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Max Mingus tome 2 sur 3
EAN : 9782070451333
672 pages
Gallimard (07/02/2013)
3.69/5   71 notes
Résumé :
Miami, 1981. Jadis havre de paix pour retraités en manque de soleil, la ville est devenue le terrain de jeux des apprentis sorciers de la coke. Sous une chape de poudre, la cité est le bac à sable des Pablo Escobar et autres Tony Montana qui, à défaut de pelles et de seaux, bâtissent leur empire à coups de fusils d'assaut et de narcodollars. Lorsque les inspecteurs Max Mingus et Joe Liston se retrouvent face à un macchabée dans un zoo, il s'attendent à une banale af... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 71 notes
Voodoo Land est le deuxième volet de la trilogie de Nick Stone consacrée à Marcus Mingus après Tonton Clarinette que je n'ai pas lu mais ça tombe bien, Voodoo Land se situe dans une époque antérieure. Nous sommes en 1980, Reagan vient d'être élu président des Etats-Unis d'Amérique, et Miami est le coeur de trafics en tous genre, de guerre des gangs, de violence, d'une avalanche de cocaïne arrivée d'Haïti… et a été classée par la presse comme "l'une des cinq villes les plus dangereuses au monde ".

Max Mingus est flic à la MTF (Miami Task Force), l'élite des forces opérationnelles, dirigée de main de maître par Eldon Burns, un ancien boxeur aux manières directes. Mingus est un bon flic, " un putain de bon flic" même, aux yeux de son patron qui l'adore, le considérant comme son fils de substitution. Il fait équipe avec Joe Liston, un colosse noir beaucoup moins bien vu par Burns. Max et Joe, qui forment un duo étrange (Liston étant le seul à pouvoir travailler avec Mingus), récupèrent un cadavre qui, à première vue, n'aurait pas du arriver chez eux : un mort dans un zoo. L'autopsie va tout changer. Dans l'estomac de la victime, une mixture tirée de la magie noire vaudou avec des morceaux d'une carte de Tarot , le roi d'épee, à moitie digérés. La perquisition de la maison du mort accélère les choses : le gars a flingué toute sa famille. La presse s'en mêle, les politiques veulent des résultats. Max et Joe ont la pression, et ce n'est que le début.

Nick Stone frappe très fort. le livre est musclé et mené tambour battant, mais derrière ce rythme de thriller, l'auteur réussit le pari de mêler habilement la fin de la gloire de Miami (dans une excellente radiographie sociale), la chronique d'une Amérique où Reagan débarque, les circonvolutions politiques autour de la drogue (le tout imprégné de cynisme et d'opportunisme – Burns en est un parfait exemple), et la culture haïtienne avec ses pratiques vaudou associées aux zombis. de plus, l'enquête palpitante rebondit sur une galerie de personnages riche et contrastée sans parler du duo de flics torturés et de leur part sombre, particulièrement efficace. Cela fait près de 600 pages, denses, prenantes et parfois sanglantes, et c'est une belle plongée dans le temps. Un polar intelligent d'une puissance étonnante. Un grand roman ! Je n'ai qu'une envie, me jeter sur Tonton Clarinette et Cuba libre, le dernier volet de la trilogie.
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Chers lecteurs, je vous avais déjà parlé d'un de mes coups de coeur policier 2015 qu'était Tonton Clarinette du britannique Nick Stone, mettant en scène le détective Max Mingus en proie à la misère d'une Haïti exsangue par des années de dictature des Duvallier père et fils. Nick Stone a donc décidé de consacrer une trilogie autour de ce personnage haut en couleur, ancien flic légèrement (c'est un euphémisme) borderline.

Dans le deuxième volet de ses aventures, exit l'Haïti de 1995, bonjour Miami au début des années 80. Max Mingus est encore à cette époque un jeune inspecteur plein d'avenir, un brin bagarreur, qui forme un duo atypique mais efficace avec Joe Liston, sorte de titan afro-américain aussi droit dans ses bottes que Max est limite. Un duo à la Miami Vice (Mingus aimant taquiner de la bouteille et de la gazelle) confronté à une flambée des violences dans cette ville qui fut pendant des décennies un havre de paix pour retraités juifs. Epoque révolue en ce début des années 80 : porte d'entrée du trafic de drogue en provenance de la Colombie, guerre des gangs et des cartels, prostitution, pauvreté et corruption dans la police, voilà ce qu'est devenue la ville. Ajoutons à cela une forte immigration en provenance de Cuba et surtout d'Haïti dont la population se trouve parquée dans ses ghettos urbains, désoeuvrée, je vous laisse imaginer le cocktail social explosif que la mairie doit gérer. Alors même si notre histoire ne se déroule pas en Haïti, l'île n'est quand même pas très loin puisque Voodoo Land a pour point de départ le meurtre rituel d'un immigré haïtien dont on a retrouvé le corps dans un zoo, une carte à jouer en morceaux dans son estomac. Max Mingus et Joe Liston se trouvent confrontés à la personnalité complexe de Salomon Bouckman, sorte de prêtre vaudou charismatique qui domine la communauté haïtienne de Miami et accessoirement un grand nombre de trafic : drogue, prostitution, racket etc. Un saint parmi les saints… Notre duo a donc maille à partir avec cet ovni dont on ne connait pas le visage et qui fascine autant qu'il effraie.

Voilà pour l'histoire. Et mon bilan, bien qu'un tantinet moins enthousiaste que pour Tonton Clarinette (je déplore quelques longueurs en cours de route), n'en demeure pas moins positif. Max Mingus, moi j'adhère ! Il est vrai, nous avons une fois encore affaire à un flic borderline déchiré par ses démons intérieurs mais vous seriez injustes de condamner Nick Stone qui sait y apporter toute la nuance nécessaire associée à son talent d'écrivain « social ». J'utilise ce terme qui décrit selon moi parfaitement l'intérêt de son oeuvre : au-delà d'une intrigue policière, c'est surtout et avant tout une situation économique et sociale que l'auteur dépeint avec acuité et mordant. Tout le monde y prend pour son grade : du flic lambda aux plus hauts gradés, sans oublier les grands pontes politiques, les trafiquants en tout genre, la gangrène de la corruption et de la pauvreté qui a fait d'une ville paisible une Sodome et Gomorrhe. Edifiant et affligeant.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Ce roman (l'adjectif « policier » est absent à dessein) est un livre-monde, qui nous plonge dans un univers complet, cohérent (autant que le monde peut l'être), une période et un lieu déterminés, inspiré de faits réels. Il a la valeur d'un livre d'histoire, d'une oeuvre littéraire, d'un polar magnifique : la rigueur de Don Winslow dans la Griffe du Chien, le travail documentaire et le réalisme social de George Pelecanos, la ferveur romanesque de Caryl Ferey.

Un livre d'histoire :

Miami, début des années 80 : ce qui n'était qu'une ville rêvée pour les retraités américains et les touristes, à peine troublée par l'afflux constant de réfugiés cubains et des ouragans dont certains furent cependant dévastateurs, subit l'arrivée massive de la cocaïne et des organisations qui vont avec ainsi que l'exode de Mariel qui ne fut pas sans conséquence sur la criminalité.

Cocaïne à tous les étages :

Alors que le trafic portait essentiellement sur des ballots d'herbe jetés à la va-vite de cabin-cruisers, ces années vont voir s'installer une véritable industrie de la cocaïne : armées de mules aux aéroports, DC3 chargés de cocaïne jusque dans la cabine de pilotage, réseaux de distribution structurés, complicités policières, blanchiment massif dans le réseau bancaire local et…guerre entre plusieurs gangs pour la mainmise sur le trafic.

Exode de Mariel :

C'est le bazar à Cuba, l'économie est à la peine et beaucoup de Cubains tentent de rejoindre la Floride proche, à tel point que Fidel Castro décide de laisser partir ceux qui le veulent : entre avril et octobre 1980, près de 125000 Cubains sont expulsés, direction la Floride.

Mais Fidel est un malin, et profite de l'opération pour vider les prisons cubaines : près de 3000 réfugiés en Floride sont des délinquants et vont faire concurrence aux gangsters locaux et aux gangs colombiens.

Si l'arrivée des Marielitos est rapidement absorbée par l'économie locale, l'afflux de l'agent de la drogue à Miami n'y est pas pour rien : alors que l'économie américaine est en pleine récession, seule la ville de Miami connait une croissance à faire pâlir d'envie Ronald Reagan qui vient d'être élu.

Et le vaudou dans tout ça ?

On sort de ce roman sans rien ignorer de l'immigration provenant de Haïti, terre que certains estiment maudite. Des milliers de Haïtiens fuient la misère et la dictature de Baby Doc, et cette immigration sera plus difficilement absorbée, notamment pour des raisons linguistiques.

Les pratiques vaudou, si elles sont un élément central du roman, sont parfaitement documentées : pas de morts-vivants aux chairs putréfiées, mais une description clinique des pratiques vaudou, des produits et de leurs effets.

Nick Stone a su intégrer ce cadre historique d'une manière subtile ; ainsi, sous les traits de Vera Desamours, grande prêtresse vaudou et trafiquante de drogue, on peut reconnaître les traits (mais peut-être ai-je été victime d'une hallucination ?) de Griselda Blanco, éminente trafiquante de drogue colombienne qui sombra très tôt dans la délinquance (elle enlève un garçon de 11 ans alors qu'elle n'est qu'une adolescente et le tue après avoir échoué à obtenir une rançon).

Griselda a poursuivi sa carrière dans la prostitution et l'assassinat de ses maris mais c'est dans le trafic de cocaïne, commencé à New-York et industrialisé en Floride, qu'elle acquit un statut légendaire : dans la guerre que se livraient les gangs pour contrôler le trafic, on estime qu'elle a été directement ou non à l'origine de l'assassinat de plus de deux cents personnes.

A cette époque, à Miami, un mort sur quatre a reçu une balle, les services du coroner sont parfois obligés de louer des camions frigo aux Burger King pour stocker les cadavres.

Griselda ne manquait cependant pas d'humour puisqu'un de ses enfants portait les prénoms de Michael Corleone. Après avoir purgé une peine de prison de 6 ans aux Etats-Unis, elle finira assassinée, à 69 ans, à Medellin, par deux tueurs à moto (ce qui était un vibrant hommage puisque c'est elle qui avait mis en vogue ce mode opératoire à Miami).

La petite histoire :

Si la grande histoire sert de cadre à ce roman, la petite histoire est loin d'être oubliée : Nick Stone a réalisé un travail de fourmi pour faire revivre le Miami des années 80 : bâtiments historiques délabrés qui ont été par la suite réhabilités, quartiers maudits, films, musique (il en profite pour égratigner Debbie Harry, originaire de Miami, qu'il voit plus comme pute que comme chanteuse), fringues, boites de nuit…

Là aussi, le Miami quotidien nous est livré subtilement, avec le talent d'un George Pelecanos, de petites touches nous ramènent à cette époque où seules deux personnes dans les commissariats savaient se servir d'un ordinateur et les coups de fil se passaient d'une cabine.

Grande Histoire, petite histoire, mais aussi roman dans lequel les personnages principaux ne sont pas des représentants de l'ordre stéréotypés bons ou mauvais et les gangsters d'immondes salauds. La vie est plus compliquée, et Nick Stone développe avec ses personnages une vision très réaliste des êtres que nous sommes ; Carmine, le fils de Vera Desamours en est l'exemple parfait : kidnappé par sa mère qui a sans doute assassiné son mari et sa maîtresse, traité comme un enfant à l'âge adulte, il est un recruteur hors pair de prostituées pour le compte de sa mère, mais il va osciller tout au long du roman entre horreur (s'il tue un flic, c'est en lui tirant involontairement une balle dans le pied !) et rédemption.

On retrouve ce réalisme dans les personnages d'Eldon, patron de la police, et bien entendu de Max et Joe qui sont un peu les deux faces d'une même pièce.

Enfin, polar dans lequel la violence n'est pas distillée gratuitement mais comme reflet d'une époque pendant laquelle elle devint industrielle, sauvage et mondialisée, à l'instar des lois qui nous gouvernent.

Voodoo Land est le témoignage d'une époque.
Lien : http://occasionlivres.canalb..
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Après Tonton Clarinette, Nick Stone a donc décidé d'écrire un prequel des aventures de son détective, Max Mingus. On le retrouve donc à Miami en 1981, alors qu'il est encore flic, avec son coéquipier Joe Liston. Là, les deux amis se trouvent confrontés à des morts étonnantes liées à un culte vaudou et à un énigmatique chef de gang haïtien, Salomon Boukman, que l'on a d'ailleurs aussi eu l'occasion de croiser dans le premier roman de Nick Stone. Mingus et Liston se lancent donc à sa poursuite dans une ville gangrénée par la violence et la corruption. Écartelé entre son désir de rendre la justice, ses instincts violents et autodestructeurs qu'il peine à réprimer et sa fidélité à celui qui l'a pour ainsi dire modelé, son chef, le tyrannique Eldon Burns, Max Mingus s'enfonce dans une enquête trouble, faite de chausse-trappes et de faux-semblants, dans laquelle il finira peut-être enfin par trouver une forme de rédemption.

le premier constat est clair : il y a dans ce Voodoo Land un faux air de James Ellroy. Mingus est là un flic typiquement de la trempe de ceux d'Ellroy, de Bucky Bleichert dans le Dahlia Noir à Bud White dans L.A. Confidential, tandis qu'Eldon Burns rappelle furieusement Duddley Smith. Toutefois, si l'inspiration est bien là, Nick Stone réussit à s'affranchir de cette influence pesante pour produire une oeuvre à laquelle il impose sa patte originale. Et si, au jeu des comparaisons, Ellroy l'emporte sans doute sur la noirceur et l'ambivalence générale de ses personnages, nul doute que Stone le double allègrement en ce qui concerne l'approche de la communauté haïtienne et des rites vaudous dont le cabotin de Los Angeles avait fait une affligeante description de série Z dans son Underworld USA.

Nick Stone joue donc sa partition avec talent. D'abord sur le plan du rythme. Après une scène d'introduction particulièrement hallucinante dans un parc zoologique de seconde zone spécialisé dans les singes, il s'emploie à ne plus laisser retomber le soufflé tout au long des presque 600 pages de ce roman et y arrive bel et bien. Les défauts que de Tonton Clarinette où quelques passages auraient gagnés à être écourtés et où, peut-être, l'intrigue tenait trop à un twist final, ont été gommés, donnant à Voodoo Land une toute autre épaisseur.
Ensuite, en ce qui concerne la construction de l'intrigue et des personnages. Sur un fil directeur simple – un flic recherche un truand machiavélique – Nick Stone construit une histoire touffue et, surtout, une nuée de personnages qui sont, pour la plupart, principaux ou secondaires, dotés de personnalités complexes et ne font pas seulement de la figuration.
Si le croquemitaine Salomon Boukman et sa complice Eva Desamours ou encore Eldon Burns ont leur importance et contribuent à donner au roman son atmosphère ténébreuse qui flirte toujours avec le fantastique, se sont surtout deux personnages qui sortent du lot : Max Mingus, bien entendu, héros de la trilogie de Nick Stone (le troisième volume, Voodoo Eyes, dont l'action se situe en 2008, vient d'être édité en Grande-Bretagne), mais aussi Carmine Desamours, fils d'Eva, qui apparaît ici comme son alter ego du côté sombre. Là où Mingus vit sous la coupe d'Eldon Burns, (La suite sur le blog)
Lien : http://encoredunoir.over-blo..
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Joe Liston et Max Mingus, deux flics de la MTF (Miami task force), vont devoir enquêter sur la mort d'un homme retrouvé au milieu des singes du Parc des primates. Non seulement l'endroit est quelque peu incongru pour mourir mais en plus l'estomac du macchabée contient une étrange mixture dans laquelle baigne les morceaux d'une carte du tarot, le roi des épées (d'où le titre original).
Les deux héros vont alors se lancer sur la piste d'un certain Salomon Boukman, truand haïtien qui trempe dans tous les trafics et revêt un aspect quasi mythique car nul ne sait dire à quoi ressemble cet homme qui terrorise les rues malfamées de Miami. A ses côtés, il a pour alliés Bonbon, un type obèse dépourvu de dents et qui portent des prothèses avec lesquels il mord ses victimes et Eva Desamours, grande prêtresse vaudou aux pouvoirs inquiétants. Autrement dit une galerie haute en couleurs.
Dans ses remerciements, Nick Stone souligne qu'il doit beaucoup à "La griffe du chien", le roman de Don Winslow mais on peut tout autant penser au roman de Dennis Lehane, "Un pays à l'aube", notamment avec le duo de héros, l'un blanc l'autre noir, et au soulèvement face à une figure paternelle corrompue.
Presque 600 pages menées tambour (vaudou) battant et des méchants puissants qui inquiètent notamment par la légère touche fantastique dont l'auteur teinte son intrigue.
Du polar de grande envergure.
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critiques presse (2)
LeSoir
21 juin 2011
Voilà Mingus et Liston enquêtant au cœur de la communauté haïtienne de Miami. Où zombies et vaudou ont plus que jamais le vent en poupe.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LaPresse
14 juin 2011
Voodoo Land est à la fois un roman sociologique, un suspense psychologique et un thriller baroque avec une touche subtile de fantastique, dont la mécanique narrative impeccable réserve bien des surprises.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Tu sais , Joe tapota la liste avec son pied, on pourrait se simplifier la vie et oublier cette merde, on pourrait rentrer chez nous.
- Vrai, bâilla Joe.
- Putain, ça me fout les boules ! On est là à faire du vrai travail de police en douce et du faux travail de police pendant le service. Je n’ai pas signé pour ça.
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Prenez les jeunes, stupides ou influençables, racontez-leur le mythe, saupoudrez ça d’un brin de magie et faites en sorte qu’ils passent le mot. La clés du pouvoir de Salomon: faire croire qu’il n’était pas de chair et de sang, mais un démon - Baron Samedi, le dieu vaudou de la mort, réincarné en chef de gang à Miami.
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