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3,15

sur 85 notes
Le Baltic Charisma est un ferry faisant régulièrement la liaison entre la Suède et la Finlande. À son bord, 1200 passagers embarquent pour une traversée de 24 heures. Beaucoup d'entre eux n'attendent qu'une chose, l'entrée dans les eaux internationales afin de se ruer sur les Dutty Free et se saouler. Bien évidemment, l'alcool coulant à flots, les passagers se vautrent dans la luxure et la décadence ... alors que dans une cabine, un enfant à l'apparence fragile appelle à l'aide. Un passager, Tomas a entendu cet appel et se rend dans cette cabine.... l'erreur à ne pas commettre... et le début d'une nuit d'horreur.

Globalement, je reste sur ma faim après avoir achevé ce roman. 😣 La quatrième de couverture me faisait espérer un roman digne de la plume de Stephen King comme Shinning ou ça et j'ai eu au final une sorte de roman de seconde zone. Certes, la lecture n'est pas désagréable et se fait aisément... mais la déception est grande.


Tout d'abord, le style d'écriture m'a quelque peu gênée. Je ne sais pas si cela vient de la traduction, mais certaines tournures de phrases, certaines phrases et certaines ponctuations sont complètement étranges.
Ensuite, l'auteur utilise comme style narratif le mode du multinarrateur avec par moment des chapitres "Baltic Charisma" qui reprennent tout ce qui se passe dans une sorte de synthèse. Cela casse le rythme et embrouille le lecteur.


Côté personnages, c'est à se demander si Mats Strandberg voulait qu'on s'attache à l'un d'eux émotionnellement ou bien s'il voulait vraiment nous les faire détester. Les premiers chapitres présentent des êtres dont on n'a sérieusement aucune envie de voir survivre ... voire dont le sort nous indiffère. Vous avez au choix, Marten un père bipolaire et suicidaire complètement alcoolique qui passe son temps à geindre et culpabilise ses proches ; son épouse Celia en fauteuil roulant qui semble totalement soumise à cet homme. Il en est de même pour d'autres passagers comme Marianne femme vieillissante et seule avec quelques tendances suicidaires (oui encore une😣), Madde une jeune femme ronde venue avec sa meilleure amie afin de séduire Dan, un chanteur en perte de vitesse qui assure le karaoké sur le ferry. Les autres personnages sont décrits dans le même style et souvent insérés dans des scènes de beuverie et de sexe.
Bref, cela ne donne vraiment aucune envie d'en voir un se sauver du paquebot... au contraire, on en vient presque à se moquer de leur devenir.☹️ Voire, on espère qu'ils seront les suivants afin d'avoir un personnage de moins à suivre.


Côté intrigue, ce livre me rappelle énormément celle du Poséidon de Paul Gallico dans l'ensemble et de nombreux films de série B tournés avec des petits budgets. L'histoire s'agence et se développe de manière attendue et grossière. le final est affligeant d'ennui avec une mort vite expédiée des organisateurs qui rend le tout complètement risible.
Globalement, l'intrigue tourne en rond (un peu comme les passagers contaminés) pour se terminer de la même manière. Les survivants ne se démarquent pas énormément même si l'auteur apporte enfin chez certains d'entre eux un aspect psychologique plus travaillé.


Au final, ce livre se lit vraiment aisément. Aucun ennui à tourner les pages. MAIS, côté qualité du contenu, on n'en a pas pour le prix. Pour vous donnez une image, vous prenez le film Titanic, vous remplacez tous les personnages par des jeunes acteurs sans expérience... vous filmez le tout sur une barque... Ce livre, c'est un peu cela : on nous promet de l'horreur avec cette couverture inquiétante, de l'angoisse avec ce résumé... et au final, on se trouve embarqué dans du bas de gamme. le lecteur n'est pas effrayé, se moque un peu de ce qui se relate via le récit... et attend juste le mot FIN pour passer à autre chose.

L'auteur dit avoir trouvé son influence dans les récits de Stephen King ? Un homonyme j'espère parce que là, on est loin du maître et de ses premières oeuvres.


Personnellement, il ne restera pas dans ma mémoire très longtemps en raison de tout cela.😓
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Moi qui adore les films d'horreur, la couverture de ce livre m'a tout de suite tapée dans l'oeil. Elle ressemble un peu au carnage qui a lieu dans un des couloirs de l'Overlook dans Shining, avec les jumelles assassinées.
En plus l'histoire me paraissait bien, alors j'ai sauté dessus.

Nous sommes début novembre. Mille deux cents passagers se pressent pour embarquer sur le Baltic Charisma.
Cet énorme ferry doit traverser la mer Baltique en partant de Stockholm en direction de la Finlande pour un voyage de 23h.
Les passagers n'imaginent pas que ce voyage de nuit va être leur pire cauchemar.

Ce roman contient de nombreux chapitres assez courts qui se lisent très rapidement.
Chaque chapitre porte le nom d'un personnage et raconte son histoire.
Le Baltic Charisma est ici présenté comme un personnage à part entière. C'est même le « personnage principal » du roman. Les chapitres qui lui sont consacrés montrent un point de vue omniscient des événements sur le ferry.
J'ai aimé que l'auteur passe d'un personnage à un autre et que certains se rencontrent.
Dans ce huis-clos, on s'imprègne tout d'abord de l'ambiance qui est à la fête dans les différents lieux à bord, avec la musique, les beuveries à n'en plus finir, la drogue et le sexe.

Lorsque l'intrigue s'installe, j'ai été surprise par la tournure de l'histoire. Au vu de la couverture, je m'attendais à un gros tueur psychopathe qui prendrait plaisir à tuer tout ce qui passe... mais ce n'est pas tout à fait cela.
A partir de la seconde moitié du roman, la situation devient incontrôlable et l'ambiance de fête change en panique générale. La mort rôde et les violences se multiplient. L'hémoglobine et l'alcool coulent à flots. L'auteur décrit même des détails bien répugnants.

J'ai aimé lire ce livre, même si je n'ai pas été angoissée (sauf avec la toute première scène où tout commence).
J'ai noté quelques longueurs, surtout vers la fin.
Je me suis attachée à quelques personnages comme Albin, Calle et Vincent. Les autres étaient soit trop pessimistes, vulgaires ou pas assez approfondis.
J'ai aimé la fin, sauf un détail qui, à mon sens, gâche un peu l'ensemble.


Un huis-clos sanglant et plaisant à lire, mais pas aussi angoissant que je l'espérais.
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L'auteur a découvert les romans de Stephen King durant son adolescence, et cela l'a grandement influencé, au point que le Ferry a toutes les caractéristiques d'un roman d'horreur du grand maître.
Le « Baltic Charisma » est un ferry qui assure des traversées de 24 heures entre la Suède et la Finlande, dans le but annoncé de prendre du bon temps, à savoir manger à volonté et boire jusqu'à plus soif, on peut aussi se détendre avec des soins dans le spa ou danser dans les nombreuses discothèques, mais le but principal semble bien être de boire et boire encore…ce qui entraîne bien sûr quelques problèmes.
Les personnages sont variés et certains sont même particulièrement attachants, ce sont aussi bien des membres du personnel que des passagers.
Il y a Pia l'agent de sécurité qui aime sincèrement aider les gens, Calle qui a travaillé sur le ferry il y a des années et qui y revient avec son compagnon pour une soirée spéciale, Madde et Zandra, des trentenaires malheureuses qui ont envie d'oublier leur quotidien morne en s'amusant, Dan, le vieux chanteur de variété qui gagne sa vie en animant le karaoké toutes les nuits, Marianne la femme vieillissante qui espère un peu d'aventure, Lo l'adolescente amoureuse…
Les nombreux personnages nous sont présentés dans une première partie qui prend son temps pour s'installer, l'action ne commence que tardivement mais, dès les premiers signes qu'il se passe quelque chose d'étrange, le suspense monte crescendo pour ne plus s'arrêter et ce, jusqu'à la fin.
Le fonctionnement du ferry nous est également expliqué, on voit les différents corps de métiers que cela nécessite et l'ambiance qui règne au sein du bateau.
Comme dans tous les bons romans d'horreur, le sang coule à flot et les descriptions crues et gore ne manquent pas.
L'intrigue en elle-même est finalement classique mais très bien amenée.
Et tout comme dans certains romans de Stephen King, quelques longueurs sont à déplorer…Tout le monde n'est pas Graham Masterton !
J'ai passé un excellent moment sur ce ferry, même si les événements qui vont s'y dérouler ne m'ont à aucun moment donné envie d'y aller moi-même.
Il faut dire que le cocktail « alcool, sexe et hémoglobine » ne fait pas partie de mes fantasmes !
Je n'ai pas vraiment été angoissée à la lecture du ferry mais c'est un roman qui tient la route et qui a le mérite d'être original et très bien mené.
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J'ai été harponnée par la couverture et le résumé de ce roman ! En effet, j'étais très intriguée par cette histoire de paquebot où le mal rôde et l'idée de disparitions inexplicables… Je suis donc montée à bord du Baltic Charisma, ce ferry où le sang va grandement couler. Je vous l'annonce de suite : cela va être très difficile de ne pas parler de ce qu'il va se passer pendant le trajet, car c'est là toute la surprise du roman… le mystère plane pendant assez longtemps et, même après les premières disparitions, on doute plus ou moins sur la nature des faits jusqu'à ce qu'on nous l'explique. Bon, si vous connaissez mon genre de lecture favori, vous pourrez aisément devenir de quoi il s'agit, mais je n'en dis pas plus ! Globalement, j'ai passé un bon moment. Je n'ai pas frémi, cependant j'ai eu quelques montées d'adrénaline à certains instants. On a là un huis clos sordide qui est plutôt bon, même s'il n'innove pas le genre Horreur. En effet, que ce soit l'intrigue principale ou la fin ouverte, on reste assez dans un récit d'épouvante classique. Qu'importe, car j'ai bien aimé les personnages, j'ai adhéré à l'ambiance et j'imagine assez bien une adaptation cinématographique à cette oeuvre…

Pendant une bonne centaine de pages, on va découvrir plusieurs protagonistes, des clients du ferry ou des employés. Il y a par exemple Madde et Zandra (deux amies un peu éméchées), la famille d'Albin et de Lo (deux adolescents cousins), Marianne (une femme qui cherche à casser son train-train quotidien et à retrouver le goût à la vie), Dan (un chanteur de variété), Filip (le barman), Pia (un agent de sécurité), Calle et Vincent (un couple homosexuel) et bien d'autres qui sont plus ou moins importants dans l'intrigue. On a là une belle palette de personnages que l'on va apprendre à connaître au fil des pages. L'auteur utilise la narration alternée et fait en sorte de proposer des chapitres très courts afin de rapidement passer d'une personne à une autre, d'ajouter de la tension et de permettre au lecteur d'avoir une vision globale. Parfois, on décrit également le Baltic Charisma afin de voir l'évolution de l'histoire et l'avancée de l'horreur sur les ponts. J'ai apprécié l'ensemble des personnages, cependant ma préférence va à Albin, Lo, Pia, Calle et Dan. Ce dernier m'a fortement fait songer à Gary, l'un des personnages d'une trilogie horrifique de David Wellington… Comme lui, il s'avère intelligent, retors, violent, avide de sang et puissant. Il se révèle peu à peu au fil des victimes… Avec lui et le mystérieux fléau, on se retrouve très vite dans une course haletante pour survivre…

L'un des plus gros défauts de cet ouvrage est le début très très lent. Étant donné le nombre de personnages, il est normal que Mats Strandberg les présente tous et fasse un peu évoluer la personnalité de chacun. En effet, on va suivre les passagers s'amuser, se disputer, se séduire et boire à en perdre la raison. Je comprends donc que cette lenteur est nécessaire, même si cela ne m'a pas empêché de m'ennuyer un peu au départ. La nature du fléau m'a grandement plu, car c'est tout à fait le type d'ouvrage que j'aime dévorer… Cela dit, le rythme n'a pas toujours été bien géré et j'ai trouvé quelques répétitions, cependant ce n'est pas non plus bien méchant. Enfin, il est à noter que le langage est parfois assez cru et des passages peuvent heurter la sensibilité des personnes les plus sensibles. On reste sur de l'Horreur gore avec de l'hémoglobine à profusion… Cela m'a plu, toutefois cela peut déranger certains lecteurs. En tout cas, ce one-shot mériterait une suite ou une adaptation, car il a le mérite d'être prenant, sanglant, effrayant et intéressant. Un chouette survival horror qui, même s'il a des défauts, m'a fait passer un bon moment…

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Emprunt par erreur d'un roman d'horreur, genre que je n'apprécie pas du tout! L'abandon du livre et l'absence de notation ne signifient donc pas que ce livre est mauvais, bien au contraire!

Si je me permets un commentaire sur un livre que je n'ai pas fini, c'est pour en souligner deux qualités qui m'ont particulièrement plues
- la qualité d'écriture du livre et notamment la description des personnages: nettement supérieure à la moyenne des romans dits " mauvais genre"
- description d'une croisière en ferry de 24h; loisirs particulièrement prisés dans les pays scandinaves et beaucoup plus populaires que chez nous. Ces mini croisières qui vous entraînent très vite hors des eaux territoriales et donc des taxes!! cigarettes, alcool, shopping hors taxes!
Mais c'est aussi l'occasion de se lâcher , de boire et de s'enivrer à moindre coût, ce qui facilitent de furtives rencontres

Bref, un livre à lire pour les amateurs du genre

Mais ce n'est que mon humble avis
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Un roman divertissant où l'action se met à débouler dès le départ ! Nous avons ici plusieurs personnages - les passagers du Baltic Charisma - dont chaque chapitre est dédié à l'un d'entre eux à la fois et, à un certain point, la route de certains d'entre eux se croisera. On a l'impression de bien les connaître assez rapidement, la personnalité de chacun étant bien développée, ce qui crée tout de suite un certain attachement.

"Le Ferry" est un roman angoissant qu'on est incapable de poser. On ne sait absolument pas à l'avance ce qui va se produire et plus d'une fois, on reste étonné ! Une histoire remplie de surprises, de rebondissements et surtout, d'hémoglobine ! Si cela ne vous dérange pas, montez à bord. Si au contraire le sang vous répugne, fuyez !

Il ne s'agit sans doute pas de la littérature du siècle mais reste que c'est tout de même un bon amusement, correctement écrit. Efficace pour se divertir l'esprit sans s'ennuyer. Ça reste léger et plaisant à lire. Ça passe vite car il n'y a pas de longueurs et on reste toujours dans le vif du sujet. Un style direct, sans fioritures. Impossible de penser à autre chose en même temps, on reste concentré sur cette histoire. L'auteur sait comment nous garder accrochés. Si ça vous tente, osez embarquer dans l'aventure !

Et je vous le dit, jamais plus vous ne verrez les croisières du même oeil, promis, haha !
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Mats Strandberg, l'auteur du livre « le ferry » nous fait voyager avec le Baltic Charisma, qui assure des croisières de 24 heures entre la Suède et la Finlande, avec la promesse de s'éclater, boire et manger à volonté, se relaxer au spa ou danser dans les différentes discothèques. le Baltic Charisma est un ferry vieillissant devenu une banale escapade pour les familles modestes et les âmes perdues qui souhaitent le temps d'un week-end se soûler et oublier leur quotidien. Dès que le navire quitte le port, les bars ouvrent et la fête peut commencer.
La première partie est assez longue avec la mise en place des différents protagonistes. Mats Strandberg dresse un intéressant portrait social de la Suède, en brossant avec finesse des portraits de passagers qui évoluent à son bord. Pia l'agent de sécurité attentionnée, Filip au bar de la discothèque, Calle qui y a travaillé quelques années et qui revient avec Vincent pour une occasion spéciale, Madde et Zandra, des trentenaires qui veulent oublier la monotonie de leur quotidien, Dan, le chanteur has-been qui anime le karaoké toutes les nuits, Marianne, femme vieillissante, à la recherche d'aventure, Albin ado adopté, accompagné de ses parents, père alcoolique et maman handicapée, de sa tante et de sa cousine Lo, pour qui il a un petit faible. L'auteur nous familiarise avec eux, certains sont attachants, d'autres moins. Ils ont tous un rôle à jouer dans le récit.
Au bout de 90 pages, tout s'accélère. Un jeune homme rencontre dans les coursives un gamin qui semble avoir perdu sa mère et alors qu'il va l'aider, il se sent en danger. Petit à petit, des gens disparaissent ou se font attaquer. Dès lors, les chapitres se raccourcissent jusqu'à parfois ne faire qu'une page et le rythme s'accélère : c'est le chaos. le mal est à bord.
Tout se passe en une seule nuit sur le ferry, jusqu'au petit matin. L'atmosphère est confinée, chargée d'alcool et de tensions entre les personnages, ce qui entraîne le lecteur dans un environnement angoissant. C'est surtout un roman d'ambiance, un thriller horrifique avec un huis clos classique dans un endroit spécial où il n'y a aucune possibilité de s'échapper.
J'ai été tenue en haleine jusqu'à la résolution de l'affaire. J'ai tenté de deviner, d'ébaucher des possibilités mais j'attendais quand même une révélation plus originale. Au final, je ne retiens que les bons moments de ce livre qui, après une introduction longuette, se dévore à grande vitesse. Ce roman m'a beaucoup fait penser tant au niveau de l'atmosphère que du style à « Laisse-moi entrer » de Lindvisqt.

Mention pour la couverture du livre avec le rappel du couloir de l'hôtel de Shining, ses portes et sa moquette...

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Ce récit est à classer au rayon "horreur/fantastique".
Nous suivons un panel de personnages variés (dont j'ai eu beaucoup de mal avec les noms suédois, heureusement qu'un chapitre nouveau arrive à chaque personnage). Tous ont des particularités, le pré-adolescent et sa cousine du même âge bien plus mûre et un peu rebelle, la mère de famille en fauteuil roulant et son mari alcoolique, un dame ayant la soixantaine qui aimerait retrouver la jeunesse et l'amour, le couple homo, les deux jeunes femmes fêtardes, un chanteur sur le retour qui ne tient qu'avec la coke, et l'équipage.
La moitié du livre est consacrée à la présentation des personnages, la vie à bord et le début de la traversée (de la Suède à la Finlande), jusqu'au soir où la fête commence.
Une première partie assez lente et pas forcément très subtile dans les dialogues, avec pas mal de vulgarité et de débauche (est-ce la traduction ou le récit original qui est comme ça pour le language ? Je ne sais pas), je me suis dit que si cela continuait je laissais tomber.
Comme par hasard c'est ici que les choses sont devenus intéressantes, on bascule dans un moment d'incompréhension totale pour tout ce petit monde qui se retrouve avec une étrange épidémie à bord.
Cette épidémie ferait penser à une contagion par des zombies (morsure puis contamination en chaîne) mais c'est bien une histoire de vampires que l'auteur nous raconte, et attention aux âmes sensibles, ici c'est gore, le sang coule à flot, des têtes volent, les personnages principaux ne sont pas épargnés, n'importe qui peut se faire avoir, seule une stratégie de survie intelligente vous sauvera (peut-être).
J'ai bien aimé cette seconde moitié, malgré un manque de subtilité indéniable.
A réserver aux amateurs de récits horrifique sanglants.
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Le Ferry... est en réalité ma première lecture avec ma liseuse.
C'est surement pour cela que je n'ais pas aimé le début du roman. Je l'vais trouvé long à démarrer et je l'avais donc laissé de côté.
6 mois plus tard, je continue ma lecture, et j'ai trouvé finalement ce roman palpitant!
( J'en conclue donc qu'il m'a fallut un temps d'adaptation avec la liseuse pour apprécier pleinement la lecture des romans )
Au début j'ai cru que c'était un livre de zombies mais pas du tout! C'est une attaque de vampires! Mais cela m'a pas du tout dérangé, j'ai eu une bonne surprise.

Donc au final j'ai trouvé ce roman plutôt bien, surtout après les 150 pages.
Ce n'est pas le livre du siècle, mais je le recommande quand même surtout aux personnes n'étant pas écoeuré par le sang ni par des scènes très.... GORES!
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On beau dire, mais une bonne couverture c'est vendeur ! Quand je l'ai vu, j'ai été attirée, comme un aimant. Avec ce rappel des couloirs de l'hôtel de Shining et sa moquette... Avec cette accroche "la vague de terreur qui a balayé la Suède", plus le résumé, je n'ai pas résisté...

Cela aurait pu être un très bon huis-clos, puisqu'on va vite comprendre pourquoi tout va partir en cacahuète...

Si vous cherchez du suspense, passez votre chemin, au bout de 90 pages on sait déjà ce qui va se dérouler sur les 400 pages qui restent...

« le Stephen King suédois. » Lotta Olsson, DN. Kultur

Quand on met la barre aussi haut, il faut vraiment que cela soit à la hauteur... Et là, la comparaison n'a aucun sens ! On est loin du suspense addictif du Maître du genre ...

Je m'attendais à plonger dans l'horreur mais en fin de compte j'ai été immergée dans un bain soporifique ! 504 pages à lire... 160 pages de supplice ... Et je suis désolée, mais je n'irais pas plus loin... Impossible pour moi de continuer... Je pensais vraiment tomber sur une idée originale... Malheureusement... C'est du déjà lu et relus... Si encore cela était présenté différemment...
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