Un si joli Miroir

Je remercie Ashley Stivom pour sa confiance quand elle a accepté de me confier son livre pour lecture et chronique… et suis d'autant plus désolée car mon ressenti est défavorable.
Les thèmes du passage à travers le miroir, des jeux de doubles et du monde onirique à travers la perception et la représentation sont récurrents dans la littérature fantastique et j'avais hâte de voir comment ils allaient être revisités ici. J'avais des attentes basées sans doute sur mon propre univers référentiel…

Dans cette nouvelle, on est loin d'Edgar Poe, d'Oscar Wilde, de Jorge Luis Borges ou de Lewis Carroll, pour ne citer qu'eux… J'avais plutôt l'impression de lire parfois un document touristique plutôt axé sur les belles demeures du patrimoine : un régal pour les amateurs d'aménagements de parcs et jardins, de décoration intérieure et d'antiquités… Mais, bon sang ! Je ne veux pas l'acheter, ce beau manoir du XIXème, mais seulement me faire embarquer par l'auteure pour savoir quel mystère angoissant il recèle…
De plus, l'écriture est remplie de fautes de conjugaison, de fautes d'accord et de construction… Je peux comprendre quelques coquilles, surtout dans un texte auto-édité qui n'a pas bénéficié d'une correction éditoriale, mais trop, c'est trop… et rédhibitoire. Je précise que j'ai lu la version Kindle.

J'ai poursuivi ma lecture à la recherche d'une trame originale, du petit plus qui fait qu'un texte peut se révéler prometteur malgré ses défauts. Mais les personnages secondaires, bien que travaillés, n'ont pas vraiment de raison d'être… L'échange d'identité manque de finitions.
Une déception.