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Marianne Leconte (Éditeur scientifique)Mary Rosenthal (Autre)
EAN : 9782702407318
255 pages
Le Masque (01/03/1978)
3.64/5   14 notes
Résumé :
QUATRE MENACES. Quatre « opéras de l'espace » aux dimensions de demain. Des envahisseurs venus du fond de l'univers. Un vaisseau de guerre, léviathan du néant, ravageant le système solaire. Une planète gloutonne qui dévore tout ce qui passe à sa portée... Et l'humanité. Avec ses armes nouvelles et le choix entre la folie destructrice et la mutation dans la sagesse. Demain, nous serons adultes. II suffit d'un miracle.

Sommaire :
1 - Marianne LEC... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Pour ma centième critique pour le challenge tour du monde, j'ai décidé de le faire en compagnie de Theodore Sturgeon. Depuis la claque reçue lors de ma lecture « Cristal qui songe », je voulais ressentir ce frisson, ces émotions. C'est pourquoi, j'ai entamé une longue recherche pour trouver chaque écrit de cet excellent écrivain. « Les plus qu'humain » était très bon, un ton en dessous de « Cristal qui songe », à part quelques nouvelles disséminées dans ses recueils ou autres anthologies, je n'ai pas revécu cette extase littéraire.

« Méduse », en plus une nouvelle, est le titre de ce recueil de quatre récits de Science-Fiction mettant en scène la menace de l'espèce humaine.

Méduse (Medusa – parue dans Astounding magazine en 1942)
→ Il n'y a pas de défense (There is no defense – parue dans Astounding magazine en 1948)
→ L'union fait la force (Unite and conquer – parue dans Astounding magazine en 1948)
→ Que le ciel s'entrouvre (it open the sky – parue dans Venture magazine en 1957)

Après une mise en bouche de Marianne Leconte dans une introduction intéressante, on découvre le premier récit de ce recueil. J'ai trouvé « Méduse » très décevant tant sur la forme (l'un des premiers écrits de l'auteur avec toute la maladresse, mais aussi avec sa narration à la première personne) que sur le fond. Il s'agit d'une sorte d'épidémie qui ronge l'escouade d'un navire spatial. le narrateur est semble-t-il la seule personne ayant encore toute sa raison.
Le deuxième texte m'a laissé indifférent également. Je l'ai trouvé assez long et peu passionnant. Cette fois-ci c'est tout le système solaire qui se retrouve confronté à un problème venu d'ailleurs. le récit a évidemment mal vieilli puisqu'on y retrouve nos chers voisins les martiens ainsi que les jupitériens.
Il aura fallu attendre « L'union fait la force » pour trouver un récit typique sturgéonnien, un conte fabuleux, un peu naïf, mais plein de tendresse. On y trouve une amitié sincère et respectée entre deux frères que tout oppose. L'un est objecteur de conscience et excelle dans la science, le second est militaire. On y lit un certain hommage assumé pour les écrits de Herbert George Wells qui ont dû fasciner son enfance traumatisée, mais aussi une certaine peur liée à la seconde guerre mondiale. Ainsi l'écrivain nous narre, avec horreur, les destructions atomiques.
Au niveau de l'histoire, il s'agit d'une menace extraterrestre. Cette fois-ci les terriens sont emprisonnés sur la Terre et assistent impuissants à des attaques nucléaires. La seule solution consiste à unir les peuples pour combattre ce fléau. Inimaginable à l'époque de la guerre froide – et encore malheureusement aujourd'hui, une pensée pour les habitants d'Alep qui vivent un véritable génocide avec ces bombardements syriens et russes –, pourtant les américains et les soviétiques doivent s'entendre. Avec tous les événements récents, Theodore Sturgeon aurait été écoeuré. La fin est une pure merveille comme il sait très bien les décrire. Cette nouvelle un peu naïve est très loin d'être l'une des meilleures qu'il ait écrit, mais reste la meilleure de ce recueil.
Je me suis un peu ennuyé avec « Que le ciel s'entrouvre ». J'ai eu beaucoup de mal à enchaîner avec la nouvelle précédente et au final, j'ai été un peu largué.

Theodore Sturgeon est l'un des plus grands écrivains du siècle passé. Il a prouvé qu'il pouvait écrire des textes Fantastiques (« Fantômes et sortilèges »), d'une certaine horreur (« Je répare tout », « Un peu de ton sang »), d'Étranges (« Les plus qu'humain »), d'humanisme (« Cristal qui songe »), mais surtout de Science-Fiction (qui constitue la majorité de ses oeuvres : « Les talents de Xanadu », Killdozer / le viol cosmique », « Méduse »).
Je conseille ce livre juste pour sa nouvelle « L'union fait la force », un texte plein d'amour, d'humanité comme il a le talent.
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Un recueil de quatre « Space-Opera » signés Théodore Sturgeon, auteur de Cristal qui Songe et des Plus qu'Humains.

1
Meduse (1942)
La nouvelle donnant son titre au recueil se déroule au sein d'un vaisseau disposant d'un équipage réduit, avec pour mission la destruction d'une barrière entourant une planète.
Le personnage principal est mis au courant qu'il est le seul membre « sain » du vaisseau, le reste de l 'équipage étant constitué de schizophrènes.
Une nouvelle, à mon sens, sans véritable intérêt et franchement dispensable.

2
Il n'y a pas de défense (1948)
La paix régnant sur tout le système solaire est mise à mal suite à l'arrivée d'envahisseurs, obligeant la reprise des armes et réveillant les vieilles rancoeurs...
Une nouvelle typée « Space Opera » pacifique, bien plus intéressante que la précédente.

3
L'Union fait la force (1948)
Rédigée la même année que la nouvelle précédente, L'Union fait la force partage plus ou moins les mêmes thématiques, tout en proposant un bel hommage à H.G. Wells.
Plusieurs sociétés embourbées dans une guerre froide et ayant oublié pourquoi elles se battaient, les objectifs étant devenus purement militaires et stratégiques et non plus idéologiques, se retrouvent confrontées à un mystérieux ennemi commun et se voient forcées de collaborer...

4
Que le ciel s'entrouvre (1957)
Une nouvelle plutôt touchante démarrant comme un polar, en plein cadre Space-Op', et dressant le portrait d'un homme finalement plus ambigu qu'il n'y paraît de prime abord...
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Voilà un bon recueil de nouvelles de Sturgeon. En plus il s'agit de science-fiction avec des vaisseaux spatiaux. Wow! J'aime bien en général...

*Méduse! Une planète rogue (sans orbite fixe) fout le bordel dans la galaxie. Dès que des vaisseaux l'approche l'équipage perd la raison et ne revient pas. La Terre décide de jouer le tout pour le tout en envoyant un vaisseau composé d'un équipage déjà fous!!! Bien pensé...

*Il n'y a pas de défense. Une très bonne nouvelle comme je les aime. Un vaisseau provenant d'une autre galaxie détruit tout sur son passage dans notre système solaire. Les militaires décident d'intervenir mais là il y a joute politique autour d'une possible intervention. Il y a les militaires, les pacifistes, les Jupitériens et les Martiens. Depuis leur victoire sur les Jupitériens grâce à une arme effroyable, les Terriens ce sont vus obligés par les Pacifistes de rendre la dite arme interdite. Cela vous rappelle un peu notre arme nucléaire? C'est le but! Bref j'aime beaucoup cette joute entre les différentes factions. Et la finale est vraiment bien pensée...

*L'union fait la force. Brillant! Un vaisseau possédant un bouclier occulteur apparaît dans le ciel terrien. Il lâche une bombe atomique de 20 fois supérieures à celle des Terriens. La Terre l'abat! La bombe a tombé heureusement dans une place désertée: donc aucune victime. Mais voilà des signaux venant de l'espace sont captés. Trois autres vaisseaux seront sur Terre dans 4 ans. Là on parle d'une Terre comme la nôtre. Les États-Unis, la Russie, la Chine... Bref la même petite guerre froide qu'on connait de nos jours. Mais là la Terre doit s'unir pour faire face à un ennemi implacable d'ici 4 ans. Bref on voit dans cette nouvelle toute les étapes pour unifier la planète. ...et la finale est encore très brillante!
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je ne suis qu’un homme, seul, sans collaborateur, sans aide… sauf peut-être celle de quelques penseurs : un peu de Thoreau, un peu de Henry George, un soupçon de HG Wells… vous pouvez me croire. Archimède a dit : « donnez-moi un levier suffisamment long et un point d’appui et je ferai bouger la Terre ! » Nantis des outils nécessaires un homme peut faire n’importe quoi. En dehors d’un homme constituant un homme, en dehors de la multitude des facteurs constituant son environnement, si l’homme en est capable et l’environnement fournit les outils nécessaires à l’heure mûr pour l’action, ces hommes peuvent employer ses outils à la puissances maximale. Hitler l’a fait ; Saint François d’Assise l’a fait. À l’aide des outils nécessaires, l’humanité peut faire n’importe quoi.

« L’union fait la force »
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Je ne leur en voulais pas. Je ne savais pas exactement ce qu'ils m'avaient fait ; je savais, néanmoins, que certaines choses n'étaient pas très agréables et que je ne serais probablement jamais plus le même. Mais j'étais volontaire, n'est-ce pas ? Je m'étais foutu dedans de mon plein gré.
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