfin en tout cas ils ne donnent même pas l'impression d'avoir des difficultés ). Leur quête se déroule un peu malgré eux et parfois sans même qu'ils n'y prennent part.

De bonnes idées surnagent comme le tapis magique ou l'épée coincée dans la brioche, ce qui remonte clairement le niveau. le passage des barbares et de leurs gateaux était plutôt bien trouvé aussi.

Je dois avouer que l'histoire d'amour d'Ella et d'Edwina m'a laissé totalement de marbre. En plus d'être complètement stupide et de tenter une caricature maladroite de twilight, j'ai trouvé que ça rendait les personnages stupides. Personne ne se rends compte que rien ne va avec Edwina au passage mais ça ne semble pas gêner outre mesure l'histoire ...

Bref, un tome sympa à lire et bien mieux que le précédent.

A tous ceux qui se plaignent de leurs soeurs : pensez un peu à ce que Jean-Michel endure à cause d'Ella, qui a fugué en compagnie d'un ténébreux vampire, dont l'occupation principale est d'être beau, de jouer au quiquiche, et de sucer des tomates (version officielle). Il la recherche, donc, mais pas seul : Randalf, le magicien sous-doué, Véronica, la perruche surdouée et Norbert l'accompagnent dans sa toute nouvelle quête – sans oublier une certaine Edwina, qui semble bien connaître la véritable nature d'Edouard, les accompagne en tapis volant.
Ella va bien – j'aime mieux vous rassurer tout de suite. Je dois même dire que sa nouvelle vie lui paraît bien plus intéressante que la précédente. Dompter des chats sauvages de combats, s'entraîner au combat, vivre avec les barbares, mais aussi participer à des épreuves particulièrement cruelle et difficiles est une vie autrement exaltante que celle qu'elle menait dans son monde. de plus, vivre ainsi en compagnie du bel Edouard n'a pas de prix – et découvrir sa vraie nature ne lui pose pas de problèmes.
Est-ce vraiment vous dévoiler l'intrigue que vous dire que ce cinquième tome continue à parodier habilement une certaine saga vampirique, mais aussi l'une des légendes les plus connues au monde, qui inspira romans et films en tout genre – sans compter un nombre impressionnant de parodie ? Les rebondissements sont aussi nombreux que les accidents de vol du tapis volant qui n'aime pas qu'on lui parle impoliment – autant dire que Randalf a bien du souci à se faire.
A bientôt pour le troisième volume du second cycle de ces chroniques.
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