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3,88

sur 3619 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Todd Strasser - La Vague -1981 : Quand on songe qu'il est tiré d'une histoire vraie, ce livre malgré son absence d'effets morbides est sans doute un des plus effrayants jamais écrit. Les images des grandes messes nazies, les pogroms en pleine ville, les camps de concentrations, les chambres à gaz, les lois juives, la population allemande dressée derrière des monstres et subissant sans broncher la pire des dictatures. Tout cela parait tellement incompréhensible aux générations occidentales nées après la guerre qu'un professeur de lycée pour prouver à ses élèves combien l'esprit humain est malléable mettait en place en quelques jours un état totalitaire au sein de l'école dans laquelle il enseignait par le seul biais d'un mouvement collectif et d'une idéologie abusivement autoritaire. La vitesse à laquelle tous ces jeunes gens libres de penser et d'agir se mettaient à suivre les règles de plus en plus restrictives du groupe, la radicalité de ceux qui par la force de leur zèle devenaient les leaders entraînaient chez les lecteurs un sentiment d'effarement et d'interrogation. Car tous autant que nous sommes, nous avons été élevé avec la croyance que la liberté est immuable et que jamais ne nous y renoncerons. L'expérience échappait très vite à son instigateur et la démonstration tournait au cauchemar quand la dynamique mise en place débordait sur les autres établissements de la région. Accusé par ses collègues et les parents d'élèves d'être un dictateur en herbe le professeur n'avait plus qu'à tenter de saborder son oeuvre avant qu'il ne soit trop tard. Beaucoup de spécialistes ont voulu intellectualiser le processus qui mène à de telles extrémités mais finalement ce livre démontre qu'il suffit d'une personnalité forte, d'un cadre, d'un règlement et d'un uniforme pour faire plonger une génération entière d'êtres humains dans la démence. Ce roman édifiant devrait être lu dans toutes les écoles tant il porte à réfléchir et à mettre en garde la population contre une hydre que les guerres mondiales ont réussi à repousser mais pas à faire disparaître. Rien ne peut laisser croire qu'une telle aventure n'est plus possible dans nos sociétés modernes. La présence des réseaux sociaux permettrait sans aucun doute une propagation encore plus rapide de la haine car il est bien entendu que ce n'est jamais pour le bien que ces mouvements se constituent. «La vague» est un texte court qui agit comme un coup de poing au plexus, c'est un avertissement sans frais quand on sait qu'il y a peu en France un mouvement revendicatif et soi disant social envisageait sans sourciller de mettre un général en retraite à la tête de l'état. le lire ou le distribuer à son entourage constituera un geste militant dans le sens où il nous rappelle combien nos institutions démocratiques et notre liberté de penser sont précieuses… un message à ne pas négliger
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J'ai vraiment adoré ce livre que je voulais lire depuis longtemps... Un gros coup de coeur !!!

La Vague se fonde sur un incident qui s'est véritablement produit en 1969 pendant un cours d'histoire au lycée de Palo Alto en Californie. C'est une version romancée de l'incident. Il décrit comment un extraordinaire pouvoir de pression sur un groupe peut influer sur les personnes.

Les collègues du professeur d'histoire Ben Ross, disent de lui qu'il apporte une perspective nouvelle aux cours, c'est à dire que, quand il pouvait démontrer à ses élèves les cotés pratiques de l'histoire, il n'hésitait pas la mettre en situation réelle.
Un jour, le programme d'histoire fait que Ben Ross passe un film sur les atrocités commises par les nazis entre 1934 et 1945. Les élèves de cette classe qui vont visionner ce documentaire sont toutes et tous issus de familles bourgeoises stables, étonnement naïfs et protégés.
Tout a commencé quand M. Ross n'a pas su répondre aux questions de ses élèves : Pourquoi les allemands n'ont pas su intervenir sur le comportement des nazis, qui étaient une minorité de la population ?
C'est alors qu'il décide de faire l'expérience grandeur nature pour pouvoir répondre à cette question.

L'expérience a fonctionné parce que les élèves de cette classe, assez indisciplinés, ont d'un coup ressenti une impression de puissance et d'unité qui les envahissaient. Chaque jour M. Ross à fait monter la pression en ajoutant des idées comme le pouvoir de la communauté, l'uniformité et identité avec un symbole... Chaque jour les élèves se prennent de plus en plus aux jeux...
Il pense maîtriser le groupe, jusqu'au jour où tout bascule dans le totalitarisme... Il doit trouver le moyen de tout arrêter avant que ça ne dégénère... D'une simple expérience en cours d'histoire, tout devenait un mode de vie qui c'était répandu hors de la classe...

Un livre fort qui fait ressortir une réflexion sur les effets de groupes, la liberté individuelle et la liberté de pensée... Il devrait être lu en classe chez nous... il parait qu'il est étudié en Allemagne et qu'il devenu une lecture obligatoire...
Il ne me reste plus qu'à regarder le film...
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Les romans à morale ont toujours un problème de crédibilité : entre le côté ultra-documentaire et la fictionnalisation caricaturale, c'est difficile de se situer. Mais La Vague s'en sort à merveille.

Le scénario est tout simplement brillant et pose l'une des questions les plus pertinentes et les plus essentielles qui soient : une nouvelle dictature est-elle possible en Allemagne? La réponse a priori évidente - et reprise par les élèves de ce professeur aux méthodes atypiques - à cette question faussement simple va être le point de départ d'une époustouflante démonstration qui a le bon goût de ne pas caresser le lecteur dans le sens du poil pour, au contraire, briser ses certitudes. Il faut dire que l'argumentation est particulièrement intelligente et étayée, Todd Strasser nous livrant un véritable mode d'emploi d'une dictature. Tout y passe, de l'ode à la discipline aux frustrations des membres en passant par la mise en avant de symboles fédérateurs (le nom, l'uniforme, le logo, le salut…) et à l'exclusion des contestataires. L'évolution des personnages, qui vont passer du statut d'élèves pacifiques à celui de membres d'un groupuscule agressif, est d'autant plus terrifiante qu'elle est particulièrement crédible et qu'elle prend le soin d'expliquer les motivations de chacun. Et surtout, l'auteur ne commet pas l'erreur d'inclure une quelconque idéologie politique permettant ainsi au roman d'éviter le piège du brûlot contestataire pour s'intéresser davantage au terreau permettant l'émergence d'une autocratie qui ne dirait pas son nom. Et bien malin le lecteur qui prétendrait trop attaché à la liberté d'expression ou aux droits de l'Homme pour se laisser emporter par cette Vague qui avance par petite touche innocente (et séduisante) pour finalement échapper au contrôle de son créateur jusqu'à son implacable final, aussi bouleversant qu'inévitable.

Avec une fin violente, un déroulé qui résonne comme un roulement de tambour, des personnages marquants, des transitions soignées et surtout un message perturbant riche en éléments de réflexion sur la nature humaine, "La Vague" pousse indéniablement à la réflexion et offre une philosophie de qualité. C'est sûr, Todd Strasser a frappé un grand coup.
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J'avais tellement été enchantée par l'adaptation lors de sa parution sur notre petit écran il y a quelques temps déjà que je me languissais de pouvoir découvrir cet ouvrage ! Certes, je savais déjà la trame de l'histoire mais je pense que vous serez tous d'accord avec moi lorsque je vous dis qu'en lisant l'ouvrage même après avoir vu le film, on est toujours surpris et l'attrait ainsi que l'intérêt restent le même.

Premièrement, ce que ce livre m'a rappelé, c'est qu'il s'agit d'une histoire vraie (je ne parle pas de celle des nazis et d'Hitler mais bien de ce professeur qui a voulu donner une bonne leçon à ses élèves sur le totalitarisme . Cela ne s'est passé il n'y a pas si longtemps puisque c'était en 1969 dans un lycée américain mais n'oublions pas que cela pourrai très bien se produire de nouveau, n'importe quand et n'importe où et ce, comme du temps d'Hitler sur une population bien plus importante que des étudiants et à une échelle bien plus importante encore.

Alors, qu'en est-il du livre exactement ? Ben Ross est un prof d'histoire relativement cool que tous ses étudiants apprécient. Aussi, le jour où celui-ci leur montre un film sur les camps de concentration nazis, certains restent sous le choc. Tel est par exemple le cas de Laurie, l'une de nos protagonistes et l'une des rares à ne pas se laisser embrigader dans la folie de la Vague. En effet, voulant pousser l'expérience avec ses élèves plus loin, Ben (c'est ainsi que tous l'appellent), décide de mettre en place une sorte de jeu de rôle. Lui serait le leader, que tout le monde devra maintenant appeler "Monsieur Ross" et ses élèves se placeraient dans la peau des jeunes nazis de l'époque. C'est ainsi que La Vague, le nom que le professeur donne au mouvement est née. Cependant, en mettant en place cette leçon d'histoire hors du commun, Ben était loin de se préparer à ce qui allait s'ensuivre, à savoir non seulement que son expérience deviendrait plus qu'un franc succès, au point de faire peur, mais qu'au sein-même de son cours d'histoire, il ferait en sorte que L Histoire (avec un grand H) se répète à nouveau...

Un livre a priori destiné à un jeune public mais qu'il faut cependant lire en toutes connaissances de cause. Un roman extrêmement bien écrit, fluide et qui nous donne une bonne leçon : non seulement, il ne faut jamais oublier mais en plus, il ne faut pas perdre son sens critique et ne pas se laisser influencer par une groupe de personne ou une personne, quelle qu'elle soit ! A découvrir et à faire découvrir !
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La passion d'un professeur d'histoire, Ben Ross, le conduit à mener une expérience afin de répondre à une question que nous nous posons tous: "Comment les hommes, pourtant pourvus d'esprit critique et de raisonnement, ont pu se laisser entraîner par Hitler dont les idées étaient si insensées et si monstrueuses". Il met en place un mouvement appelé "La vague" et entraîne ses élèves dans une expérience qui va très vite dégénérer. Un excellent roman à mettre entre toutes les mains pour développer l'esprit critique de nos enfants, ouvrir les yeux sur la nature humaine et mettre un point final à la dictature. Une jolie histoire passionnante pour tous, aussi bien les ados (lecture facile et agréable) que les adultes! Une histoire vraie (même si elle est exagérée et que des passages sont romancés pour captiver le lecteur) qui mérite d'être lue par tous.
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C'est l'estomac broyé que je referme ce livre. Une histoire intemporelle ? Hélas, nos pages d'histoire nous prouvent que l'homme n'apprend pas et répète ses erreurs. Et les faits actuels avec l'embrigadement et le djihadisme nous montrent à quel point tout peut recommencer si....

Ben Ross, professeur d'histoire, lors d'un cours sur le nazisme et ses conséquences, ne trouve pas les réponses aux questions de ses élèves quant à la « passivité » des Allemands face à l'holocauste. Aussi pour les faire réfléchir par eux-mêmes, il met en place une expérience de contrôle des faits et pensées, expérience qui dépassera autant élèves que professeur.

Un livre, basé sur une histoire vraie vécue en 1969 aux Etats-Unis, Californie, qui se lit rapidement, à l'analyse glaçante car bien loin du postulat d'Hitler qui voulait « une jeunesse athlétique qui n'aurait pas reçu la moindre éducation intellectuelle, si ce n'est l'apprentissage à l'obéissance”. Or, ici, l'expérience a eu lieu dans un établissement scolaire et elle s'est répandue à la vitesse d'un feu de forêt.

Un livre-référence aujourd'hui pour mesurer la facilité avec laquelle on se laisse berner par de belles paroles, on abandonne ses propres droits individuels, on se laisse porter par la force de pression du groupe.
Un livre qui permet de réfléchir aux notions d'obéissance et de soumission, de devoir de mémoire et de droit à l'oubli.
Bref, un livre-sentinelle à lire et à partager comme le fameux « Matin brun » de Frank Pavlof.
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« Comment les Allemands ont-ils pu laisser les nazis assassiner des gens presque sous leurs yeux pour ensuite affirmer qu'ils n'en savaient rien ? Ils auraient pu s'enfuir. Ils auraient pu riposter. Ils voyaient de leurs propres yeux ce qui se passait, ils n'étaient pas stupides. Ils pouvaient penser par eux-mêmes. Personne ne pourrait obéir à un ordre de ce genre sans se poser de question(s). »
Ce sont les questions, sans réponses convaincantes, auxquelles un professeur d'histoire est confronté lors d'un cours donné à ses terminales dans le cadre du programme scolaire du Lycée Gordon, d'une paisible bourgade des États-Unis de la fin des années 60.
Ce jour-là, Ben Ross, le professeur en question étaye son cours sur le nazisme par des diapositives montrant quelques-unes des horreurs photographiées dans les camps d'extermination nazis.
Forte émotion et compréhensible incompréhension de ces jeunes face à l'impensable, l'indicible... à ce que faute de mots on a appelé "le mal absolu".
De retour chez lui, cet enseignant passionné, qui a fait un détour par la bibliothèque, cherche dans une pile de bouquins, les réponses qu'il n'a pas pu apporter à ses élèves.
Son impuissance à pédagogiser son cours, à maîtriser son sujet, le taraude.
Alors il réfléchit.
Et eurêka, il finit par trouver la solution.
Rien de mieux que de faire comprendre par l'exemple, par l'expérience ;
une expérience sur ses élèves, sur sa classe.
Il va créer, par étapes, un mouvement qu'il va appeler "la Vague", dont les mots d'ordre vont être "la force par la discipline", "la force par la communauté", "la force par l'action".
Les jeunes têtes blondes vont d'emblée s'enthousiasmer pour cet idéal collectif, où le groupe va primer sur l'individu.
En toute bonne foi, ils vont "s'aryaniser", se fasciser.
Seuls trois ou quatre élèves de cette classe de terminale vont trouver la lucidité et le courage de s'opposer à cette "vague" qui, en 1969 faillit engloutir le lycée de Palo Alto en Californie.
C'est donc une histoire vraie que nous conte de manière romancée Todd Strasser.
Le fascisme est une tumeur maligne qui a gangrené une partie de l'humanité il y a quelques décennies... les radiations ( réponse inappropriée et réprouvable ) d'Hiroshima et de Nagasaki n'ont fait que réduire au silence ce glioblastome, dont quelques cellules résiduelles ne demandent qu'à se réagréger.
Je ne vous en dis pas plus sur le pitch de ce roman qui pourrait paraître limite bêta, caricatural, grossier... s'il ne nous parlait pas d'un fait réel, d'une expérience vécue.
Et c'est là tout son intérêt, toute sa force.
J'ai voulu le relire ( on en a fait un film que je recommande à tous ) parce que l'actualité l'impose.
Et pas seulement en France, ce pays phare censé éclairer le monde... tu parles !
Deux extraits pour terminer cette présentation.
Le premier concerne la réponse du professeur qui a failli se laisser lui aussi se laisser "dépasser" par sa propre expérience ( c'est dire la force du fascisme sur nous pauvres diables... ou c'est dire notre faiblesse )
Le second est tiré d'un article évoquant les craintes d'une rescapée d'Auschwitz.
Le premier :
« Vous avez échangé votre liberté contre une pseudo-égalité. Mais cette égalité, vous l'avez transformée en supériorité sur les non-membres. Vous avez accepté la volonté du groupe face à vos propres convictions, sans vous soucier de ceux qui en souffraient. Oh, certains d'entre vous pensaient se contenter de suivre les autres, se disant qu'ils pouvaient rebrousser le chemin s'ils le voulaient. Mais l'avez-vous fait ? L'un d'entre vous a-t-il seulement essayé ? »
Le second :
" À 91 ans, Magda Hollander-Lafon, rescapée du camp d'Auschwitz, s'inquiète de la recrudescence de l'antisémitisme et de la montée de l'extrême-droite en Europe. "La bête immonde n'est pas morte", dit-elle. "Je sens le danger. Il y a d'abord la banalisation des propos humiliants", poursuit-elle. Magda raconte ainsi cette blague : "Quel est l'hôtel qui a le plus d'étoiles ? Auschwitz". Glaçant, qui plus est dans sa bouche."
Il y a aussi l'extrême-droite qui prospère. La Hongrie, l'Autriche, la Pologne, l'Italie, la France "Je constate une similitude aujourd'hui avec ce que j'ai vécu. Je le sens dans ma peau. J'ai froid dans le dos", dit-elle.
À lire ou à relire d'urgence !!!
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Il y a longtemps que j'entends parler de ce roman et je me suis enfin décidée à le découvrir et comme la plupart des avis, je suis conquise par ce récit.

On fait la connaissance de Ben Ross, un professeur d'histoire qui aborde le nazisme et l'holocaust avec ses élèves. Ces derniers lui posent beaucoup de questions et ne sachant répondre, il va mener une expérience en créant un mouvement La vague.

C'est un récit poignant, effrayant mais vraiment prenant. le livre est court et je l'ai dévoré dans la journée. C'est une histoire dont on ne sort pas indemne et qui perturbe mais qui devrait être lu par les plus jeunes. On dit que l'histoire est un éternel recommencement et c'est malheureusement une preuve de plus. " Si l'histoire est condamnée à se répéter, alors vous aussi, vous voudrez tous nier ce qui vous est arrivé dans la vague. En revanche, si notre expérience est réussie, et vous admettrez que c'est bien le cas, vous aurez appris que nous sommes tous responsables de nos propres actes et que nous devons toujours réfléchir sur ce que nous faisons plutôt que de suivre un chef aveuglément;
et pour le restant de vos jours, jamais, au grand jamais, vous ne permettrez à un groupe de vous déposséder de vos libertés individuelles."
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Ben Ross est prof d'histoire dans un lycée et lorsqu'il explique à ses élèves ce que fut le nazisme et comment Hitler a pu imposer ses idées, ses élèves ne le croient pas !
Alors, il décide de mettre en place une petite expérience : la vague.

Il instaure des règles fermes, assoit sont autorité et rend dociles les jeunes et notamment au moyen d'un slogan coercitif : " la force par la discipline, la force par la communauté, la force par l'action".

Sans s'en rendre compte, les lycéens, cependant conscients de l'histoire, sont très vite vite endoctrinés .

Le prof démontre qu'il est finalement assez facile de manipuler un collectif et de créer un microcosme totalitaire qui annihile le libre arbitre.

Un leader = une pensée collective et gare à ceux qui remettraient en question cette doctrine.

Le collectif prendra vite le lead sur les récalcitrants qui n'oseront se rebeller face à l'indicible.

Une belle leçon de vie !
Un roman percutant qui vous interroge sur le fait du pouvoir de persuasion d'un seul homme.
Un récit qui vous glace le sang car on se rend compte qu'il est finalement facile de reproduire les erreurs du passé en toute connaissance de cause.

Un récit qui marque.
On devrait l'inscrire au programme d'histoire pour nos générations futures.
Une grande claque qui fait froid dans le dos.
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Un livre que j ai attendu longtemps c est parti !

Incroyable. C est le mot qui m est venu à l esprit après que j ai refermé la vague . Puis d autre sont apparu . Glaçant . Magnifique et j en passe

Dans ce livre où on raconte l expérience d un professeur d histoire sur ses élève j ai eu l impression d être l un d entre eux . Je pensais comme eux , j aurais agi comme eux , j aurais obéi comme eux . Et ça m'a fait très peur surtout une fois fini .

C est donc un livre horrifiant mais absolument génial que je vous conseille en espérant que vous ne tomberez pas dans la vague .

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