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Edgar Wallace (Antécédent bibliographique)Merian C. Cooper (Antécédent bibliographique)Robert Latour (Traducteur)
EAN : 9782290351420
126 pages
Librio (16/11/2005)
3.55/5   21 notes
Résumé :
Une île de cauchemar perdue au milieu des mers, peuplée d'animaux énormes et féroces, survivants fantastiques de la préhistoire : c'est là que débarque l'équipe de l'intrépide Denham, cinéaste prêt à tout pour impressionner les foules.

C'est là surtout que vit le plus surprenant héros que l'on puisse filmer. Kong, le gigantesque dieu-monstre auquel les indigènes offrent comme épouses leurs vierges terrorisées ! Mais en voyant parmi les étrangers venus... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Depuis que je suis gamine, j'adore le personnage de King Kong. J'ai été biberonnée aux deux films de 1933 (King Kong et sa suite, le fils de Kong), à celui de 1976 (King Kong, et sa suite King Kong 2 de 1986), ainsi qu'aux vieux films japonais et aux ''dérivés'' pas toujours terribles (comme le colosse de Hong Kong de 1977). Quand la version de Peter Jackson est sortie en 2005, j'avoue avoir été un peu déçue : j'ai trouvé que les effets spéciaux donnaient un effet très ''plastique'' au film (avec notamment les gueules de T-Rex bien propres et bien sèches), que les acteurs n'étaient pas mauvais mais pas foufous non plus, et que dire de cette musique pratiquement inexistante... En gros, j'ai trouvé que tout ça manquait cruellement d'émotion. Et je ne parle même pas des films du MonsterVerse qui ne sont ni plus ni moins que de luxueux nanars !

Bien que décriée, ma version préférée a toujours été celle de 1976, qui rassemble de bons acteurs (Jeff Bridges et Charles Grodin en tête), des décors magnifiques (avec notamment le mur géant qui a réellement été construit pour le tournage) des effets spéciaux franchement bien fait pour l'époque (à l'exception de l'incrustation qui pique les yeux) et ce malgré les soucis rencontrés avec Carlo Rambaldi et le problème des bras en double mal gérés par les équipes américaines et italiennes. Et puis, il y a aussi cette musique absolument magnifique de John Barry, et le boulot formidable de costume réalisés par Rick Baker (qui incarnera d'ailleurs Kong). Pour la petite histoire, Baker pensait d'ailleurs jouer Kong avec une démarche simiesque, et c'est John Guillermin lui-même qui lui demanda d'adopter au contraire une démarche bipède et des mouvements plus humains. le résultat en fait d'ailleurs le véritable point fort de ce film, puisque contrairement à Jackson et au MonsterVerse, le Kong de Guillermin n'est pas un simple singe géant, c'est un ''monstre'', une créature mal située entre l'humain et le singe, comme un chainon manquant géant.

En trouvant cette novélisation de la version de 1933, j'ai toutefois été très intriguée de la découvrir, et ce même si j'ai été déçue. D.W. Lovelace m'a donnée l'impression de se cantonner au scénario qu'il n'a que vaguement étoffé : les descriptions sont pauvres, les personnages se cantonnent à des stéréotypes, Kong et Ann n'ont aucune relation, tout va beaucoup trop vite. Expédiée en 187 pages, l'histoire n'a pas du tout le temps de prendre de l'ampleur, de jouer sur l'ambiance, de décrire les magnifiques décors ou encore de revenir sur la peur de Ann et de ces hommes confrontés à une île sans pareil. Tout donne l'impression d'avoir été rushé, donnant ainsi une novélisation que j'ai trouvé fade et dispensable.

En bref, si vous avez vu le film de 1933, ce roman n'y ajoute vraiment pas grand chose.
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C'est au détour d'un magasin de destockage que je croise le regard de cet énorme… « bête » qu'est Kong sur la couverture de ce livre qui me fait de l'oeil. Juste à coté, le bluray du film des années 30. Pas d'hésitations, je prends les deux ! Oui je ne connais que la version Jackson de 2005 alors il faut bien que je remédie à mon inculture. D'autant que le dernier volet (peuuuuuuuuuuur) sort cette semaine.

Il s'agit donc d'une novellisation du scénario original de Merian Cooper écrit par Lovelace et revu il y a quelques années par Devito & Strickland. Je ne connais pas ce beau monde mais c'est toujours cool de déballer plein de noms d'auteurs. L'action se déroule donc dans les années 30, sous crise financière, au coeur de New York / au beau milieu du Pacifique.

Je dirais qu'au final c'est un très bon roman d'aventure, très accessible et rapide à lire. Il est très prenant, ne manque pas d'action et les personnages sont rapidement attachant. le passage au-delà du mur du crâne est vraiment l'apogée du bouquin avec son lot de découvertes préhistoriques (Le monde perdu ????). Bref un achat que je ne regrette pas !

Je tiens à souligner quelques changements par rapport aux film de 2005. Tout d'abord ce qui ne m'a pas déçu. le fait que l'histoire d'amour ne se fasse pas avec le scénariste du film mais avec un marin. Puis ce qui m'a déçu, la relation entre Kong et Ann est beaucoup moins intense ici et je trouve que, du coup, on est beaucoup moins en empathie avec le roi Kong.

Bref un bon bouquin (culte) à l'image du film que je vais me faire prochainement (celui de 33 !). Par contre la nouvelle adaptation ne vend pas du rêve, loin de là…
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"Et la belle regarda la bête et la bête fut comme morte."

Anne Darrow version mille neuf cent trente trois n'est qu'un visage blème et un ventre affamé dans une mégapole indifférente éreintée par la crise.

Loin de ses bases, la belle n'étant plus sous l'emprise de la faim ne fait qu'avoir peur sans réfléchir.

Kong apparaissant brusquement est perçu comme un monstre effrayant, il représente un exotisme inconnu, gigantesque et dangereux avec lequel on n'essaie même pas de communiquer.

Anne Darrow ne dévoile aucune sensibilité ne faisant que geindre apeurée par ses préjugés raciaux condamnant tout ce qui est différent.

Dwan parachutée en pleine crise pétrolière est plus émotive, moins épouvantée, elle ébauche quelques phrases du genre:

"Nous deux ça peut pas coller ".

Elle perçoit un animal certes hors du commun mais pouvant être approché.

Anne Darrow version deux mille cinq prend sérieusement les choses en main, après un cri inévitable poussé à la première vision du singe elle s'adapte, fait valoir malgré sa fragilité ses droits de femme tout en quémandant une protection indispensable en des lieux surdimensionnés.

Les trois versions sont évolutives et complémentaires.

Kong fait référence chaque fois à ces arguments premiers de singe dominateur puis amoureux, c'est la belle qui de version en version se métamorphose, devient plus humaine, ne redoute plus la démesure d'un animal n'étant finalement qu'un gros macho qu'il suffit de recadrer.

La belle décide de ressentir les émanations d'un site un impact nouveau, celui de la valeur de l'instant collectés sur de nouvelles terres préalablement insoupconnées.

Kong est une nouvelle aventure à vivre pleinement insérée dans une jungle meurtrière ou les règles de puissances sont soudainement inversées, ici la protection c'est la bête qui percevant enfin l'amorce d'un respect devient encadrant et corvéable.
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King kong est un monument de la culture, mais je connais peu de gens qui ont lu le livre.

Pour ceux qui ont raté l'histoire, le livre retrace l'épopée de Denham, scénariste new yorkais en quête d'inspiration et qui cherche, dans un New York des années 30 une égérie pour son nouveau film. Ce dernier film est le dernier essai qu'il a pour pouvoir retrouver sa réputation. En traînant dans la ville, la veille de son départ pour une destination que seul lui ne connaît, il fait la rencontre d'une belle et modeste fille nommée Ann Darrow. Une fois trouvée l'héroïne de son prochain film, Denham embarque sur le bateau Wanderer, à la recherche d'un nouveau décor pour son film : une île mystérieuse …

(A vrai dire, je vais être franc avec vous, chers lecteurs, quelques détails m'échappent, dans cette histoire, que j'ai lue, il y a de ça quelques années. C'est une des raisons laquelle je reste assez évasif sur certains points. A noter que l'histoire racontée dans le film de 2005 (par Peter Jackson) n'est pas identique à celle du livre de Lovelace)

Pourtant, bien que cela fasse quelques années que je l'ai lue, cette oeuvre a marqué mon esprit. En effet, ce livre est un condensé d'actions, de fantastique, de légendes mais aussi de romantisme et de tragédie. La fin, à New York est magnifique, limpide et prenante, tout comme les prémisses de l'arrivée du primate sur l'île. Ces auteurs essayent de démontrer que les actions de l'Homme à vouloir maitriser son environnement à des fins pécuniaires ne sont pas les meilleures des actions à faire. King Kong, symbole de la nature sauvage et indomptable face à un New York, haut lieu du business et aux shows spectaculaires.

Delos W. Lovelace a écrit, ici un roman court (127 pages) mais qui nous immerge rapidement dans une des aventures les plus populaires de notre société. Livre à lire très vite, à conseiller aux adolescents comme aux grands.
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Pour une fois, ce n'est pas un film qui est tiré d'un livre, mais un roman écrit d'après le scénario du film par D.W Lovelace.

Le cinéaste Dunham embarque toute une équipe sur le Wanderer à la recherche d'une île mystérieuse et inconnue qui n'est pas sans rappeler le monde perdu.

A son bord, la capitaine, vieux loup de mer, un second, dur au coeur tendre, une ribambelle de matelots, bien plus que nécessaire pour la manoeuvre de ce navire. Et une jeune femme à la chevelure d'or, recrutée par Denham à la dernière minute pour être son actrice.

Où le cinéaste emmène-t-il son équipe? Avec quelle idée en tête?

Au mileu de tous les monstres d'origine préhistorique (Oui, Conan Doyle et le professeur Challenger ne sont pas loin), l'un dégage une certaine sensibilité, presque une certaine humanité, derrière sa force inégalable: le roi Kong.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Voilà bien une réaction de politicien : évacuer le problème. Faire croire aux gens qu'ils n'ont pas vu ce qu'ils savent avoir vu. La dissimulation était déjà amorcée.
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Ce ne sont pas les aviateurs qui l'ont eue, réplique Denham lentement. [...] C'est la Belle qui a tué la bête.
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- Si Kong existe pour de bon, c'est une créature assez formidable pour jouer avec un gorille comme avec une poupée!

- Mais une bête pareille n'a jamais existé! [...] Pas du moins depuis l'époque préhistorique.
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"Ladies and gentlemen", came Denham's voice. "I am here tonight to tell you a strange story. So strange a strory that no one will believe it. But, ladies and gentlemen, seeing is believing.
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