" Je suis Dick Henry. L'expéditif ."
Oubliez le joli camion doré et noir , Dick ne vous expédiera pas de cadeaux ...
Oubliez la camionnette jaune , Dick ne connait pas Olivier B , d'ailleurs il ne sait pas faire de gros Poutou(s).
Dick , c'est plutôt le mec que vous appelleriez pour refaire le portrait d'un mauvais payeur, d'un locataire indésirable , du voisin qui fait trop de bruit au dessus de chez vous .
Mais Dick a un coeur tendre et sa copine de plumard se nomme Lynette, célibataire, 28 ans . La belle n'est pas toujours disponible, elle est hôtesse de l'air .
Enfin, ça c'est ce que Dick croyait , jusqu'à ce que le mari de Lynette l'engage pour trouver le nom de l'amant de sa femme ... Vous saisissez le malaise ?
Donc je résume : Dick ne connait pas vraiment sa nana, vient de découvrir son nouveau prénom, et palpe un maximum de blé pour se dénoncer lui-même ...
Hum...C'est sexy le ciel de Californiiiiie .
P.g. Sturges connait par coeur Hollywood, il est le fils du metteur en scène , Preston Sturges . Son héros est gentiment , furieusement macho , mais je l'aime bien .
J'avais commencé par le tome 2 de la série [ Même pas mal !], et je vais devenir une habituée des aventures de Dick , d'autant que la Californie en Janvier , il y a pire comme destination de lecture .
Du noir, du second degré sous le soleil exactement ...
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A Los Angeles un mec un peu marginal gagne sa vie en "rendant des services" à ses concitoyens : il les débarrasse des importuns par des moyens pas très catholiques mais efficaces et quelques coups de poing. le héros nous fait profiter aussi de ses conquêtes féminines, il est assez sympathique et j'ai eu quelques bons éclats de rire. Quelques paroles pleines de bon sens aussi. Original. La traduction est plutôt bien faite, donc ça se lit, même si ce n'est pas un chef d'oeuvre.
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Qu'est-ce -qui vous tracasse monsieur Benjamin ?
- Ma femme. Je veux que vous vous renseigniez sur elle .
- Vous l'aimez?
- Non.
Il n'avait pas apprécié la question.
- Mais c'est la mienne.
— Hé ! reprit-il. On peut pas foutre quelqu’un dehors comme ça. Y a des lois.
En principe, j’étais d’accord. En principe.
— Ouais, dis-je, y a des lois, mais elles s’appliquent plus à toi.
D’après mon enquête préliminaire, sa mère était morte cinq fois. Trois fois d’un cancer, deux fois de la tuberculose et une fois d’une occlusion intestinale. Heu, minute… Ça nous faisait six fois. Et son père. Hémorragie cérébrale. Et insuffisance rénale.
- Pourquoi avez-vous divorcé?
je haussai les épaules.
- En gros, asphyxie de la communication .
Ne tue personne, ajoutai-je. C'est trop définitif .
Tisdale était un pro du loyer impayé et l’on m’avait demandé de m’occuper de son cas. Il habitait sur cour, en retrait d’Hollywood Boulevard, dans Hobart Avenue.
P.G. Sturges : quand le polar devient une expédition jouissive