Tous les petits Bisontins connaissent St Ferréol et St Ferjeux: décapités avec la tête sous le bras à côté de toutes les représentations anciennes de la ville, ils ne sont pas des figures qu'un enfant oubliera de sitôt!
Avant d'être des silhouettes sur une carte, ce furent des envoyés de l'Église pour convertir Besançon et les environs, et comme tels des figures historiques de l'histoire religieuse franc-comtoise.
Ce petit opus intéressera à vrai dire uniquement les franc-comtois: c'est un peu trop spécifique pour les autres, et la prose du bon père qui l'a commis est tout de même un peu datée. Pour les amateurs de Besançon, c'est par contre un petit essai qui complète très bien une collection d'ouvrages.
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Dans quelle partie de la ville de Besançon eut lieu le martyre des saints Ferréol et Ferjeux? Chifflet et ceux qui l'ont suivi disent qu'ils furent mis à mort à l'endroit où s'éleva plus tard la chapelle de Sainte-Brigitte, dont l'autel reposait sur une colonne à laquelle, disait-on, avaient été attachés les martyrs pendant leurs divers tourments. C'est pour cela, ajoute Chifflet, que la rue voisine fut appelée vicus martyrum, ou rue des Martelots.
D'autres pensent, comme Dunod, avec plus de vraisemblance, que le supplice de nos saints eut lieu au-delà du pont, dans l’amphithéâtre dont le nom est rappelé par la rue des Arènes.