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Je sais ce que vous vous dites. le gus nous remet son histoire de lecture des titres dans le désordre pour la saga Chair de Poule à présent donc deux options. Soit il lui manque une case, soit il a des tendances bibliophiles peu orthodoxes. Même si je ne peux affirmer le contraire dans les deux cas, la raison de ce cafouillage est tout autre. La Doc' du CDI n'avait pas le tome 1 en stock. Ouais je sais, encore cette fameuse Doc'. Elle est terrible j'vous dis. Allons droit au but. Lire un Chair de Poule c'est un peu comme manger de temps en temps un bon p'tit Big Mac (teams Deluxe ou Triple Cheese également acceptées, les autres non ndlr) : on sait que ce n'est pas de la top qualité mais le plaisir est toujours au rendez-vous. Un vrai péché mignon quoi. Mais quelle nostalgie de se remémorer ces moments de lecture glaçants passés sous la couette à frissonner à la pâle lueur de la lampe torche à la pile usée jusqu'à la moelle (la plaie ces piles on n'en a jamais suffisamment en stock quand on en a besoin). Eh bien 20 ans plus tard, sachez que les poils de la nuque continuent à se hérisser à la redécouverte de quelques passages habilement menés. Brrrrrr. Bon, du reste l'histoire tout comme la plume ne sont pas des plus étoffés ni des plus raffinés, on ne va pas se mentir. Mais en même temps, quand vous matez Scream vous ne vous attendez pas à un Scorsese on est d'accord ? Et vous savez que vous allez forcément hurler par moments « Mais bordel pourquoi tu fais ça t'es débile ou quoi ?!!! ». Eh bien ici c'est pareil. Bref, Chair de Poule c'est parfait pour un petit instant de lecture sans prise de tête, pépouze dans le canap', de préférence le soir dans une ambiance tamisée. S'il vous reste des lampes de poche aux piles usagées et que vous n'avez pas peur du ridicule vis-à-vis de votre tendre moitié (les mômes laissez-les en dehors de ça il en va de votre dignité de parent) tentez l'expérience sous la couette, à l'ancienne. Frissons garantis. Brrrrrr. + Lire la suite |