Nous sommes nés pour regarder ce monde, pour l'écouter. C'est tout ce qu'il demande. Et donc, même si je ne pouvais pas devenir professeur, ni travailler, ma vie avait un sens.
N'ayons pas peur d'avancer (...). Dans la vie aussi, il y a des changements de saison.
Regarder uniquement la réalité donnait envie de mourir.
Le Japon de l'époque et le Japon d'aujourd'hui, ce sont deux pays différents
De la pâte de haricots confits encore tiède entre deux petits pancakes joufflus fraîchement cuits. Pour les amateurs, c'est un instant divin.
Il restait encore un peu de liquide lorsque Tokue éteignit le gaz et posa une planche à découper sur le sawari. D'après elle, c'était ainsi qu'on laissait reposer les haricots. Toutes ces techniques étaient inconnues de Santarô. « C'est compliqué, tout ça », laissa-t-il échapper ; ce à quoi Tokue répondit : « C'est une question de courtoisie.
− Pour la clientèle ?
− Non. Pour les haricots. »
Les émotions endormies dans les arbres en jaillissant une fois par an, telle l'explosion de joie, ..les fleurs étaient précisément cette allégresse pure.
J'ai beau vivre en me croyant innocente, il m'arrive d'être broyée par l'incompréhension des gens
Ce jour-là, nous avons regardé la lune ensemble. La pleine lune était visible au-dessus du cerisier devant la boutique. Mme Yoshii m'a dit, elle est belle, admirons-la ensemble... et elle m'a proposé ça, en contemplant la lune. Pour elle, c'était une promesse à trois, entre la lune, elle et moi.
- A l'époque, on n'avait pas d'autre plaisir que d'imaginer ce qui se cachait derrière les mots. J'aimais faire travailler mon imagination. Du coup, j'ai été surprise d'apprendre que vous vouliez devenir écrivain.
- C'est de l'histoire ancienne.
-Mais les rêves d'autrefois, ils restent, non ? (p. 76)