Lecture plutôt agréable de ce court roman mais qui manque d'épaisseur.
On y retrouve tout les codes de la poésie japonaise sans que rien ne soit approfondi. Les personnages sont peu exploités ni développés, l'histoire entre Tokue et Sentaro est bien trop superficielle.
Dommage, car le sujet de fond abordé dans ce roman aurait pu être davantage éclairé.
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Un roman japonais plein de poésie. Il y est question d'amitié, de transmission, de foi en la vie et puis des fameux Dorayaki. Tout en finesse, un sentiment de calme et de sérénité se dégage de chaque page et les avancées se font à petit pas, à petits gestes. Bravo
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Lu en 2017 (lors de sa sortie en format poche). Vraiment, quel délicieux moment de lecture passé avec ce roman ! (dont l'adaptation cinématographique fut primée au festival de Cannes en 2015).
Un récit touchant et poétique, d'une sensualité palpable et émouvante, autour de l'amour de la cuisine, la souffrance des corps et des coeurs, la honte, la solitude, la résilience.
C'est l'histoire d'une rencontre insolite entre deux êtres, qui se ressemblent bien plus qu'ils ne le soupçonnent, malgré la différence de génération et les secrets enfouis. Amatrice de cuisine japonaise, je n'ai jamais goûté aux dorayaki ; j'en avais eu l'eau à la bouche durant toute ma lecture !!
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En me plongeant dans ce roman, je ne m'attendais pas à découvrir cette histoire… Et c'est une belle surprise !
On part pour Tokyo, à la rencontre de Sentarô, un jeune homme torturé et passablement alcoolique dont la vie répétitive ne lui inspire rien. Afin de rembourser une dette, il s'est vu confier la gérance d'une petite boutique nommée Doraharu, et s'évertue à vendre des dorayakis sans saveur qu'il confectionne par ses propres moyens malgré le peu d'entrain qu'il y accorde… Jusqu'au jour où Tokue, une étrange vieille dame aux mains tordues, croise son chemin. Elle va alors tenter de lui transmettre son savoir mais surtout de lui apprendre “à écouter”. Sentarô parviendra-t-il à laisser de côté ses à prioris pour s'ouvrir à cette sensibilité qu'il juge excentrique ?
A ce duo hors du commun, s'ajoute ensuite Wakana, une lycéenne discrète et maussade. Ces trois personnages sont énigmatiques, chacun portant et dissimulant tant bien que mal leur passé, leur malheur, leur tristesse. Ils tentent alors de s'apprivoiser et leurs coeurs solitaires se frôlent. J'ai d'ailleurs regretté que quelques aspects de leur personnalité ne soient pas plus développés. Car bien qu'attachants dans l'ensemble, ils demeurent assez distants.
C'est un récit doux et sucré à l'image de ces dorayakis qui m'ont donné l'eau à la bouche tout au long de ma lecture. Un récit qui prend son temps, qui se dévoile page après page, au fil des saisons. Un récit avec une portée historique que je n'avais pas soupçonnée. Et c'était intéressant de découvrir comment le Japon avait “traité” cet épisode dramatique. Je ne savais d'ailleurs pas que l'isolement total avait prévalu jusqu'en 1996 ! (Désolée, mais pour le bien de l'intrigue, je dois demeurer floue… Alors, chut.)
Ce roman est bienveillant, touchant et émouvant mais toute en finesse, sans excès ni profusion et c'est là que réside tout l'art de la littérature japonaise.
En somme, une jolie histoire d'amitié transgénérationnelle, au-delà des préjugés et un agréable moment de lecture.
Challenge Multi-Défis 2024
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Sentaro tient une petite pâtisserie qui fabrique notamment des dorayaki, fourrés à la pâte de haricots rouges. Peu passionné, il se fournit de manière industrielle.
Un matin, Tokue se présente chez lui. La vieille dame se propose de lui apprendre comment préparer la pâte de haricots rouges de manière traditionnelle. Les patisseries régalent les clients... jusqu'au jour où Tokue disparaît.
J'ai tellement entendu parler de ce roman que j'en attendais probablement beaucoup trop. Il se lit rapidement. Une petite journée en ce qui me concerne.
Certes l'ensemble est très agréable mais ce livre n'est pas un coup de coeur malgré tout. Il me reste une sensation de pas assez...
Tokue est vraiment le personnage le plus émouvant du roman. Et le secret qu'elle cache est effectivement terrible.
Sentaro est moins sympathique. Un peu trop bourru et blasé pour m'être intéressant.
Bref pas un coup de coeur mais une charmante lecture qui je n'en doute pas trouvera son lecteur.
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Comme le chantait le groupe Téléphone : « Jolie petite histoire » concernant les personnages qui sont très touchants, le roman se lit très facilement. Par contre, au niveau histoire du Japon, la découverte du confinement très longue durée pour les malades me sidéra : sur des décennies des personnes ont été privées de liberté, y compris après leur guérison. le coup de leur enlever leur état-civil pour annihiler les traces de leur existence fut le pompon .
Challenge Multi-défis 2024
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À Tokyo, le patron d'une échoppe de pâtisserie traditionnelle est surpris par l'insistance d'une vieille dame à vouloir travailler à ses côtés. Une histoire belle, tendre et émouvante, empreinte du reflet implacable de la dureté de la vie et de ses revers les plus cruels. Les protagonistes portent un passé lourd dont ils peinent à se libérer, mais la confection des ‘'dorayakis'' dans une petite échoppe (pâtisserie typique à base de ‘'azukis'') sera un refuge leur offrant de fragiles éclats de bonheur, mais surtout un espace pour les confidences et le soulagement. le tout sous le regard attentif du ‘'sakura'' le cerisier japonais qui fleurit ou se dénude au rythme des saisons et dont toutes les branches les saluent en agitant les mains.
C'est un roman japonais, tout est donc traité en finesse, avec une immense subtilité et particulièrement le tabou ultime au Japon que représente la maladie de la lèpre.
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Sentaro travaille dans une petite boutique afin de racheter une dette envers son patron. Sa cuisine attire quelques passants mais les comptes sont bas.
Au détour d'une promenade, Tokue, une femme âgée, se propose de réaliser de la pâte de haricots rouges et d'en apprendre la recette à Sentaro afin d'améliorer ses pâtisserie et de lui transmettre un savoir.
L'homme ne souhaite pas que les clients entre en contact avec Tokue par peur de l'image qu'elle renvoie. Cette dernière se lie pourtant d'amitié avec une lycéenne.
Nous allons donc découvrir l'histoire de ces trois personnages.
Ce roman m'a appris une part d'histoire, fait rencontrer des personnages attachants, pour qui j'ai ressenti de l'empathie et de la compassion.
Ça m'a donné envie de cuisiner moi aussi. Je fourmillais d'idées pour Sentaro et j'aurai aimé poursuivre un bout de chemin avec Tokue.
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