Summer Wars, tome 3

L'histoire de Summer Wars se conclut dans ce troisième et dernier tome. Love Machine a enclenché un compte à rebours avertissant l'humanité d'une catastrophe imminente, contre laquelle Kenji et la famille Jinnouchi vont devoir se battre jusqu'à la toute dernière seconde.

À l'instar du deuxième tome, j'ai bien aimé cette conclusion. Les personnages cessent enfin de se mettre des bâtons dans les roues (même si ce n'était pas vraiment volontaire la plupart du temps) pour travailler en équipe, ce qui leur permet d'être plus efficaces.

Wabisuke, convaincu par Natsuki, revient leur prêter main forte pour arrêter l'intelligence artificielle. La jeune fille a elle aussi son moment de gloire, puisqu'elle doit à son tour affronter Love Machine, mais d'une manière bien différente de Kazuma…

La remarque que j'avais émise pour le premier tome tient cependant toujours, je trouve cela un peu « gros » que les personnes permettant le sauvetage d'Oz (et plus) soient toutes rassemblées au même endroit, car malgré une jolie scène de solidarité générale, tout repose sur les épaules du quatuor principal.

Ce manga n'en demeure pas moine une découverte agréable, même s'il est loin d'égaler à mon goût une autre oeuvre de l'auteur que j'apprécie énormément : Les enfants loups, Ame et Yuki.
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Ce manga prend le parti pris d'une société qui se base entièrement sur une seule et unique instance numérique : Oz. Cette interface gère aussi bien l'économie mondiale, que les jeux en ligne ou le commerce via internet. Toutes les personnes de la planète sont tributaires de ce logiciel et possèdent un avatar avec lequel ils gèrent leur vie dans Oz.

Iqura Sugimoto dresse des portraits simples et très réalistes d'une bande de lycéens ordinaires, ou en tout cas dans les apparences. Ce manga est très original dans son scénario, bien ficelé et avec une multitude de rebondissements (malgré une série finie en 3 tomes). La vie réelle et la vie numérique se portent mutuellement conséquence, chacune dépendante de l'autre. C'est un futur possible de notre société qui nous est proposé dans cette fable virtuelle (et ça fait peur…).

Le dessin est somme toute assez classique, en tout cas dans la partie « réelle » de l'histoire. L'auteur semble plus fantaisiste dans le monde de Oz, créant des avatars tantôt rigolos, tantôt oniriques…
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Love machine, une intelligence artificielle évoluée, a mis la plate-forme virtuelle d'OZ sens dessus dessous, engendrant aussi le chaos dans la vie réelle.

Kenji va tenter de réparer ses erreurs et de renouer avec la tradition du clan Jinnouchi.
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