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Citations sur Les délices de Tokyo (234)

La lumière habitait toute chose. Éclatante, elle ruisselait de l'eau bleutée, des cerisiers en fleur, et du ciel aussi, bien entendu.
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Devenir ainsi des sortes de poètes était sûrement pour nous la seule façon de vivre, m'a-t-elle dit. Regarder uniquement la réalité donnait envie de mourir. Pour franchir la haie, la seule solution était de vivre comme si on l'avait fait.
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Dans la vie aussi, il y a des changements de saison.
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Le Japon de l'époque et le Japon d'aujourd'hui, ce sont deux pays différents.
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Elle scruta attentivement les azuki et versa de l'eau froide dans la bassine. Pour les laver, dit-elle. Elle les arrosa à plusieurs reprises, en les caressant du bout des doigts, jusqu'à ce que la surface de l'eau soit claire. Toujours le visage collé aux grains. On aurait dit qu'elle cherchait de l'or, pensa Sentarô.
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Nous sommes nés pour regarder ce monde, pour l’écouter. C’est tout ce qu’il demande.
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Il ne s'agit pas seulement des victimes de la maladie de Hansen, je suis certaine que tout le monde se demande un jour si sa vie a un sens.
Pour ce qui est de la réponse... notre vie a un sens, je le sais parfaitement aujourd'hui.
Bien entendu, cela ne résout pas pour autant les problèmes auxquels nous sommes confrontés, on peut parfois avoir l'impression que la vie, c'est une suite de souffrances.
Vous savez, j'ai été folle de joie quand nous avons gagné notre procès, quand la loi qui nous enfermait a été abrogée et que nous avons pu sortir librement. Parce que nous nous étions battus tous ensemble dans cet objectif pendant des décennies..
Mais cette joie était aussi une souffrance.
Pouvoir franchir la haie de houx et se promener en ville. Pouvoir prendre le bus ou le train. Pouvoir voyager si l'envie en venait. C'était bien sûr une grande joie. Je n'oublierai jamais l'instant où j'ai pu sortir, au bout de cinquante années. Parce que tout brillait de mille feux. Mais, à force de marcher, j'ai compris quelque chose. Où que j'aille, je ne connaissais personne, je n'avais pas de famille non plus. Où que j'aille, je n'étais qu'une anonyme égarée dans un pays inconnu.
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Doraharu, marchand de dorayaki.
Sentarô passait ses journées debout derrière la plaque chauffante.
Sa boutique était située en retrait de la route longeant la voie ferrée, dans la rue commerçante baptisée Sakuradôri, "rue des Cerisiers". La rue se distinguait pourtant plus par le nombre de commerces fermés que par ses cerisiers plantés çà et là. Malgré tout, en cette saison, il semblait y avoir un peu plus de passants que d'habitude, peut-être attirés par les fleurs.
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Voilà pourquoi je faisais de la pâtisserie. Je confectionnais des mets dont je nourrissais ceux qui avaient accumulé des larmes. C'est ainsi que moi aussi, j'ai réussi à vivre.
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Dans l'obscurité, soit on devient fou, soit on meurt. Ici aussi, au Tenshôen, il y a des gens qui ont été envoyés en cellule d'isolement à Kusatsu parce qu'ils avaient fait grève, et qui y sont morts.
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