Combien de fois j'ai entendu parler de ce livre, je ne saurais le dire. J'avais en première intention, envie de le découvrir au cours d'un challenge lecture d'Halloween, mais finalement, je me suis laissée tenter en plein mois d'août.
Bram Stoker publia
Dracula en 1897 et avec cette oeuvre, l'auteur ouvre la voie à la littérature gothique sur le thème des vampires.
Le récit est épistolaire, composé des différents journaux et témoignages des personnages, cela m'a rappelé le procédé notamment utilisé par
Wilkie Collins dans le roman
La Dame en blanc publié en 1860.
Je trouve ce procédé narratif intéressant, il sied bien aux intrigues mystérieuses et permet d'approfondir la psychologie de chacun des protagonistes.
L'ambiance gothique et la noirceur de l'histoire m'ont fait frissonné, j'ai adoré en apprendre plus sur les vampires, les superstitions qui s'y rattachent et leur mode de vie.
Chose importante pour moi également, les lieux où se déroulent les événements sont variés, ce qui permet un vrai voyage, entre l'Angleterre et la Transylvanie.
Les personnages sont attachants, mention spéciale pour Mina Harker, une femme intelligente et courageuse que j'ai adoré, et van Helsing, professeur hollandais très charismatique.
Tous les protagonistes sont intéressants, seul le comte
Dracula est peu approfondi (au niveau psychologique) mais cela est voulu puisqu'il est présenté comme un monstre inhumain.
Gros point positif sur la dernière partie du roman, qui fait place à un retournement de situation rocambolesque et à une fin épique.
Je vous recommande donc chaleureusement cette lecture angoissante mais captivante.