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3,15

sur 86 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le Baltic Charisma est un ferry faisant régulièrement la liaison entre la Suède et la Finlande. À son bord, 1200 passagers embarquent pour une traversée de 24 heures. Beaucoup d'entre eux n'attendent qu'une chose, l'entrée dans les eaux internationales afin de se ruer sur les Dutty Free et se saouler. Bien évidemment, l'alcool coulant à flots, les passagers se vautrent dans la luxure et la décadence ... alors que dans une cabine, un enfant à l'apparence fragile appelle à l'aide. Un passager, Tomas a entendu cet appel et se rend dans cette cabine.... l'erreur à ne pas commettre... et le début d'une nuit d'horreur.

Globalement, je reste sur ma faim après avoir achevé ce roman. 😣 La quatrième de couverture me faisait espérer un roman digne de la plume de Stephen King comme Shinning ou ça et j'ai eu au final une sorte de roman de seconde zone. Certes, la lecture n'est pas désagréable et se fait aisément... mais la déception est grande.


Tout d'abord, le style d'écriture m'a quelque peu gênée. Je ne sais pas si cela vient de la traduction, mais certaines tournures de phrases, certaines phrases et certaines ponctuations sont complètement étranges.
Ensuite, l'auteur utilise comme style narratif le mode du multinarrateur avec par moment des chapitres "Baltic Charisma" qui reprennent tout ce qui se passe dans une sorte de synthèse. Cela casse le rythme et embrouille le lecteur.


Côté personnages, c'est à se demander si Mats Strandberg voulait qu'on s'attache à l'un d'eux émotionnellement ou bien s'il voulait vraiment nous les faire détester. Les premiers chapitres présentent des êtres dont on n'a sérieusement aucune envie de voir survivre ... voire dont le sort nous indiffère. Vous avez au choix, Marten un père bipolaire et suicidaire complètement alcoolique qui passe son temps à geindre et culpabilise ses proches ; son épouse Celia en fauteuil roulant qui semble totalement soumise à cet homme. Il en est de même pour d'autres passagers comme Marianne femme vieillissante et seule avec quelques tendances suicidaires (oui encore une😣), Madde une jeune femme ronde venue avec sa meilleure amie afin de séduire Dan, un chanteur en perte de vitesse qui assure le karaoké sur le ferry. Les autres personnages sont décrits dans le même style et souvent insérés dans des scènes de beuverie et de sexe.
Bref, cela ne donne vraiment aucune envie d'en voir un se sauver du paquebot... au contraire, on en vient presque à se moquer de leur devenir.☹️ Voire, on espère qu'ils seront les suivants afin d'avoir un personnage de moins à suivre.


Côté intrigue, ce livre me rappelle énormément celle du Poséidon de Paul Gallico dans l'ensemble et de nombreux films de série B tournés avec des petits budgets. L'histoire s'agence et se développe de manière attendue et grossière. le final est affligeant d'ennui avec une mort vite expédiée des organisateurs qui rend le tout complètement risible.
Globalement, l'intrigue tourne en rond (un peu comme les passagers contaminés) pour se terminer de la même manière. Les survivants ne se démarquent pas énormément même si l'auteur apporte enfin chez certains d'entre eux un aspect psychologique plus travaillé.


Au final, ce livre se lit vraiment aisément. Aucun ennui à tourner les pages. MAIS, côté qualité du contenu, on n'en a pas pour le prix. Pour vous donnez une image, vous prenez le film Titanic, vous remplacez tous les personnages par des jeunes acteurs sans expérience... vous filmez le tout sur une barque... Ce livre, c'est un peu cela : on nous promet de l'horreur avec cette couverture inquiétante, de l'angoisse avec ce résumé... et au final, on se trouve embarqué dans du bas de gamme. le lecteur n'est pas effrayé, se moque un peu de ce qui se relate via le récit... et attend juste le mot FIN pour passer à autre chose.

L'auteur dit avoir trouvé son influence dans les récits de Stephen King ? Un homonyme j'espère parce que là, on est loin du maître et de ses premières oeuvres.


Personnellement, il ne restera pas dans ma mémoire très longtemps en raison de tout cela.😓
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Ce récit est à classer au rayon "horreur/fantastique".
Nous suivons un panel de personnages variés (dont j'ai eu beaucoup de mal avec les noms suédois, heureusement qu'un chapitre nouveau arrive à chaque personnage). Tous ont des particularités, le pré-adolescent et sa cousine du même âge bien plus mûre et un peu rebelle, la mère de famille en fauteuil roulant et son mari alcoolique, un dame ayant la soixantaine qui aimerait retrouver la jeunesse et l'amour, le couple homo, les deux jeunes femmes fêtardes, un chanteur sur le retour qui ne tient qu'avec la coke, et l'équipage.
La moitié du livre est consacrée à la présentation des personnages, la vie à bord et le début de la traversée (de la Suède à la Finlande), jusqu'au soir où la fête commence.
Une première partie assez lente et pas forcément très subtile dans les dialogues, avec pas mal de vulgarité et de débauche (est-ce la traduction ou le récit original qui est comme ça pour le language ? Je ne sais pas), je me suis dit que si cela continuait je laissais tomber.
Comme par hasard c'est ici que les choses sont devenus intéressantes, on bascule dans un moment d'incompréhension totale pour tout ce petit monde qui se retrouve avec une étrange épidémie à bord.
Cette épidémie ferait penser à une contagion par des zombies (morsure puis contamination en chaîne) mais c'est bien une histoire de vampires que l'auteur nous raconte, et attention aux âmes sensibles, ici c'est gore, le sang coule à flot, des têtes volent, les personnages principaux ne sont pas épargnés, n'importe qui peut se faire avoir, seule une stratégie de survie intelligente vous sauvera (peut-être).
J'ai bien aimé cette seconde moitié, malgré un manque de subtilité indéniable.
A réserver aux amateurs de récits horrifique sanglants.
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Déjà je suis content de l'avoir emprunté et pas acheté, car je n'ai pas aimé ce roman.
Je l'ai trouvé tellement long et ennuyeux.
J'avais été attiré par le pitch et le coté huis clos qui dans ce type de littérature peut si bien rendre.
Mais n'est pas Stephen King qui veut.
L'histoire est vraiment longue à se mettre en place et on sent bien que l'auteur a voulu bien prendre le temps de camper ses personnages. Personnages qui ont tous trop de problèmes à mon goût (quelques personnes "normales" n'auraient pas fait de mal dans tout ce micmac), et j'ai trouvé que leur personnalité n'avait pas besoin d'autant de pages pour qu'on la perçoive.
Donc je me suis rapidement ennuyé, pour ne pas dire autre chose.
Et le reste est à l'avenant : une fois qu'a eu lieu l'événement qui amène à l'image de la couverture, très fidèle à l'histoire au moins, c'est encore long, trop long.
Là où on pourrait attendre un coté nerveux, tendu, on se retrouve encore à suivre les pérégrinations de quelques personnes et leurs atermoiements.
De plus, j'ai trouvé que l'élément fantastique, que je ne vais pas spoiler, manquait clairement de cohérence.
Bref, je ne vais pas m'appesantir, mais j'ai lu bien mieux dans le genre.
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J'ai étalé ma lecture sur de longues semaines, tant l'histoire était plate.
Certains comparent l'auteur à Stephen King, d'autres, outrés, rejettent totalement cette idée.
Moi qui ne suis pas spécialement fan du "Maître de l'horreur" car je trouve que les pages de ses romans sont noircies de détails inutiles et redondants, je ne peux que voir en Mats un digne héritier, mais l'analogie s'arrête là.

Les passagers du ferry sont vulgaires, débauchés et même totalement désinhibés. On dirait une croisière organisée uniquement pour vivre ses vices. D'ailleurs, une salle de BDSM à la place du Spa ne m'aurait même pas choquée quand on voit que les Night Clubs sont presque des baisodromes.

A part Calle, Vincent, Albin et Pia, on n'a pas envie de connaître les histoires personnelles de ces tristes passagers sans intérêt. On espère juste les voir disparaître au fond de l'eau avec le ferry, et on n'éprouve aucune empathie pour eux.
Puis soudain en Enfer les vampires débarquent et l'orgie nauséabonde devient bain de sang.

Là je me suis vraiment perdue tant j'ai trouvé l'histoire idiote. Je n'aime pas les récits de vampires car tous les scénarios ont déjà été écrits, et aucun n'excelle Dracula. Même dans Twilight il y a au moins une petite romance niaise, mais dans le Ferry, même le couple gay ne va pas jusqu'aux fiançailles.

Si Mats a souhaité faire une satyre de notre société superficielle et immorale, en montrant qu'avec des comportements déviants et égoïstes on ne peut que mener l'humanité à sa perte, cela ne me touche pas davantage car heureusement, le monde entier n'est pas empli de fêtards inconscients.

Je n'ai rien noté de remarquable dans ce roman où le style d'écriture est fouillis. Je ne recommande pas cette lecture.
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Bonsoir à tous !

Voilà ma lecture terminée. Comment dire? Je m'étais fait toute une joie de découvrir un roman traitant un sujet vampirique. Je l'avoue les vampires j'adore!

Il est facile de s'imaginer que je possède dans ma bibliothèque des petites merveilles comme la trilogie du passage de Justin Cronin ou la trilogie de la lignée de Guillermo del Toro. A avoir frôlé l'excellence, il est difficile de naviguer dans les mêmes eaux, chose que je n'ai pas retrouvé dans ce roman.

Généralement quand un livre m'ennuie je ne perd pas de temps , je passe à autre chose. le rythme est rapide et les chapitres s'enchaînent à toute vitesse, il manque de profondeur, il n'y a pas de description précise, tout est fade, les personnages n'ont pas d'intérêt, on ne s'y attache pas.
A aucun moment il y a de l'angoisse, les scènes sanglantes sont mal décrites, c'est insipide.

Je suis vraiment déçue, je mets deux étoiles car je suis allée au bout du roman, c'est tout ce que je peux faire.

Comme je l'ai déjà dit, je me sers de Babélio pour trouver mes histoires, je fais confiance aux avis, et là ! j'aurai dû être plus regardante et ne pas me laisser emporter par cette littérature du genre. Je ne sais pas si je suis le plus déçue d'avoir payé ce livre ou de m'être ennuyée.

L'idée semblait alléchante, pourtant il ne s'est rien passé jusqu'à la deuxième moitié du livre. On passe d'un personnage à l'autre sans but précis.
Quand l'action arrive enfin, on reste sur sa faim et cela jusqu'au bout.

L'auteur a mis en place des relations diverses et variées. On retrouve l'amour maternel/paternel sans émotions
L'amitié sans importance et l'amour entres hommes prévisible et sans consistance.
Si vous souhaitez vous attacher aux personnages, tentez une autre lecture, celle-ci vous décevra. Les vampires/zombis sont inoffensifs, les transformations sont bâclées : Les dents : armes principales des créatures sont mal développées alors qu'elles devraient être terrifiantes.

Ce roman est de l'amateurisme alors que l'idée de base était originale.

Bon courage et à très bientôt

Christine

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Livre d'horreur classique où des centaines de personnes se retrouvent coincées sur un bateau avec un danger immense qui les guettent. J'ai beaucoup apprécié d'avoir le point de vue de nombreux personnages dans l'histoire car cette alternance était très bien gérée pour garder le système mais elle a affreusement ralentie l'intrigue qui a duré et duré en longueur le temps que TOUT les personnages comprennent ce qui se passe et commence l'action. Je me suis lassé au point de sauté des pages sans lire une phrase pour aller plus vite! (Mauvaise lectrice ou mauvais livre à vous de choisir) Certes il y a un certain réalisme à garder car lors d'une catastrophe rien ne se passe en trois secondes surtout quand beaucoup de monde est impliqué... Mais nous on le sait depuis 100 page ce qui se passe!! Alors tout le temps qu'il faut aux personnages pour comprendre passe à la vitesse d'un escargot.
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