Lus il y a maintenant plusieurs années, faire une critique individuel de chaque tome serait malaisée je fais donc une critique globale de la saga.
Les chroniques du bout du monde sont une saga merveilleuse qui nous emporte dans un univers complètement différent de tout ce que l'on connaît. Tout y a été réinventé, de la cuisine aux peuples de ce monde en passant par les lois de la physique.
Les cycles de Quint, Spic et Rémiz retracent les aventures de trois personnages liés entre eux à des époques complètement différentes de cet univers.
Ces romans jeunesses, bien que parfois trainant en longueur, nous transportent et sont à lire par les adeptes du roman jeunesse car ils sont vraiment plein de magie et une fois plongé dedans, ils peuvent nous emmener très loin. Seul risque : rester en marge de cet univers parfois tellement décalé qu'il en devient presque inaccessible.
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La trilogie de Quint continue et son tome 2 est de loin le plus remarquable. Croyez-le ou pas, même s'il est bourré de défauts. Tels Vilnix Pompolnius déjà méchant quand il était ado, ou des péripéties qui se voient 100 pages à l'avance. Mais passés ces désagréments, les auteurs nous montrent que leur univers n'est pas juste une arène de baston entre pirates et ligueurs. Il n'y a de l'action que dans le dernier quart, et pourtant on ne s'ennuie PAS UNE SEULE SECONDE.
Car on découvre comment sont formés les chevaliers de Sanctaphrax et les intrigues politiques qui les entourent. Si on n'apprend toujours pas grand-chose d'utile sur le passé de Quint, Sanctaphrax est plus complexe, plus vivante qu'elle ne l'a jamais été. Aucune longueur n'est inutile et j'ai été surpris par le fait que je ne me suis pas ennuyé une seule fois alors que ce tome-ci bougeait très peu. Enfin, pour terminer ce tour de force, on en apprend énormément sur un point de la biologie de la Falaise : j'aimerais dire que ça expliquerait le fanatisme des érudits célestes, mais j'en dévoile déjà trop...
"Les Chevaliers de l'Hiver", un tome qui réussit avec brio sur presque tous les niveaux. le mélange aventure / intellectuel / fantasy expérimentale fonctionne toujours aussi bien. Quintinius Verginix avait décidément un passé chargé...
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C'est le premier vrai roman que j'ai lu. C'est à partir du jour où j'ai fini le premier tome que je suis tombé amoureuse des livres. Comme j'avais lu le cycle d'après avant(qui a été sorti avant celui-ci, si on suit les ordres de sortie, ce cycle-ci est le cycle 3, mais en chronologie, c'est le cycle 1), j'ai été un peu moins attiré par ce cycle. Mais je l'ai quand même beaucoup apprécié. On fait connaissance d'un monde 100% fantastique ou il n'y a aucune histoire d'amour. On n'entendra jamais quelqu'un parler d'humain ou de Terre dans cette série et cela nous donne l'impression que notre monde n'existe pas et j'adore cette idée. Mais on retrouve certaine chose qui ne changeront jamais: l'esclavage, les complots, la mort, la connaissance, l'horreur.
13/20
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J'ai adoré ce livre! Il est superbe avec cette école de chevaliers et cet hiver incessant dont personne ne sait la cause. J'ai aussi aimé la tristesse de Maria qui doit vivre chez ces gens cruels et avares mais elle réussi quand même a chaque fois d'envoyer une lettre a quint! Et aussi les rôdailleurs qu'on doit dresser et l'intrigue des professeurs expulsés. Il est énorme. Mon préféré de tous les livres des chroniques du bout du monde.
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Les grands Bois, la Lande, la forêt du Clair-Obscur, le Bourbier et le Jardin des pierres. Infraville et Sanctaphrax. LOrée. Autant de noms sur une carte.
Pourtant, chaque nom recèle un millier d'histoires consignées sur des parchemins ancestraux, des récits transmis oralement de génération en génération - des récits que l'on raconte encore aujourd'hui.
Comme en témoigne ce qui suit.
[…] - Tu as été identifié alors que tu sortais de l'École des potions et des poisons.
- Et alors ? protesta Vilnix.
Se penchant sur le jeune écuyer, le professeur lui parla doucement, distinctement, comme s'il s'adressait à un petit garçon.
- Il est interdit à quiconque, excepté aux universitaires chevronnés, de pénétrer dans cette école, pour des raisons évidentes. Tous les habitants de Sanctaphrax le savent.
- Tous les natifs de Sanctaphrax, du moins, rectifia le professeur de Lumière d'un ton dégagé.
- Pour un universitaire débutant (un écuyer, par-dessus le marché), y pénétrer est une complète insubordination de la plus grande gravité. […] (page 388 - 389)