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Critique de Verdorie


Habitant à l'orée de la forêt vosgienne avec vue sur les champs, ce sont surtout les oiseaux de jardin qui se partagent notre pré à côté de la maison. Si nous profitons (pendant l'hiver) du spectacle des mésanges se bousculant pour accéder aux mangeoires, j'ai pu voir également quelques amis à plumes tout aussi petits qui essaient de participer aux festivités, mais dont je ne connais ni les noms, ni les habitudes.
D'où mon choix pour ce livre, présenté dans la dernière MC de Babelio (que je remercie ici, ainsi que l'éditeur Ulmer). Parce que à part mes maigres connaissances concernant la mésange charbonnière, la sittelle torchepot, le pic épeiche, la chouette hulotte et (le couple de) buses qui « co-habitent » avec nous, j'étais intriguée par la présence plus sporadique d'autres oiseaux.

L'introduction explique de façon limpide comment utiliser ce petit guide de 109 pages, divisé en trois parties (oiseaux de la taille de la mésange bleue, aussi gros qu'un moineau ensuite, pour terminer avec le chapitre de ceux avoisinants le gabarit d'un (grand) merle).

L'auteure précise qu'elle a voulu montrer les oiseaux à leur taille réelle et les photos grandeur nature priment donc par rapport aux blocs de texte plutôt sommaire, enrichis d'une bulle dans laquelle on peut lire ce que ces « plumeux » font dans nos jardins.
Si la plupart des photographies sont réussies, il n'est pas toujours évident de positionner ces charmantes petites bêtes sur les pages d'un format 13 x 19,5 cm et je regrette que, par ci par là, on leur a coupé la queue.

J'ai apprécié par contre, les bandes claires en bas des pages qui informent (e.a.) sur la longévité maximale, les chants et cris, la migration, la couleur des oeufs..., l'index alphabétique à la fin de l'ouvrage et surtout les photos miniatures sur les rabats permettant de retrouver d'un coup d'oeil les 61 oiseaux abordés avec le renvoi vers la page qui est dédiée à tel ou tel zoziau.

En plus des espèces que je connaissais donc déjà, j'ai repéré finalement trois autres que j'ai pu observer : la mésange noire (tout riquiqui) à la mangeoire, le pinson des arbres sur le vieux saule, et dans la cour, celle qui a ma petite préférence, à savoir, la bergeronnette grise dont je savais le nom néerlandais (« kwikstaart ») et qui, en France, est également surnommé la « hochequeue ».

Mais les retours des migrations ne sont pas terminés, la saison des gazouillis et pépiements ne fait que commencer, et moi avec mon petit guide... je suis parée !
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