On a là un des premiers "thrillers " que j'ai pu lire et qui m'a définitivement marqué.
Je l'ai relu depuis et il n'a pas perdu son charme, un roman prnant, angoissant impossible à lâcher!
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Une parfait trame de thriller. le climat lourd commence dès les premières pages où les intentions d'un des acteurs principaux sont clairement négatives mais on ne sait pas dans quelles limites cela va se contenir.
La situation se dramatise petit à petit, les personnages sont exposés puis l'emprise du ravisseur se précise.
S'ensuit alors une traque impossible, des rebondissements rendant l'espoir suivis de situation où le désespoir s'impose.
Le lecteur est tenu en haleine jusqu'au terme de l'ouvrage.
L'un des personnages principaux étant un enfant, l'oppression est encore plus pesante.
Une réelle réussite dans le genre.
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Pour quelqu’un qui n’a jamais vu un brûlé de près, les souffrances causées par le feu sont inconcevables. Les brûlés – les grands brûlés, surtout – commencent par éprouver une sensation de froid. Puis, au bout d’un moment, ils se mettent à grelotter, comme s’ils avaient été placés dans un congélateur.
Et son visage… Une vraie merveille. Le mot « beau » était inadéquat, le mot « joli » péjoratif. Cet enfant avait quelque chose de miraculeux. C’était un privilège de pouvoir contempler tant de beauté.
S’approcher des enfants, c’était aussi s’exposer à découvrir leurs imperfections, qui pouvaient tout flanquer par terre… ou constituer au contraire un délicieux attrait supplémentaire.
Les gens qui se rappelaient leur enfance avec plaisir avaient de la chance ; c’étaient ceux qui avaient réussi à se débarrasser des souvenirs pénibles.
Les gamins avaient beau avoir un joli minois, il arrivait souvent qu’ils fussent tristes, grincheux et intéressés, les petits salopards !
Vidéo de Whitley Strieber