AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les Mystères de Paris (46)

Tu es laid... sois terrible : on oubliera ta laideur. Tu es vieux... sois énergique : on oubliera ton âge. Tu es repoussant... sois menaçant. Puisque tu ne peux être le noble cheval qui hennit fièrement au milieu de ses cavales amoureuses... ne sois pas du moins le stupide chameau qui plie les genoux et tend le dos... sois tigre... un vieux tigre qui rugit au milieu du carnage a encore sa beauté... sa tigresse lui répond du fond du désert.
Commenter  J’apprécie          281
– Voyons, pas de bêtises… Je vous dis que le maître clerc m’a fait promettre de ne dire à personne…
– Oui, mais il ne t’a pas défendu de le dire à tout le monde ?
Commenter  J’apprécie          230
Mais oublions ces utopies, folles, absurdes, stupides, impraticables, comme de véritables utopies qu'elles sont.
La société est si bien comme elle est !!! Interrogez plutôt tous ces repus qui, la jambe avinée, l’œil incertain, le rire bruyant, sortent d'un joyeux banquet !
Commenter  J’apprécie          180
Cette charmante protection, accordée à la partie masculine de la société pour certaines friponnes espiègleries relevant du petit dieu d'amour, ne montre-t-elle pas que le Français sacrifie encore aux Grâces, et qu'il est toujours le peuple le plus galant de l'univers ?
Commenter  J’apprécie          180
La perversité contagieuse de vos geôles est tellement connue, est si justement redoutée, que celui qui en sort est partout un sujet de mépris, d’aversion et d’épouvante : serait-il vingt fois homme de bien, il ne trouvera presque nulle part de l’occupation.
De plus, votre surveillance flétrissante l’exile dans de petites localités où ses antécédents doivent être immédiatement connus, et où il n’aura aucun moyen d’exercer les industries exceptionnelles souvent imposées aux détenus par les fermiers de travail des maisons centrales.
(...)
La condition d’un libéré est donc beaucoup plus fâcheuse, plus pénible, plus difficile qu’elle ne l’était avant sa première faute : il marche entouré d’entraves, d’écueils ; il lui faut braver la répulsion, les dédains, souvent même la plus profonde misère…
Et s’il succombe à toutes ces chances, effrayantes de criminalité, et s’il commet un second crime, vous vous montrez mille fois plus sévères envers lui que pour sa première faute…
Cela est injuste… car c’est presque toujours la nécessité que vous lui faites qui le conduit à un second crime.
Oui, car il est démontré qu’au lieu de corriger, votre système pénitentiaire déprave.
Au lieu d’améliorer, il empire…
Au lieu de guérir de légères affections morales, il les rend incurables.
Votre aggravation de peine, impitoyablement appliquée à la récidive, est donc inique, barbare, puisque cette récidive est, pour ainsi dire, une conséquence forcée de vos institutions pénales.
Le terrible châtiment qui frappe les récidivistes serait juste et logique, si vos prisons moralisaient, épuraient les détenus, et si à l’expiration de leur peine une bonne conduite leur était, sinon facile, du moins généralement possible…
Commenter  J’apprécie          173
« Qu'il soit démontré qu'un criminel lègue presque toujours à son fils le germe d'une perversité précoce …

Fera t-on pour le salut de cette jeune âme ce que le médecin fait pour le corps lorsqu'il s'agit de lutter contre un vice héréditaire ?

Non … Au lieu de guérir ce malheureux, on le laissera se gangrener jusqu'à la mort. »
Commenter  J’apprécie          170
Un dernier mot, monsieur.
Comme vous avez été de moitié dans mon œuvre par l’immense publicité que vous lui avez donnée, je crois pouvoir vous instruire d’un résultat dont vous vous féliciterez, je l’espère, avec moi. On m’écrit de Bordeaux et de Lyon que plusieurs personnes riches et compatissantes s’occupent de réaliser dans ces deux villes mon projet d’une banque de prêts gratuits pour les travailleurs sans ouvrage, et quelqu’un qui fait ici l’usage le plus généreux et le plus éclairé d’une immense fortune m’a donné, au sujet d’une fondation pareille pour Paris, les plus encourageantes espérances.
Souhaitons maintenant, monsieur, qu’un législateur véritablement ami du peuple prenne en main les questions relatives :
« À l’établissement d’avocats des pauvres ;
« À l’abaissement du taux exorbitant de l’intérêt prélevé par le mont-de-piété ;
« À la tutelle préservatrice exercée par l’État sur les enfants des suppliciés et des condamnés à perpétuité ;
« À la réforme du code pénal à l’endroit des abus de confiance. »
Et peut-être ce livre, attaqué récemment encore avec tant d’amertume et de violence, aura du moins produit quelques bons résultats.
Veuillez encore agréer, monsieur, l’expression de ma vive gratitude et l’assurance de mes sentiments les plus dévoués.
EUGÈNE SUE
Paris, ce 15 octobre 1843
Lettre à Monsieur le Rédacteur en Chef du Journal des débats
Commenter  J’apprécie          120
Rodolphe sortit de sa retraite, profondément ému de cette scène de terreur mélangée de ridicule et de grossièreté, dénouement bizarre d'un drame mystérieux qui avait soulevé tant de passions diverses.
Commenter  J’apprécie          110
- J'ai tué, on me tue... je suis quitte.
- Ma mère, le repentir...
La veuve poussa un nouvel éclat de rire.
- Je vis depuis trente ans dans le crime et pour me repentir de trente ans on me donne trois jours, avec la mort au bout... Est-ce que j'aurais le temps ? Non, non, quand ma tête tombera, elle grincera de rage et de haine.
Commenter  J’apprécie          100
- Il est une chose que je ne pardonne jamais aux gens ridicules, dit-il à la marquise.
- Quoi donc, Monseigneur ?
- C'est d'être méchants... Cela empêche de rire d'eux tout à son aise.
Commenter  J’apprécie          100






    Lecteurs (948) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les Chefs-d'oeuvre de la littérature

    Quel écrivain est l'auteur de Madame Bovary ?

    Honoré de Balzac
    Stendhal
    Gustave Flaubert
    Guy de Maupassant

    8 questions
    11105 lecteurs ont répondu
    Thèmes : chef d'oeuvre intemporels , classiqueCréer un quiz sur ce livre

    {* *}