La couleur des sentiments

Et voilà, encore une petite larme... en ce moment j'ai plus envie que mes livres se terminent tellement ils sont chouettes. Celui-là dès la première ligne, j'ai été captivée et complétement dépaysée par ces femmes fortes dans un Mississippi raciste, conservateur et violent. Miss Skeeter et ses bonnes, cette résistance non violente mais tellement importante pour cette communauté noire...vraiment un livre fort, émouvant et drôle. Et par la même occasion découvrez le film fort bien fait aussi.

Style simple, phrases courtes, intrigue unique et ciblée, hormis quelques siutaions secondaires (petite love story) pas vraiment utile: ce livre se lit facilement mais il est difficile de le lâcher....
Les personnages "blancs" sont plus fouillés que les personnages noirs, qui sont tous sympathiques: on aurait peut être aimé comprendre quand et comment se fait la bascule d baby blanc qui adore sa nounou à l'adulte blanc qui la maitrise, et apercevoir plus souvent ce qui peut rester des enfants dans les adultes, ou ce qui transparait déjà des adultes dans les enfants.
j'ai eu des bonnes noires....mes enfants ont eu des nounous noires, pas ici, ailleurs et en posant "la couleur des sentiments" je me demandais comment elles me voyaient.....comment ces dames parlaient de nous.....au final, une lecture agréable, utile, donc un excellent livre!

Se lit rapidement, bien construit, personnages attachants, basé sur des faits réels.

Un très bon livre ! drôle, émouvant, plein de bons sentiments ! une lecture agréable.

Ce roman est certainement le plus émouvant et le remarquable que j'aie pu lire. Tout ce que dit Kathryn Stockett sur la relation bonne-patron, bonne-enfants, tout cela est incroyablement vrai.
On sait dès les premières pages que l'auteure a vécu ce qu'elle écrit, ou du moins, une partie. Qu'elle s'est imprégnée de l'atmosphère de ces lieux, de cette époque.
Dans ce livre, aucun tabou. L'auteure nous parle de toutes les situations. La plupart nous attriste, nous révolte, nous gêne, profondément.
Quand on a tourné la dernière page de la Couleur des Sentiments, on ne voit plus jamais le monde de la même manière. Ce livre est un cadeau qu'il faut faire à tous les gens que vous aimez, parce que c'est une chance de le lire, de l'avoir lu.

Pépite! Ce qui m'a été le plus dur dans ce livre, ce sont les dates : 1962, 1963. C'était hier. Je suis sûr que beaucoup de lecteur de Babelio étaient sinon adulte du moins ado à cette époque là. Et cela nous parait si loin vu de France.

un livre extraordinaire... des femmes aux caractères bien trempés dans l'Amerique des années 60.... à dévorer!

J'ai adoré .........

Belle histoire d'amour improbable et interdite pour l'époque, histoire qui est à la fois ancienne mais tellement d'actualité, je le conseil pour sa culture personnel ou son plaisirs personnel voir les deux.

Je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps, si j'ai lu ce roman sans déplaisir, il ne m'a pas non plus enthousiasmée. Si je me contente de décrire ce que j'ai ressenti, je dirais que j'ai trouvé le tout plat. Je n'ai ressenti aucune émotion en lisant ce roman (sauf peut-être dans la jolie relation mère-fille qui est l'aspect que j'ai trouvé le plus réussi), j'ai un peu souri mais j'ai aussi trouvé que certains passages n'étaient pas du tout crédibles. Je ne pense pas qu'on puisse manger la gâteau concocté par Minny pour Miss Hilly sans y déceler un goût, voire une odeur étrange et franchement, cet épisode ne m'a pas fait rire. Miss Leefloft, dont la fissure présente sur la table du salon est décrite dans le livre de témoignages, ne reconnaît pas son histoire alors que tout le monde sait que c'est celui de sa domestique. Miss Hilly incarne le mal à elle seule et du coup, on a l'impression que sans elle, les autres femmes blanches ne sont que des "suiveuses", plus humaines et presque prêtes à accepter le changement amorcé par les droits civiques. Celia semble se prendre d'amitié pour Minny mais si elle était acceptée par ses pairs (ce qui est impossible puisqu'elle vient d'un milieu défavorisé), serait-elle vraiment prête à s'asseoir à la même table que sa domestique? Kathryn Stockett intitule ses remerciements "too little, too late". Je suis plutôt d'accord, ce roman vient trop tard et n'est pas assez profond. Et quand, en quatrième de couverture, Marian Keyes écrit que ce roman est courageux, j'aimerais bien qu'on m'explique en quoi il est courageux d'écrire ce type de roman dans les années 2010.
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