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2,59

sur 85 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Merci tout d'abord à Babelio et aux Éditions Presse de la Cité de m'avoir offert 15 jours de vacances à Majorque tous frais payés. Dommage que la famille américaine qui partageait la magnifique villa avec moi ait fait suivre tous ses soucis dans les valises !

J'ai donc dû cohabiter avec Jim et Franny, le couple presque sexagénaire, au bord de l'implosion depuis que le mari s'est fait virer de son boulot de rédacteur en chef pour avoir fricoté avec la jeune assistante. Sylvia, la fille de18 ans était là aussi. Ayant réussi son bac, elle n'avait qu'une hâte : changer de vie en allant à l'université à la rentrée mais pour cela obligation de perdre sa virginité avant. Puis sont arrivés Bobby, le fils de 28 ans et sa compagne Carmen, la quadra sportive dont la ferme intention était d'emprunter de l'argent à son "presque" beau-père pour remettre son couple à flots et enfin Charles, l'ami de jeunesse de Franny et son jeune mari Lawrence, les homosexuels en mal d'adoption.

Emma Straub nous offre une galerie de personnages tout en clichés, presque caricaturaux et peut-être parce que c'est les vacances, que le soleil est chaud et la mer belle, mais leurs problèmes sûrement sérieux dans un autre décor, m'ont paru totalement superficiels. Les évènements qui se déroulent restent prévisibles, aucune surprise. L'auteure aurait-elle dû traiter le sujet de façon humoristique (tant qu'à faire) pour susciter au moins le rire chez son lecteur ? Mais là, l'ambiance n'est ni dramatique, ni drôle, en résumé tiédasse, comme l'écriture d'ailleurs. A part cela, comme tout vacancier qui se respecte, on a bien mangé, on a profité à fond de la piscine, on a lézardé longuement sur le sable , on a même visité des musées. Voilà ce que j'en retiens, au diable les problèmes de couple face au temps qui passe....

Malgré mon manque d'enthousiasme évident, je dirai que "Les vacanciers" reste tout de même agréable à lire pour celui qui veut faire une pause entre Sartre et Proust, un bon roman de gare... ou plutôt de plage. 11/20
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Avec l'arrivée inopinée du beau temps, de la chaleur et des vacances, quoi de mieux que de suivre les aventures d'une famille, partie ensemble se ressourcer le temps de deux semaines de vacances, dans une villa de Majorque ?

Si vous cherchez de la grande littérature, passez tout de suite votre chemin. Les vacanciers, comme son titre l'indique, est un roman tout destiné pour l'été, à lire au bord de sa piscine, ou bercé par les vagues de la mer. L'histoire racontée n'est pas très intéressante, mais le livre en lui-même est sympathique à lire - du moins, il fait passer le temps.

Franny, Jim, leurs deux grands enfants, Bobby et Sylvia, la petite amie de Bobby, Carmen, et un couple d'amis homosexuels de la famille, Charles et Lawrence, ont déposés leurs bagages à Majorque, dans les îles Baléares d'Espagne. Ils vont séjourner dans la demeure de Gemma durant deux semaines. Sylvia va en profiter pour travailler son espagnol avec Joan, son jeune professeur particulier, Jim va essayer de se faire pardonner auprès de Franny pour son infidélité, Charles va retrouver la complicité qu'il a toujours eu avec sa grande amie Franny, et Carmen va essayer - en vain - de se faire accepter par cette famille.

Malgré les plus ou moins graves problèmes, l'ambiance est au beau fixe dans ce roman. On sent une atmosphère conviviale, intime et familiale, agréable à parcourir. Malheureusement, la bonne humeur de façade du début laisse progressivement la place aux dessous véritables de chaque famille. C'est ainsi que le lecteur se rend compte que cette famille est loin d'être une famille modèle et exemplaire. Entre secrets, honte, mépris ou mensonges, la famille Post cumule de nombreux griefs familiaux ; souvent banals, originaux, ou plus graves.

Mais le gros point noir de ce roman, c'est l'inutilité des personnages, leur manque de personnalité, leur banalité effarante. En effet, personne ne se détache du lot ; ils sont prévisibles, pas du tout travaillés, peu approfondis. Un livre de Madeleine Chapsal que j'ai lu il y a quelques années, qui s'intitule Nos enfants si gâtés décrivait également des vacances en famille à l'île de Ré. Comme ce roman-ci, j'ai trouvé l'intégralité du livre peu exploité. Néanmoins, comme écrit dans ma chronique de Nos enfants si gâtés, "il est frais, il sent le soleil et les vacances".

Même si j'ai passé un bon moment à lire ce livre, il ne restera pas dans les annales. Une lecture quelque peu banale, sans grand intérêt, mais que les lecteurs saisonnier devraient pouvoir apprécier.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Difficile pour moi de faire une chronique de ce livre car je n'arrive pas à savoir réellement quoi en penser... Disons que c'est un bon livre pour l'été ! Sans prise de tête, sans complications ou personnalités alambiquées, mais rien de plus et rien de moins !

Les personnages sont plutôt sympas dans l'ensemble, on peut sans souci se projeter dans leur histoire. Mais bizarrement je crois que c'est exactement ce que je n'ai pas aimé. Pour moi l'aspect négatif du roman, c'est son manque de surprise à tous niveaux : les personnages, l'histoire ou plutôt les histoires, les lieux. Entre le couple en crise, l'ado obligée de passer ses vacances avec ses parents, le frangin qui se cherche et le meilleur ami homosexuel avec son conjoint, c'est presque « too much » et cela devient une caricature de la maison de vacances où tout le monde va se retrouver alors que personne n'a vraiment envie d'être là. Malgré tout, les personnages sont plutôt attachants, ils reflètent tout à fait des situations que l'on a vécu ado ou dans notre vie d'adulte, ils ont leurs faiblesses et leurs petites lâchetés, leurs mensonges et leurs défauts comme nous tous. J'ai eu l'impression d'être dans une sorte de vaudeville avec X en pétard contre Y mais super copine avec Z et critique envers V qui ne trouve pas grâce à ses yeux. On mélange le tout et hop, en voiture pour la plage ! Je donne l'impression d'être super négative mais le côté positif c'est que finalement je me suis laissée prendre au jeu, j'ai plutôt passé un bon moment, on est vraiment dans la lecture détente qui se lit sans y penser et sans vraiment réfléchir et en réalité de temps en temps ça fait du bien. On est déjà en vacances, au soleil, au bord de la mer et au final c'est plutôt sympa !

Je pense que je n'étais pas forcément la bonne lectrice pour ce style de roman, je n'ai pas l'habitude de ce genre de livre alors je m'attendais peut-être à quelque chose de plus sombre au final, des secrets honteux qui se dévoilent, un psychopathe en puissance qui s'ignore... sous couvert du soleil et du farniente, d'où sans doute ma déception. J'attendais une double lecture, des personnages un peu plus complexes et des intrigues à tiroir et finalement je suis restée sur ma faim. Mais si on prend le livre sans chercher autre chose qu'une lecture sympa, pour l'été, je pense qu'il joue parfaitement son rôle.

Je remercie Babelio et Les Presses de la Cité pour ce partenariat de lecture. Un avis mitigé pour moi mais je suis consciente que je ne suis pas forcément la cible de ce style de roman.
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Emma Straub vit à Brooklyn. Rédactrice pour le magazine Rookie, elle est également l'auteur d'un recueil de nouvelles et de deux romans dont Les Vacanciers, le premier à être traduit chez nous, vient tout juste de paraître.
« C'est l'été, New York est une véritable fournaise mais Franny Post a tout organisé pour quitter Manhattan avec son mari et sa fille Sylvia. Direction Majorque pour quinze jours de rêve. le prétexte officiel de ces vacances idylliques ? Fêter les trente-cinq ans de mariage du couple et récompenser Sylvia pour son diplôme de fin d'études. Ce sera aussi l'occasion de revoir Bobby, l'aîné de la fratrie installé à Miami avec sa compagne, Carmen. »
Une somptueuse villa en Espagne pour le décor, plusieurs couples y séjournant pour les acteurs, et puisqu'il y a roman, on imagine facilement que ça va s'agiter dans le bocal. le point de départ est connu mais Emma Straub s'y attaque à son tour et contre toute attente (pour moi) ne s'en tire pas trop mal. Pour ce faire, l'écrivaine charge la barque comme il se doit.
Nous avons donc, Franny (écrivaine) et son mari Jim (journaliste) dont le couple est en berne depuis que monsieur a couché avec une stagiaire et s'est fait viré du magazine où il travaillait. Il y a Sylvia, leur fille qui va entrer à l'université, venue à Majorque avec une idée en tête, perdre sa virginité. Bobby le fils aîné, est de la partie avec sa compagne Carmen, de dix ans plus âgée que lui ; il est ici, car un investissement foireux l'a ruiné et il espère se faire renflouer par ses parents dont il ignore la situation conjugale. Sur ce noyau familial se sont greffés, Charles, le meilleur ami de toujours de Franny et son compagnon Lawrence ; le couple gay est en procédure d'adoption d'enfant.
Rien de franchement original dans le scénario et aucun coup de théâtre ne viendra contrarier ce que vous imaginez déjà de ce roman, mais pourtant, j'en ai trouvé la lecture agréable car il y règne une certaine densité dans l'écriture qui maintient l'attention et un luxe de détails qui enrobe le tout habilement. Problèmes de couples, secrets tus puis révélés et bien entendu happy end, pour cette comédie douce amère qui devrait plaire à un large public. Quand un bouquin paraît en juin et qu'il se nomme Les Vacanciers, son destin de roman de plage est évident, ce qui l'est moins, c'est qu'il soit d'un niveau acceptable comme ici.
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Les vacanciers, ce sont les Post, famille américaine avec pour chaque membre, son lot de soucis. Mais il y a aussi Charles et Lawrence, un couple homosexuel, amis de Franny. Ils se retrouvent dans une jolie maison, sur l'île de Majorque pour passer deux semaines ensemble.
C'est pile poil le bon moment pour lire ce livre ! Les vacances approchent, on a envie de mettre les doigts de pied en éventail, d'être allongée sur une chaise longue et de profiter du soleil. C'est un roman frais, léger qui parle des difficultés de la vie courante. La présence de Charles, Lawrence et Carmen empêche une histoire trop centrée sur la famille et élargit les différents thèmes abordés. Aucun personnage n'est véritablement détestable (à part peut-être Bobby), ils ont chacun des bons et mauvais côtés.
On tombe souvent dans les clichés du New-Yorkais, du Floridien, de l'Espagnol mais c'est avec beaucoup d'humour ! Cette parenthèse dans leur vie va permettre à des situations de se débloquer, d'évoluer… La fin se devine assez bien mais c'est un livre agréable à lire même s'il aborde des thèmes difficiles comme l'infidélité, l'éducation des enfants, l'adoption, l'évolution du couple… Une jolie découverte d'été que je vous enjoins à découvrir ! Merci à Babelio et aux éditions Presse de la Cité pour ce moment de détente.
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Dans ce roman, Emma Staub nous invite à Majorque en vacances avec la famille Post qui part pour quelques semaines y chercher le soleil et le repos estival mais bien plus encore : le pardon, le sexe, l'oubli, l'approbation... Chaque membre de la famille arrive dans cette jolie maison avec piscine avec ses soucis et ses rêves et nous les suivront tour à tour pour les partager avec eux.
Le pitch sonnait bien et il y avait de quoi faire! Il y a toujours de quoi faire avec les paysages langoureux et les familles dysfonctionnelles! Malheureusement ici, la sauce ne prend pas... Cette famille qui aurait pu être au choix drôle ou dramatique semble prise dans un entre deux affligeant et sans goût et leurs petites vies et petits problèmes ne présentent vraiment pas beaucoup d'interêt. Les thèmes sont des clichés remâchés (adultère et compagnie...) traités sans aucune valeur ajoutée et c'est bien dommage car l'auteur a une plume bien agréable. Si à l'écriture fluide et à l'idée de fond prometteuse s'était ajoutée un peu d'originalité, je pense que "Les vacanciers" aurait pu être un bon roman. En l'état c'est un roman pas trop désagréable qui se lit vite et accompagnera facilement une sieste au pied d'un parasol mais il ne restera certainement pas dans les annales...
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A Manhattan, une famille américaine aisée, les Post, se préparent à partir en vacances en Europe. Ils doivent passer une quinzaine de jours à Majorque dans la magnifique villa d'une amie artiste branchée. C'est l'occasion pour Franny, la mère qui organise tout, de rassembler autour d'elle sa petite famille : son mari Jim, sa fille Sylvia fraîchement diplômée et bientôt étudiante à l'Université, son fils aîné Bobby, agent immobilier résidant à Miami, et sa compagne Carmen, prof d'aérobic. Charles et Lawrence, deux amis homosexuels doivent rejoindre sur place la petite famille. Pour qu'ils passent tous un agréable séjour, Franny a tout prévu, baignades, visites de musées et même un jeune et charmant professeur d'espagnol pour que Sylvia ne bronze pas idiote.
« Les vacanciers » est un roman intimiste, familial et social dans lequel tous les ingrédients sont réunis pour obtenir une recette agréable au plus grand nombre. L'ennui, c'est qu'on est plus près de l'oeuvrette que du chef d'oeuvre. Les personnages ? Une bande de bobos new-yorkais branchés mais ni particulièrement intéressants ni spécialement sympathiques. Chacun des sous-groupes représente une tranche d'âge avec des problèmes bien dans l'air du temps. de l'ado au portable greffé dans la main qui ne pense qu'à perdre sa virginité aux deux sexagénaires torturés par le démon de midi en passant par le jeune couple en train de se détricoter sans oublier les deux homos proches de l'extase car en passe de devenir parents, il y en pour tous les goûts. L'originalité de l'intrigue ne va pourtant pas au-delà de quelques histoires de tromperies, de coucheries et de réconciliations sur l'oreiller. On cherche en vain l'humour et le ton décalé qui auraient dû pétiller à chaque page. Si on y ajoute les clichés politiquement corrects usés jusqu'à la corde et une psychologie de magazine féminin, l'agacement finit par l'emporter. A réserver aux fans de ce « genre littéraire » particulier.
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..
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Même si j'ai passé un bon moment à lire ce livre, il ne restera malheureusement pas dans ma mémoire. Une lecture quelque peu banale et qui pour moi sans grand intérêt, mais qui peut être une lecture pour les vacances appréciable.
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« Personne, chez les Post, n’était capable de regarder la réalité en face. »

L’entrée en matière m’a laissée stupéfaite : manger un vautour ?!!? Vu le caractère corrosif de leur estomac et la très certaine dureté de leur chair, voilà une idée des plus scabreuses… c’est d’ailleurs bien dommage que le suite du livre n’ait pas elle-même hérité de l’acidité des sucs gastriques de ces éboueurs que j’adore par ailleurs voir passer au-dessus de chez moi.

J’ai passé quasiment tout le livre à me demander sur quel pied danser. Une couverture à la Hooper présageait de la froideur clinique et distante de l’auteur, mais les citations enthousiastes de critiques littéraires laissaient à penser que les personnages étaient attachants… Alors quoi ? On est face à une comédie familiale ou à un texte critiquant les mœurs américaines ? Il nous faut trouver le bon degré de lecture et l’auteur ne nous aide pas beaucoup !

J’ai pris le parti du second degré. Franny, Jim, Sylvia sont si superficiels, si puérils. Égarés dans leurs vies et leurs relations humaines. Sans profondeur aucune, navigant à la surface des choses, engoncés dans leurs carcans sociaux et culturels. Ils pourraient aussi bien être ailleurs. Majorque n’est qu’anecdotique. Leur seule obsessions semble être d’échapper à la névrose générale en remuant dans tous les sens, se soûlant ou piquant des crises.

Quelques remarques décalées, quelques formules surprenantes, des phrases qui ne se terminent pas comme on s’y attendrait, laissent sourdre un certain caractère littéraire. J’ai beaucoup de sympathie pour ce roman mais Emma Straub n’a décidément pas pris de décision. Les situations ne sont pas assez cocasses pour exister par elle-mêmes. Les personnages, lestés de leur « baluchon émotionnel » manquent d’un éclat à la Barbary Lane pour sortir du rang. Il aurait fallu que ce soit franchement drôle ou carrément méchant, pour tenir la route.

« Un mariage était un peu comme un navire : il fallait tenir la barre, et d’une main assurée. » (285)

Face à la conclusion gnangnan et moraliste nantie de sentences d’almanach, un doute m’assaille : ce livre n’était donc pas d’une ironie féroce, à lire au second degré ?!! Peut-être faut-il être américain et s’y reconnaître pour en saisir l’esprit…

[Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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C'est un livre pour les vacances , sans prétention et qui ne me laissera pas un souvenir inoubliable mais au moins , on ne se prend pas la tête pour suivre !
La famille Prost part en vacances à Majorque . L'atmosphère est tendue : Jim a trompé sa femme avec une jeune stagiaire ; le fils vient les rejoindre avec sa compagne qui a 10 ans de plus que lui et qui est mal acceptée par la famille ; un couple d'amis est également là , deux hommes gay qui attendent impatiemment l'autorisation d'adopter un enfant : se greffe là-dessus la fille Sylvia qui rêve de prendre son indépendance et de perdre sa virginité avec le bel hidalgo qui lui donne des cours d'espagnol . bof!
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