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Etre père d'un garçon autiste. Encore un roman à thématique forte pour moi, vous le savez, j'aime lire sur ces thématiques instructives.

Ici, au début de l'histoire, rien ne semble sourire à nos personnages : Jody et Alex se séparent, le quotidien avec leur fils autiste a eu raison de leur couple. Très vite, on se rend compte que cette séparation sera finalement le rebond nécessaire à Alex pour investir la vie de son fils. Enfin, il va créer un lien avec son fils, le voir autrement, être présent dans sa vie. Etonnamment, c'est par le biais d'un jeu vidéo, Minecraft, que Sam et Alex se rapprocheront, passionnés par la création et les aventures offertes par ce monde fictif.

Peu à peu, Alex va savoir accompagner son petit garçon, s'adapter à sa sensibilité, aux crises qui parsèment leurs vies. Il y a beaucoup de l'autisme dans ce roman mais c'est aussi une belle évocation de la relation père-fils. On lit un homme imparfait, on lit aussi un homme blessé par le passé et la perte brutale de son frère alors qu'ils étaient enfants, on a l'impression au début du roman de lire une famille qui implose, mais : et si, cet étape était inévitable pour mieux se reconstruire ?

Le jeu vidéo est très présent dans ce roman, au début j'ai trouvé ça un peu lassant, ne voyant pas bien ce qu'il apporterait à l'histoire mais le final du roman explique finalement à quel point ce jeu, paradoxalement, a été pour Sam une ouverture sur le monde. le virtuel pour servir le réel.
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L'auteur, Keith Stuart, s'est inspiré de sa propre vie pour écrire « Les mondes de Sam » publié aux éditions Milady au mois de mars 2018. Spécialiste des jeux vidéo et éditeur de jeux pour le Guardian, il a initié ses fils aux jeux vidéo, dont l'un a été diagnostiqué autiste en 2012. « Les mondes de Sam » est un roman époustouflant, qui démontre que les jeux et plus particulièrement les jeux vidéo peuvent aider à s'ouvrir aux autres. Qui plus est, le ton du roman est très juste, et aborde le handicap sans tomber dans le pathos. Voilà un livre émouvant, drôle qui démontre que « La vie est une aventure, pas une promenade. »


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J'étais un peu appréhensive de lire un livre qui parle d'autisme du point de vue des parents. J'ai haï le père (le personnage principal, qui raconte l'histoire). Je n'ai pas non plus aimé l'écriture qui est trop pompeuse mais pas bonne non plus. En même temps l'auteur n'est pas un écrivain.
J'ai abandonné après avoir lu 200 pages et le dernier chapitre. Et je ne vois pas ce que les 300 pages qui me manquent peuvent bien raconter. En gros le livre est bien trop long pour son message et son déroulement à mon avis.

Je n'ai pas spécialement besoin d'aimer le personnage principal pour aimer le livre mais là c'était assez douloureux de lire le point de vue d'un père qui ne prend aucune responsabilité et ne se remet pas en question tant que ça. Il se justifie sans arrêt et traite son enfant autiste comme un fardeau. yay
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Les Mondes de Sam sont un roman qui nous entraîne dans l'univers du jeu vidéo Minecraft en compagnie d'Alex, un homme qui fuit ses responsabilités de père. Son fils, Sam, est autiste, et il ne sait pas comment s'occuper de lui, ni même voir l'enfant au-delà de ses troubles, jusqu'à ce que, progressivement, il noue des liens avec lui dans ce monde de construction virtuel.

Il s'agit de ma seconde lecture traitant de l'autisme, après le très bon le garçon qui parlait aux dauphins (Ginny Rorby). Cette fois, pas d'animaux pour aider l'enfant à s'épanouir, mais un jeu vidéo : Minecraft. Même si vous n'y avez jamais joué (ce qui est mon cas), vous ne devriez pas avoir de mal à suivre l'intrigue, puisque Alex découvre lui aussi cet univers et prend le temps d'expliquer son fonctionnement.

Alex est un personnage qui apparaît d'abord comme antipathique, et malgré tout, je n'ai pas réussi à le détester, parce qu'au fond, n'importe qui peut être tenté de fuir les difficultés, de les esquiver, et ce même si la difficulté en question, en l'occurrence, se trouve être son propre fils. C'est égoïste, un peu lâche aussi, mais sa réaction n'est pas incompréhensible.

Dans un premier temps réticent à s'occuper de Sam, il finit par faire des efforts et évolue dans le bon sens, à mesure qu'il apprend à comprendre son fils, et surtout à voir plus loin que l'autisme qui ne le caractérise pas. Sam est aussi un petit garçon très créatif, qui s'exprime et réagit simplement d'une façon différente des autres.

L'auteur, de par son expérience personnelle, a su rendre son histoire très crédible, du moins en ce qui concerne le traitement de Sam et la relation père-fils qu'il entretient avec Alex. Néanmoins, au fil de l'intrigue, et surtout à l'approche de la fin, j'ai trouvé que ce roman versait un peu trop dans le déluge de bons sentiments.

Tous les personnages ou presque ont des problèmes (Alex et sa soeur, encore rongés par la perte de leur frère lorsqu'ils étaient enfants, son ami Matt et son addiction…), mais ceux-ci se résolvent immanquablement avant la fin de l'histoire. Les protagonistes se confrontent à leurs soucis, trouvent des solutions, et accessoirement le bonheur.

Comme je l'ai dit dans une autre chronique récemment, je ne suis pas fan des grosses happy end où toutes les boucles sont bouclées et où on a le sentiment, en refermant la dernière page du livre, que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Alors certes, Sam sera toujours autiste, et ce ne sera pas tous les jours faciles, mais c'est tout de même l'impression qui ressort au terme de ce roman.

Sauf pour Isobel, qui m'apparaît hélas comme le bouche-trou de service. Elle va et elle vient dans l'histoire, et elle est totalement négligée par la conclusion. C'est dommage de lui avoir offert un traitement aussi sommaire.

Je recommande ce roman si vous souhaitez en apprendre davantage sur l'autisme, mais j'aurais tout de même préféré un peu plus de nuance dans la résolution des intrigues. Et si vous avez déjà lu et apprécié ce livre, je vous invite à découvrir dans le même genre le garçon qui parlait aux dauphins.
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J'y allais sur la pointe des pieds. Après une petite pile de deceptions plus ou moins grandes dans mes lectures récentes, aborder un livre parlant de l'autisme ne semblait pas l'assurance rêvée de m'enthousiasmer : poncifs sur le handicap, bons sentiments un peu lourds, mièvreries sur l'importance de la différence, on pouvait s'attendre à tout. Et, hourra !, je n'ai rien trouvé de cela ! La narration se fait du point de vue d'un personnage masculin et ça m'a bien plu. Car finalement, le coeur du roman se situe davantage du côté du papa de Sam que de ce dernier. Évocation du deuil, de la culpabilité et de la manière dont elle peut servir de prétexte pour oublier de vivre, c'est aussi un livre très drôle. Et qui pose un regard très juste sur la relation entre un parent et un enfant, la manière dont chacun apprend à l'écoute de l'autre.
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Inspiré de la relation de Keith Stuart avec son fils autiste, Les mondes de Sam, est un premier roman drôle, touchant et incroyablement juste, un véritable hymne à la différence.

Minecraft est un formidable terrain de jeux pour les enfants et les adultes et il ne fait aucun doute que les autistes y trouvent particulièrement bien leur compte car ils peuvent construire un monde auquel ils n'ont pas à s'adapter, mais qui s'adapte à eux. Un monde qu'ils peuvent enfin partager avec les autres, qui leur permet de se socialiser à travers les phases de jeux et hors écran, trouvant enfin un sujet de discussion à partager avec les autres.

Tous ceux qui croient que le jeu permet d'échapper à la réalité comprendront qu'ils ont fait fausse route : l'approche ludique du réel que propose le jeu vidéo permet justement de se réconcilier avec la réalité. Et c'est là tout le propos du livre inspiré par la propre expérience de l'auteur avec son fils.

Par le biais du jeu vidéo, on voit l'évolution de Sam qui acquiert du vocabulaire, se met à la lecture de guides et de livres sur son jeu préféré et commence à s'ouvrir aux autres.

On assiste également au rapprochement entre un père et son fils. Alex, au début du roman, fuit l'autisme de son fils dont il a peur, il ne sait jamais comment réagir aux accès de colère de Sam et laisse sa femme gérer, préférant prendre la tangente au moindre problème.

Les personnages sont attachants et crédibles et l'histoire permet de sensibiliser à ce trouble, de mieux connaître les personnes autistes, prouver que ces enfants / adultes sont différents mais qu'il est possible de nouer des relations avec eux et montrer l'impact positif de ce jeu vidéo.

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Il y a des moments où, las des thrillers et autres romans imaginaires, j'ai envie de lire une belle histoire, qui me fera passer par tout un panel d'émotions. Un peu comme ces moments où l'on a juste envie de s'installer sous une couette, avec un chocolat chaud et regarder pour la énième fois cette comédie romantique américaine dont on sait que l'on aura besoin d'un mouchoir à portée de main, mais qui fait tout de même du bien au moral.

N'en déplaise aux détracteurs, et comme le démontrent plusieurs études à ce sujet, les jeux vidéo ne rendent pas les enfants ou adolescents plus agressifs. Ceux-ci peuvent même potentiellement être bénéfiques pour des patients souffrant de troubles mentaux. C'est de ce partage créatif avec son fils atteint d'autisme à travers le jeu Minecraft que Keith Stuart s'est inspiré pour l'écriture du présent roman.

On y suit l'histoire de Alex et Jody, dont le fils Sam est atteint d'autisme. le handicap de leur fils pèse lourd sur le couple, car Alex fuit ses responsabilités de père et Jody se retrouve seule à assumer le quotidien et Sam. L'inévitable se produit donc et le couple se sépare. C'est le début d'une chute vertigineuse pour Alex qui perd également son emploi et se retrouve à squatter chez son meilleur ami, faute de mieux. le temps est venu pour Alex de faire le point sur sa vie, ses erreurs et de faire les bons choix afin de pouvoir aller de l'avant et reconstruire sa famille qu'il a si longtemps négligée.

En lisant la quatrième de couverture ainsi que le début de ce roman, j'ai ressenti énormément d'antipathie pour Alex. Comment peut-il se désintéresser et fuir sa famille à un tel point ? Et ce n'est que justice que Jody ait décidé de mettre leur relation entre parenthèses et lui ait demandé de quitter le foyer familial ! Et pourtant, il sera, finalement, le personnage qui m'aura le plus touchée. En effet, au fur et à mesure que le personnage se dévoile, que l'on partage ses regrets, ses peines, ses doutes, on ne peut s'empêcher de prendre le temps de réfléchir et se dire : qui suis-je pour juger ? Si j'étais confronté à ce genre de situation, quelle serait ma réaction ? Est-ce que je serais de ces personnes qui assument, qui se montrent fortes ou serais-je plutôt comme Alex, une bombe à retardement émotionnelle, qui cherchera toutes les échappatoires possibles pour fuir une situation que je ne parviens pas à assumer ?

Jody, quant à elle, a sacrifié sa carrière professionnelle pour s'occuper de Sam qui requière une attention permanente. Bien que l'on ne puisse qu'éprouver de la compassion pour elle, elle sera tout de même le personnage qui m'aura le moins émue. Mais peut-on vraiment lui reprocher sa méfiance et sa froideur envers Alex et ses capacités à gérer leur fils, même durant quelques heures, lui qui n'a jamais été là pour l'épauler ?

Et puis il y a Sam, ce petit bonhomme introverti, qui n'a pas d'ami et qui a sa propre vision du monde et son propre schéma de vie auquel chacun doit se conformer sous peine de déclencher des crises de paniques. Mais grâce à Minecraft, un nouveau monde s'ouvre pour le garçonnet. Des liens forts se tissent entre Alex et Sam qui apprennent à se connaitre au fur et à mesure de leurs aventures virtuelles. Lui qui n'avait pas d'ami va apprendre à s'ouvrir aux autres et ses nouveaux amis apprendront également à interagir avec ce petit garçon différent.

Keith Stuart, du fait d'être confronté personnellement à l'autisme, livre un roman très réaliste et émouvant, mais dans lequel l'humour et les situations cocasses allègent l'atmosphère et arrachent plus d'un fou rire. Et son style simple et fluide en fait un roman accessible non pas uniquement à un public adulte, mais également à un public plus jeune qui pourra apprendre énormément de choses concernant ce handicap.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette touchante histoire et il m'a fallu un peu de temps avant de reprendre la lecture d'un nouveau livre tant je m'étais attachée à cette attendrissante petite famille et à Sam et Alex en particulier. C'est un vrai roman « feel good » qui fait du bien au moral et que l'on referme le coeur léger et le sourire aux lèvres.
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un roman sur un père qui renoue avec son fils autiste mais c'est long , répétitif, et la fin très gnangnan
on dirait un happy end de film américain avec une course effrénée pour aller à un concours
les personnages sont un peu ridicules
et je ne suis pas passionnée par les descriptions de minecraft dont c'est une vraie publicité
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C'est un roman dans lequel j'ai mi un peu de temps à lire, tout simplement car il évoque des thèmes forts et je savais que j'allais me sentir touchée par ma lecture. Il est aussi un de ces romans, que l'on ne lit pas pour se détendre, mais on est forcément confronté à bien des réalités en le lisant. Des réalités que l'auteur nous conte, tout en ayant vécu cette situation, il parle donc en toute connaissance de cause, et j'ai beaucoup apprécié sa plume et la façon dont il nous expose les émotions éprouvées à chaque moment de la vie de cette famille.

Un roman qui fait écho chez bien des parents, d'abord sans avoir d'enfants autistes, car les sentiments éprouvés par ce père sont le lot quotidien de tout parent. Mais on imagine alors son désarroi et son inquiétude accentués face à son enfant, qui a des réactions très marquées et là on se dit que c'est d'autant plus difficile. Il y a alors beaucoup de compassions à la lecture du récit de ce père, qui cherche comment gérer son enfant, mais aussi sa vie amoureuse qui fout le camp et le désastre de sa vie professionnelle. Quand est-il de cet homme qui se sent complètement paumé par rapport à la situation ?

Sam est un jeune enfant, qui cause tant d'inquiétudes à ses parents. Chacun d'eux a réagit de façons différentes à l'annonce de l'autisme de Sam, et ensuite à la façon de s'en occuper. Alex va un peu fuir, prétextant le travail toujours plus imposant pour ne pas avoir à se retrouver confronté à la réalité de ce que vit sa famille. Quand nous faisons sa connaissance, il fait une pause dans sa relation avec sa femme, il s'installe chez un pote. Mais sa situation désastreuse ne s'arrête pas là, il perd son travail peu de temps après. Sans logement, sans emploi, sans femme sur qui s'épauler, sa façon d'être avec son fils nous montrera le malaise et la peur qu'il éprouve à l'idée de de voir s'en occuper, ou plutôt à l'idée de devoir affronter une crise qu'il aura du mal à gérer. Ce papa est désespéré, il passera par différentes phases quand tout s'écroule, tandis que sa femme, elle semble trouver un meilleur équilibre sans lui, reprenant le travail, faisant des rencontres. Cela ne fait qu'accentuer son mal être.

C'est un jeu vidéo : Minecraft, qui leur permettra de trouver une sorte de terrain neutre et imaginaire, pour qu'ils puissent partager quelque chose sans que la relation père-fils ne soit remise en cause, ni évoquée. C'est dans ce monde, que Sam va développer un certain équilibre et se concentrer, sans avoir de crises, et c'est alors que son père pourra lui rejoindre pour construire, au sens propre du terme car c'est un jeu vidéo où l'on construit des choses, tout comme au sens figuré, car ils seront plus proches l'un de l'autre. Moi qui ne suis pas du tout jeux vidéos, j'ai beaucoup apprécié les descriptions du jeu, en parallèle à ce que vivaient les deux personnages en y jouant. Une sorte de complicité, un langage secret, partagé durant ces moments où on n'oublie que Sam peut être difficile à gérer, où Alex oublie lui-même qu'il doit être un père. Parce qu'en partageant ces moments avec lui, il créé quelque chose de particulier et ils peuvent ainsi tant partager, sans craintes et communiquer, ce qui représente beaucoup pour eux.

Vulnérabilité, culpabilité, ras le bol, tant d'émotions ressenties lorsque nous sommes parents, cela l'est d'autant plus quand votre enfant a des soucis qui ne lui permettent pas d'être intégré comme il se doit dans la société, et qui vous occasionne tant de difficultés dans la vie de tous les jours. Tels sont les sentiments éprouvés par ce papa, qui n'a pas su comment gérer son fils. Il cherchera tous les moyens possibles pour trouver un lien avec lui. Alex est le narrateur de ce roman, avoir le point de vue du papa, surtout quand celui-ci est mis en porte à faux par son manque d'agissements et d'implications est fort intéressant. On peut parfois se dire qu'il n'agit comme il se doit, mais il est et reste très impliqué toutefois, mais on ressent son désarrois car il ne sait pas comment s'y prendre d'où cette sensation de fuite.

Les combats que les parents d'enfants autistes mènent sont pour que leurs enfants puissent vivre comme les autres, et dans un environnement qui prendra en compte leurs « différences ». C'est un combat de tous les jours et de chaque instant, demandant aux parents beaucoup plus d'implications encore que quand nos enfants n'ont pas de soucis de ce genre. Il n'y a rien d'étonnant à constater que des parents puissent réagir différemment à l'impact que cela aura sur leur vie. Certains assumeront avec force ces différences, tandis que d'autres pourront avoir peur, ou ne se sentiront pas à la hauteur de la tâche. Rien n'est évident, et si par certains moments, on peut évoquer une certaine lâcheté, il est difficile de qualifier cette attitude ainsi, car c'est très déstabilisant de vivre de cette façon, avec le regard des autres et son enfant qu'il faut sans cesse épauler.

Un roman que j'ai pris le temps de lire, je ne l'ai pas lu d'une traite, je l'ai lu en prenant mon temps. J'ai beaucoup aimé découvrir la façon dont cette relation père-fils se développe, de voir qu'un adulte peut ressentir tellement d'émotions si éprouvantes face à son enfant. Et il y a toujours cette attention de faire les choses comme il le faut pour son enfant, sans commettre d'erreurs, un challenge dans lequel tout parent s'engage en faisant des enfants. Cela est d'autant plus difficile quand son enfant n'évolue pas comme les autres. C'est touchant de voir ce que chacun d'eux peut éprouver face à ce qu'ils vivent.
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Dès l'annonce de sa sortie, ce roman était dans la catégorie : A lire absolument. En haut de ma liste d'envie et grâce à NetGalley et Milady, l'occasion s'est présentée, mais j'ai toutefois attendu un jour particulier pour le lire, en relation avec le roman : La journée internationale de l'Autisme. Ma façon d'y participer tout en apprenant sur ce trouble.


Ce roman n'est pas une fiction, car je pense sincèrement qu'il est impossible d'écrire en imaginant simplement un dixième des difficultés que rencontrent les parents comme l'entourage d'une personne autsite. Keith Stuart nous raconte à travers le personnage d'Alex, SON histoire et plus particulièrement celle de son couple et de leur fils, Sam.
Après huit années à gérer au mieux sur tous les plans, Jody craque et met à la porte Keith qui est un mari et un père démissionaire. Bien décidé à reconquérir sa femme, mais surtout son fils, Keith se livre de A à Z, mettant en avant ses défauts et lacunes, pour les corriger et percer la coquille de Sam.


Sam est un petit garçon très particulier, mais des plus attachants. Je me suis souvens mise à la place de sa mère et même avec tout l'amour qu'elle peut lui porter, elle est parfois totalement dépassée. Déjà qu'un enfant demande beaucoup d'attention, mais l'autisme rajoute une barrière entre l'enfant et le parent. Cela n'a fait que renforcer le respect que j'ai déjà pour tous les parents d'enfants touchés par l'autisme. Je m'excuse auprès d'eux, comme auprès de leurs enfants si j'utilise mal les mots, ma crainte durant cette chronique, c'est bien cette maladresse que pourrait me cataloguer facilement dans une catégorie où je me refuse d'y mettre un orteil : Ceux qui les discriminent ou les insultent.


Keith Stuart nous montre sa famille dans sa globalité, son travail, son couple,mais c'est bien la création d'un lien avec Sam qui trône dans ce roman ou plutôt cette autobiographie. On ne peut pas rester de marbre, du moins, je ne l'ai pas été ! Même si les larmes étaient sur le point de tomber, j'ai réussi à me retenir, non pas par pudeur (On en parle de la façon dont j'ai terminé pour certains romans ?), mais pour que l'histoire de Sam soit belle, d'un bout à l'autre !


Une très belle lecture qui reste l'une des plus marquantes et que je conseillerais pendant un sacré moment donc ne vous énervez pas si la couverture revient de temps à autre parmis les rendez-vous littéraires ☺ En attendant : Craquez pour ce livre est tout ce que j'ai à ajouter !

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