Le fond de l'histoire colle à un polar, car plusieurs meurtres apparaissent dans un petit coin des Etats Unis.
Plusieurs meurtres au même processus.
Mais quand les meurtres rattrapent le passé de l'héroïne ça donne un peu de piment et certaines scènes qu'on n'imagine pas bien sûr.
Quand vous êtes dans un doute permanent et ne dominiez plus vos émotions ça vous perturbe sur votre plan personnel et professionnel.
J'ai apprécié l'écouter, petit bémol beaucoup de choses sont trop répétées qui alourdit en quelque sorte l'histoire.
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Roman policier captivant. On s'attache vite à Ilse Beck et l'on a besoin de connaitre la vérité autant qu'elle !
L'intrigue est rapide, mais bien ficelée, car le suspense tient jusqu'au bout. le genre de polar que j'aime lire en congés ! Simple, incisif, efficace !!
J'ai hâte de poursuivre la saga !
Je recommande !
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Il n’aimait pas beaucoup parler. Il trouvait que c’était un gaspillage d’énergie. La plupart des choses pouvaient être communiquées par l’action. Et la majorité des
choses qui étaient dites auraient très bien pu ne pas l’être.
À ses yeux, les cadavres étaient plus sincères que les gens.
Ilse devait trouver un moyen de l’aider. Si c’était de la paranoïa,
trouver un moyen de surmonter et de traiter ses peurs. Mais si elle retrouvait vraiment la mémoire… alors elle devrait l’aider à guérir et en informer les autorités.
Dans tous les cas, y aller trop lentement ne ferait que donner les mêmes résultats qu’hier : du désarroi, de la peur, de la
lassitude. Mais y aller trop vite pourrait également provoquer plus de dégâts.
Ilse sentit un sentiment de peur la traverser. Pas à cause de ses
propres souvenirs qui remontaient à la surface. Mais un autre genre de peur.
Une peur réelle et authentique.
Elle ne pensait pas que Samantha soit paranoïaque. Les souvenirs
étaient bien trop réels. La peur également.
Ce qui signifiait que sa patiente disait la vérité. Elle avait été
kidnappée il y a près de vingt ans et elle s’était échappée…
Son aspect était indéniablement féminin, bien qu’elle ne fasse pas
spécialement d’effort pour se mettre en valeur. Elle avait un joli petit nez retroussé et de grands yeux verts pénétrants qui la rendaient naturellement jolie. Ilse avait une préférence pour les sweats et les cols roulés, les
joggings et les sandales. Elle ne se maquillait pas, mais elle était très à cheval sur l’hygiène et la propreté.
Elle venait de fêter son vingt et unième anniversaire le mois
dernier. Et bien qu’une vie sur les routes, dans des trains ou sous des ponts, à prendre des douches dans des salles de sport ou à travailler en échange d’un
logement temporaire, ne soit pas vraiment la vision qu’aient la plupart des gens du rêve américain, Sarah Beth était libre. Plus libre que n’importe qui
d’autre qu’elle connaissait.