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EAN : 9782352874560
350 pages
Archipoche (13/03/2013)
4.48/5   141 notes
Résumé :
à huit ans, elle a déjà connu l'horreur.

Lorsque Cathy Glass, mère d'accueil, se voit confier la garde de Jodie, une petite fille de 8 ans, elle ignore encore qu'elle va affronter le cas le plus difficile de sa carrière.
Jodie, particulièrement violente envers elle-même et son entourage, a le niveau mental d'une enfant de 4 ans et souffre d'un trouble de dédoublement de la personnalité : apparaissent fréquemment une fillette de 2 ans, Amy, et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai découvert Cathy Glass avec son livre Maman dit que c'est ma faute. Je pensais qu'on avait déjà atteint la paroxysme de l'horreur avec les souffrances infligées à Donna. Mais non… Ce qu'a subi la pauvre Jodie n'est même pas imaginable. Je n'ai même pas de mots… Quel courage de la part de cette petite fille et quel courage également de la part de cette famille d'accueil qui cherche toujours le meilleur pour ces enfants ! Cathy Glass et ses enfants n'ont pas hésité à voir leur vie complètement chamboulée par l'arrivée de cette petite tornade difficile à maîtriser, et pour cause !

J'ai vraiment été bouleversée par cette lecture. Je vais lire quelque chose de plus léger ensuite parce que là, il est difficile de s'enlever certaines images de la tête.
Lien : https://promenadesculturelle..
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Heureusement
Heureusement qu'il ya des familles comme celle de Cathy pour s'occuper des enfants qui ne sont pas heureux dans leurs familles ou que leurs parents les maltraitent ou n'arrive pas a subvenir a leurs besoins
Un témoignage bouleversant et révoltant ou la vie de Jodie est foutu à cause de ces parents qui font parties d'un réseau de pédophilie, et cette vie d'enfants qui est aussi gâché par les services sociaux qui ont du mal a ce mettre en place ou que certain ne font pas leurs travail correctement
Un super témoignage que tout le monde devrait lire
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Comme toujours, il est difficile de noter et de critiquer un livre traitant d'un sujet aussi violent que celui de l'inceste.
J'ai beaucoup réfléchir à ce que je pourrais écrire comme critique, et rien ne m'est vraiment venu, je ressens plus le besoin de donner mon opinion sur la justice toujours trop lente et incomplète voire incompétente et l'injustice que ce soit une enfant de 8 ans qui en fasse les frais.
Jodie est une petite fille de 8 ans, en retard mentalement et physiquement, elle est violente, vulgaire, complètement détaché de son entourage et horriblement désagréable, ce que l'on pourrait appeler de façon populaire une sale gosse. Oui, mais voilà, après son placement dans le foyer de Cathy Glass, Jodie se confie sans aucune émotion auprès d'elle et lui raconte tout ce que ses parents lui ont fait subir, et là, on revoit notre jugement, Jodie n'est pas du tout une salle gosse mais plutôt une victime et ce depuis sa plus jeune enfance, elle a vécu des horreurs difficilement racontables.
Ce livre donne des envies de meurtres et même si je ne suis pas pour la peine de mort (le chagrin revenant le plus souvent aux proches du condamné et non au condamné lui-même et de plus cette pratique inclue un bourreau, donc une personne désignée pour donner la mort), je souhaite vivement que des saletés comme les parents de Jodie puissent vivre le restant de leur vie un véritable calvaire, que leurs vies soient faites de solitudes, maladies, privations et que plus aucun bonheur ne leur soit accordé.
Ce livre est vraiment un exemple de ce que la nature humaine peut avoir de beau mais aussi de terrible.
Pour revenir au livre par lui-même, Cathy glass n'étant pas écrivaine de métier, je trouve sa plume agréable et son récit facile à lire, mais j'aurais préféré qu'elle n'est jamais à montrer ce talent ou alors avec des oeuvres de fiction et non des témoignages aussi horribles.
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Ne vous attendez pas, par la lecture de livre, à découvrir une autobiographie d'une victime de sévices sexuels.

Ce livre a été écrit par sa mère d'accueil pendant un an, et nous fait part de ses efforts pour aider cette petite fille à partager son vécu, lorsque la nécessité se fait sentir, et à surmonter cette horrible période de son existence.
Cet ouvrage mérite d'être lu pour deux raisons principales à mon sens :

--- rarement, le travail des familles d'accueil n'a été aussi bien décrit, nous faisant part de tous les efforts quotidiens de tous ses membres et des répercussions qui peuvent en découler pour l'équilibre familial.
L'accent est très bien mis aussi sur la collaboration nécessaire entre la famille d'accueil et les services sociaux en charge de l'enfant.

--- les sévices subis par la petite victime ne sont pas décrits avec voyeurisme, mais avec toute la pudeur nécessaire sans pour autant en cacher l'horreur, ce qui reflète d'autant plus la force de caractère de cette mère d'accueil pour relever les défis imposés par la rééducation de cette enfant.

Il est triste de voir comme la vie de certains enfants peut être détruite, bien avant même qu'elle ne commence, par le comportement abject de certains adultes, par une immoralité qui décidément ne permet plus de les compter parmi les êtres humains, et surtout pas parmi des parents au plein sens du terme.

Un témoignage vibrant de sincérité… A LIRE… !!!
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Je lis beaucoup de témoignages et je pense que celui-là est le plus dur que j'ai découvert jusqu'à présent.

Cathy Glass est famille d'accueil depuis près de vingts quand elle accueille la petite Jodie, 8 ans.
Jodie qui enchaîne les familles d'accueils depuis 5 mois et dont plus personne ne veut.
Petit à petit, Jodie va réussir à s'ouvrir à Cathy et on découvre les sévices subit par la petite fille.

Je pense que le sentiment qui me domine depuis ma lecture est la colère. Envers toutes ces institutions et ces personnes qui savaient ce que Jodie subissait.
Comment alors que la fillette était sur la liste des enfants en danger depuis sa naissance, qu'elle a souffert de nombreuses blessures nécessitant un passage aux urgences , personne n'a bougé pendant tout ce temps ?

Pendant le témoignage, j'ai eu régulièrement des envies de meurtres, envers l'assistante sociale, les voisins de la petite fille, la justice qui estime que rien ne peut-être fait, je ne parle même pas de ces ********** de bourreaux.

J'ai aussi beaucoup de tendresse pour Cathy qui dès le début et jusqu'à aujourd'hui n'a jamais tourné le dos à Jodie, malgré les nombreuses difficultés.

Dans ce livre, ce qui a été d'ailleurs le plus dur pour moi de lire, c'est le témoignages de Jodie qui explique à Cathy avec ses mots d'enfants ce qu'elle a subit durant toute ces années.

L'auteur finit avec une phrase qui m'a beaucoup touché :

"Ceux-là mêmes qui auraient dû lui apporter la plus grande affection l'ont condamnée à une punition perpétuelle. Pour moi, c'est le pire crime qu"on puisse imaginer."
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
— Tu as été très courageuse, répétai-je à Jodie. Tu n’auras plus à subir ça. C’est terminé à présent.
— J’aurais mieux aimé un homme, dit-elle, sautillant à côté de moi.
— Quand ? Pour la visite médicale ? J’étais très étonnée. Assurément, après ce que Jodie avait souffert, qu’un homme pratique sur elle ce genre d’examen aurait dû être le dernier de ses souhaits !
— Pourquoi ?
— Les dames font plus mal que les hommes, parce qu’elles n’ont pas de zizi. Je m’arrêtai et me tournai vers elle alors que la signification de ses paroles m’apparaissait peu à peu.
— Je ne suis pas sûre de comprendre… Quelles dames ? Comment elles t’ont fait mal ? Elle fronça les sourcils tandis qu’elle cherchait dans son vocabulaire limité les mots pour expliquer.
— Ma maman et la tante Bell, il fallait qu’elles utilisent des choses parce qu’elles n’ont pas de zizi.
— Qu’elles utilisent des choses ? Sur tes organes génitaux, tu veux dire ?
— Oui. Comme les docteurs. Elles m’enfonçaient des choses à l’intérieur. J’étais pétrifiée. Oh non, par pitié ! Quelles atrocités supplémentaires cette enfant pouvait-elle avoir endurées ?
— Quelles choses, Jodie ?
— Des cuillères, comme celle que le docteur a mise dans ma bouche. Sauf qu’elles étaient en argent.
— Ta maman et ta tante Bell mettaient une cuillère en métal à l’intérieur de tes organes génitaux, c’est ça ? Elle hocha la tête.
— C’était froid. Papa la chauffait dans ses mains d’abord. Il était gentil de temps en temps, hein, Cathy ? C’en était trop. Je ne pouvais plus cacher ma colère contre les gens qui lui avaient infligé ce martyre.
— Non, Jodie, il n’était pas gentil. Il était vicieux. Ce sont des brutes. Tous autant qu’ils sont. J’espère qu’ils croupiront en enfer !
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— Cuisiner ! Nettoyer ! Et vous, fichus gamins, dans mes pattes toute la journée ! Je me demande pourquoi je vous ai eus. Vous êtes des emmerdeurs ! Je voyais bien qu’elle jouait un rôle, qu’elle répétait sans doute des propos qu’avait tenus sa mère, et pourtant je sentais qu’il y avait là un fond de vérité. Aînée des trois enfants, elle avait probablement veillé sur son frère et sa sœur quand ses parents étaient trop ivres ou drogués pour s’occuper d’eux. Les raisons pour lesquelles nous vivions cette expérience me revinrent à l’esprit, et le bref aperçu que Jodie m’avait donné de son passé m’aida à rassembler mon énergie pour affronter l’humeur instable et les exigences continuelles qui ne manqueraient pas de se présenter.
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Je l'enlaçai et l'attirai contre moi. J'aurais aimé qu'il soit en mon pouvoir d'extirper la douleur et de la guérir.
- Ne te tourmente pas, Jodie. Tu ne crains plus rien avec moi. Ca ne se reproduira pas, je te le promets.
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Les enfants placés n’arrivent pas chez vous candides et souriants. Ils ont tendance à être renfermés à cause de ce qu’ils ont vécu et se montrent souvent distants, coléreux et inaccessibles, ce qui n’est guère étonnant. Dans les cas les pires, ils peuvent manifester une agressivité et une violence verbales, voire physiques. La seule constante, c’est qu’ils sont tous différents, et qu’ils ont besoin d’attention et de gentillesse pour sortir de leur chagrin. La tâche n’est jamais aisée.
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Des enfants qui ont subi des sévices et qui souffrent n’utilisent parfois que des couleurs foncées. Leurs sens se sont fermés, en quelque sorte, et ils ne perçoivent rien du monde autour d’eux ; par conséquent, ils ne voient pas les formes et les couleurs comme les enfants normaux.
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