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Béatrice Vierne (Traducteur)
EAN : 9782842301910
406 pages
Hoëbeke (10/01/2004)
3.88/5   8 notes
Résumé :
Récit de voyage L'empire du vent, couverture du livreL’Empire du vent appartient à cette catégorie trop rare de récits de voyage aussi parfaits sur le plan littéraire que sur la qualité des aventures vécues, car Stanley Stewart est à la fois voyageur et écrivain, historien et humoriste ! Il a d’ailleurs reçu pour ce livre le Thomas Cook Travel Book (l’équivalent d’un Goncourt des écrivains-voyageurs), pour la deuxième fois de son existence. Fin des années 90, Stanle... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
A marquer d'une pierre blanche, la traduction de 'Dans l'empire de Genghis Khan, voyage chez les nomades' de Stanley Stewart.
Voyage récent (il y a une douzaine d'années au plus) à travers un bout du Kazhakstan, puis de la Mongolie Extérieure d'ouest en est. Je recommande ce récit pour la qualité de plume et l'humour à fleur d'écriture qui s'en dégage au fil des 400 pages. L'écrivain dépeint avec poésie et sensibilité une grande chevauchée sur les traces de Gengis Khan à travers la steppe "immobile" et ne manque aucune des cocasseries des étapes "urbaines". Portrait des mongoles de l'après-communisme.
Si je devais faire un parallèle avec autre écrivain voyageur, je le rapprocherais de Sylvain Tesson (qui a également traversé la Mongolie à cheval dans un livre excellent : "L'axe du loup"). En quatrième de couverture, on peut lire que Stanley Stewart a obtenu deux fois coup sur coup l'équivalent d'un Goncourt des écrivains-voyageurs. Après avoir lu le livre, je confirme que la récompense n'a pas été attribuée au hasard.
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L'irlandais Stanley Stewart est un écrivain voyageur.
À la fin des années 90 il entreprend au départ d'Istanbul un long périple à la découverte des nomades et cavaliers Mongols.
Un voyage dans le temps également puisqu'il suit la trace d'un prédécesseur de Marco Polo, le moine Guillaume de Rubrouk et qu'il prend à rebours la piste des hordes d'or de Gengis Khan.
Le franciscain Guillaume fut mandaté par Saint Louis vers 1250 pour rencontrer les mongols et tenter une alliance contre les infidèles musulmans. Sa mission sera un demi-échec et son récit de voyage aura malheureusement moins de succès que celui de Marco Polo !
C'était l'époque où Gengis Khan et ses fils cavalaient à l'assaut de l'occident jusqu'aux portes de Vienne et de Venise.
Stanley Stewart nous régale de sa prose soignée et enjouée, toute d'ironie incisive et d'humanité bienveillante, il nous fait partager les dizaines de portraits plus pittoresques les uns que les autres rencontrés tout au long des trajets en bateau, en train, en auto et pour finir à cheval pour 1.600 kilomètres en selle !
Sans être didactique ni pédant, le récit est celui d'un érudit et il faut s'aider de quelques cartes google et quelques repères wiki pour situer ces contrées qui nous sont méconnues et ces temps qui nous sont lointains : c'est là une agréable leçon d'histoire-géo.
Las, au fil des pages on se demande où tout cela nous mène. On se croirait bientôt à l'une de ces interminables séances diapos qui hantaient notre enfance : quelques images sont vraiment superbes, d'autres points de vue vraiment très instructifs, mais à quoi bon ? Quel est le propos ? Où est le sens ?
Ravi pour lui que l'irlandais ait passé de superbes vacances et réalisé un aussi beau voyage, le lecteur gavé de ragoût de mouton et de fromage de brebis reste un peu seul sur sa faim.
Pour celles et ceux qui aiment les voyages.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.com/..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les rares villes de Mongolie sont autant de gestes administratifs, de projets gouvernementaux, construits au cours des cinquante dernières années, afin d’offrir à une population sceptique tous les avantages de la vie moderne – éducation, hygiène et arènes pour les concours de lutte. Elles sont toutes composées des mêmes ingrédients, un peu comme si les autorités, n’y connaissant rien, avaient travaillé en consultant une liste : place d’aspect désert, une ; hôtel de ville, un ; théâtre, un ; musée, un ;école, une ; hôpital, un ; stade, un. Dans leur sinistre enveloppe de béton, il est bien difficile de distinguer les édifices les uns des autres. Incorporez quelques nids-de-poule, ajouter une dose copieuse de terrains vagues et une poignée de HLM à la russe, dans un état de décrépitude avancée, et il ne manquera rien à la désolation.
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L'irlandais Stanley Stewart est un écrivain voyageur.
À la fin des années 90 il entreprend au départ d'Istanbul un long périple à la découverte des nomades et cavaliers Mongols.
Un voyage dans le temps également puisqu'il suit la trace d'un prédécesseur de Marco Polo, le moine Guillaume de Rubrouk et qu'il prend à rebours la piste des hordes d'or de Gengis Khan.
Le franciscain Guillaume fut mandaté par Saint Louis vers 1250 pour rencontrer les mongols et tenter une alliance contre les infidèles musulmans. Sa mission sera un demi-échec et son récit de voyage aura malheureusement moins de succès que celui de Marco Polo !
C'était l'époque où Gengis Khan et ses fils cavalaient à l'assaut de l'occident jusqu'aux portes de Vienne et de Venise.
Stanley Stewart nous régale de sa prose soignée et enjouée, toute d'ironie incisive et d'humanité bienveillante, il nous fait partager les dizaines de portraits plus pittoresques les uns que les autres rencontrés tout au long des trajets en bateau, en train, en auto et pour finir à cheval pour 1.600 kilomètres en selle !
Sans être didactique ni pédant, le récit est celui d'un érudit et il faut s'aider de quelques cartes google et quelques repères wiki pour situer ces contrées qui nous sont méconnues et ces temps qui nous sont lointains : c'est là une agréable leçon d'histoire-géo.
Stanley Stewart est également fasciné par le nomadisme de ces peuples en totale opposition à nos cultures de bâtisseurs et d'accumulateurs : la Mongolie lui apparait comme un dernier refuge, préservé depuis des siècles dans un surprenant immobilisme nomade.
Las, au fil des pages on se demande où tout cela nous mène. On se croirait bientôt à l'une de ces interminables séances diapos qui hantaient notre enfance : quelques images sont vraiment superbes, d'autres points de vue vraiment très instructifs, mais à quoi bon ? Quel est le propos ? Où est le sens ?
Ravi pour lui que l'irlandais ait passé de superbes vacances et réalisé un aussi beau voyage, le lecteur gavé de ragoût de mouton et de fromage de brebis reste un peu seul sur sa faim.
Pour celles et ceux qui aiment les voyages.
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